mercredi 17 septembre 2008

SOUVERAIN contre PRESIDENT

L'habitude du changement permanent, imposée par les idéologues du système " démocratique ", a abouti, comme l'écrivit MITTERRAND, au " Coup d'Etat Permanent ". Il a induit, dans la grande masse des petites cervelles populaires, que le fait de changer les règles, lois, habitudes, coutumes dès qu'elles déplaisent, était " normal ". La réussite du referendum sur le " Con-quennat " est imputable à ce conditionnement. Changer plus souvent de Président, voir tous les ans, est dorénavant considéré comme une bonne chose par le commun vulgaire. En effet, chaque individu, y compris femelle, enfant ou vieillard, est maintenant persuadé, après des décennies de conditionnement, que, nonobstant les " orientations sexuelles ", le niveau d'inculture ou d'instruction, la " race " ou la " religion ", il est capable de décider si le Président a bien fait son travail ou non… Personne ne s'aperçoit qu'il ne connaît strictement rien au métier, le plus difficile qui soit, de " Chef de l'Etat " !… Mais tout le monde veut juger… de ce à quoi il ne comprends rien ! A ce stade de prétention, il n'est plus possible de parler simplement d'immodestie mais plutôt d'EGO démesuré. La grenouille éclate en même temps que les cervelles survoltées du VULGUS POPULUS. Plus personne ne se tient à sa place et le " système " joue à interchanger les gens, les genres, les sexes, inculquant l'idée saugrenue, archifausse, débile, que tout le monde a la même valeur, que tout le monde est interchangeable ! Eh ! Bien, non, chacun est irremplaçable ! Mais il y a une échelle, une pyramide sociale. Changer sans arrêt le sommet n'aboutit qu'à détruire la pyramide par installation durable de la confusion dans le gouvernement des choses, chaque jour plus éloigné de la Loi Naturelle.

Lorsque SARKOZY affiche l'idée saugrenue qui lui est montée au cerveau d'une " laïcité positive ", il joue à la frontière de la folie et risque l'internement psychiatrique. Dans la bouche de son concepteur cette " Laïcité positive " consiste à mettre tous les organismes croyants en Dieu, sur un plan d'égalité, tous qualifiés de " Religions ". La dévaluation du mot sert l'objectif du nivellement par le bas et le malheureux président " démocratique " d'une " République " professant l'immoralité, en vient à s'admirer lui-même comme Mr JOURDAIN découvrant la prose, en réinventant le PPCM (plus petit commun multiple). Appliqué en politique, son inventeur s'esclaffe devant son propre génie narcissique : " Le plus petit commun… multiplie mes talents, j'offre au monde et au Pape la solution que tous cherchaient et ne trouvaient pas ". Bref, le miroir lui certifie qu'il est le plus beau, le plus grand, le plus génial, le Président qui va enfin régler tous les conflits religieux, nivelés et sommés de ne plus désormais se livrer qu'à des cérémonies œcuméniques.

La cérémonie de NOTRE-DAME qui imposa au Pape d'y recevoir les pires ennemis non seulement de la Chrétienté comme les Musulmans, mais aussi les excommuniés comme les Protestants, et tous les dissidents de l'Eglise Catholique comme les coptes, fut donc l'application de la vision sarkoziste de l'œcuménisme imposé par la force du " laïcisme " officiellement consacré règle de vie en " République ", "démocratique" et "populaire". La France avec cette politique-là est entrée dans la version moderne d'une RDA communiste, elle n'interdit plus la religion, mais, en la démultipliant officiellement, elle la prive de tout contenu a la manière d'un trépied sur lequel le " Président " de tous les Français et de toutes les " Religions " s'assoit dans la plus délirante fatuité. Sarkozy vient donc de réinventer l'église anglicane sans Roi. En France nous avons désormais un nouveau régime : celui de l'Eglise Francicane créée par et placée à sa disposition personnelle par SARKOZY 1er, Président éphémère de la République française totalitaire qui se veut "éternelle".

C'est ainsi que le mariage étant appelé, dans les années qui arrivent, à être dévalué au point de disparaître, le Pape fut sommé de répondre positivement aux demandes qui lui furent adressées indirectement via les " Médias " de reconnaître et d'admettre à la communion les divorcés en attendant les "homos, bi et trans", ès qualités, s'il vous plaît. Ces divorcés, contrairement aux explications emberlifficotées de Msgr DI FALCO, sont bel et bien excommuniés, puisque privés de Communion, même s'ils sont toujours admis à assister, mais sans y participer, aux cérémonies catholiques. Ce qu'on voulait du Pape, en fait, était qu'il reconnaisse le divorce.

C'est là que l'on apprécie les limites du pouvoir du Souverain. Ces limites sont fixées par les Lois fondamentales du Royaume, de l'Etat, ici du Vatican. Le Souverain Pontife n'a pas le pouvoir de violer les " Lois Fondamentales " ! Il n'a pas le pouvoir d'autoriser les parjures à bénéficier encore, comme si rien ne s'était passé, d'un Sacrement accordé par Dieu. Lors du Mariage, l'époux et l'épouse, se jurent mutuellement et solennellement, devant DIEU, fidélité à Vie ! Prenant Dieu à témoin de leur engagement, il bénéficient alors toute leur Vie de la reconnaissance et de la garantie divine que toute la communauté chrétienne et au premier chef, catholique, est alors tenue d'honorée. Le Mari et la Femme deviennent dès lors sacrés. Le respect dû à ce Sacrement impose de tenir à l'écart ceux qui le méprisent ! Ils ne font plus partie de la Communauté chrétienne et ne sont plus admis qu'en spectateurs muets, déjà condamnés à l'Enfer, non pas par le Pape et l'Eglise, mais par leur propre comportement, sauf PARDON accordé par Dieu Lui-même après la mort. Mais là ce n'est plus l'affaire des Hommes… C'est une question de respect de soi-même. Reconnaître le droit au divorce d'époux mariés devant Dieu à l'église, provoquerait le Suicide de l'Eglise et la fin de l'Eglise Catholique garante de la morale, c'est-à-dire garante du respect de la parole donnée, et donc de l'Honneur, au-delà du Sacrement !

On voit bien que le Président de la République régicide, anticléricale, peut tout faire à l'instar du Sapeur Camembert et au-delà des bornes franchies depuis 1792-93, ne plus aperçevoir aucune limite à son pouvoir de dément. Nouveau Démiurge, Grand-Maître, Grand Souverain de tous les fous-cinglés, fou-cinglé en Chef, il décrète tout ce qui lui paraît conforme à son bon plaisir qui n'a plus rien de conforme à la Loi Naturelle. Il nie alors, sans même sans rendre compte, énième schizophrène au poste qu'il occupe, avec sa " laïcité positive " toute espèce de moralité de la vie politique.

Le Pape a bien fait de sermonner les Evêques et de refuser net toute concession aux aboyeurs du régime amoral, immoral et parjure qui a pour nom satanique : " démocratie " ! Il a bien fait de repousser les prétentions des parjures. Car qui se parjure une fois se parjurera encore, du moins on est en droit de le craindre et ne mérite donc plus la confiance des Hommes qui respectent la Loi suprême, dite Naturelle. Et de toutes façons il n'avait pas le choix, Lui.

Pape ou Roi contre Président, je sers le Roi, le Pape et Dieu et je combats le Président. La seule Voie du Salut d'un président est de profiter de son poste pour remettre le pouvoir de Chef de l'Etat au titulaire légitime : le Roi, Lieutenant de Jésus-Christ sur Terre. Aucun parjure, aucun régicide, aucun excommunié ne peut occuper ce poste, ni donc ses descendants par lesquels ne passent plus la légitimité...

L'Ange de Service.




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