mardi 25 novembre 2014

La Grande Découverte :



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CHRONIQUE économique « FINANCES – VERITES » 
N°137
  
errare humanum est, PERSEVERARE DIABOLICUM

Mercredi  26 NOVEMBRE 2014

Madame,
Mademoiselle,
Monsieur,


Alors que tout le monde parle partout de "LA Krrriiise" qui serait vécue depuis 2008, qui s'aggraverait et deviendrait insoluble, je voudrais rappeler ici qu'il ne s'agit, en fait, que d'une copie, conforme à l'original de Sir John LAW. A son époque, la monnaie manquant pour la guerre, il proposa au Souverain français, de signer des billets au porteur en grand nombre, espérés payables, bien sûr, à tout instant en bonnes espèces "sonnantes et trébuchantes" à souhait. Comme il savait que l'encours total allait dès le départ, dépasser les contreparties en Or et Argent disponibles, il adossa leur solvabilité finale à l'économie en émettant des actions, par exemple de telles "Compagnies"... L'idée était bonne mais trop en avance sur le XXème siècle qui la généralisa et la rendit obligatoire avec le "Cours forcé". Émis en trop grand nombre, leur solvabilité fut rapidement compromise par trop de retraits et le "système" fut honni... durant un temps. La Grande Révolution a repris l'idée à son compte avec les fameux "Assignats", lesquels subirent le même sort ! De nos jours, l'idée reprise depuis les "Accords de BRETTON-WOODS" près de WASHINGTON en 1944, sera également prochainement... honnie ! Car la "bulle" monétaire, bancaire et économique a été gonflée comme jamais dans toute l'HISTOIRE de l'Humanité ! La faillite n'en sera que plus dure à supporter. Elle est tellement grosse que personne ne peut arriver à l'imaginer...

Depuis 1944, conformément à cette VERITE dite par Abraham LINCOLN pour mieux l'appliquer : "Mentir une fois à tout le monde, ou tout le temps à une personne est possible, réalisable et même commun. Mais mentir à tout le monde, tout le temps, est chose aventureuse, condamnée à terme à l'échec". Voilà, je cite de mémoire mais c'est cela. Ce qui m'amène à tenter aujourd'hui de vous expliquer à ma manière :  

« L'HISTOIRE : la grande, par les petites !… »
 

1) Dans l’ACTUALITE économique générale : ECO 1 :

« L'emploi économique sans problème général !… »

Dans les années 1963-1968, les choses étaient bien différentes de ce qu'elles sont devenues dans les années 1981-2014. Le seul chômage dit : "de frottement" existait à la hauteur marginale et peu perceptible alors de... 2 % ! Ce volant de chômage est enseigné dans les cours d'économie politique comme étant à la fois difficilement compressible et, probablement, nécessaire pour saisir les opportunités de créations potentielles d'entreprises sans obliger à aucune reconversion des emplois exercés alors...

En Septembre 1963, avec un excellent BEPC par-dessus un excellent, aussi, Certificat d'Études Primaires, l'avenir était ouvert à toutes les espérances dans n'importe quelle spécialité professionnelle. Quitter, à 17 ans et demi, le cursus scolaire d'enseignement général ne présentait aucun handicap, au contraire. La langue française était parfaitement maîtrisée avec zéro faute d'orthographe dans les dictées les plus difficiles, les mathématiques maîtrisées avec du 40/40 en algèbre, les Sciences naturelles maîtrisées avec une connaissance approfondie de la moitié des Pays du monde dans tous les domaines : géographie, géologie, climats, histoire, etc... Il était possible de continuer à approfondir ses connaissances générales par le téléenseignement et de suivre le cursus de trois années menant au Baccalauréat complet dit : "Maths'Elem". Cela n'empêchait pas de faire son entrée dans la vie active. L' "emploi aux écritures" ne posait aucun problème avec ce bagage. L'emploi général en France ne posait aucun problème non plus à trouver dans les deux semaines, dans toutes les branches, depuis l'apprentissage jusqu'à l'employé, appelé alors à devenir d'abord contremaître ou gradé, puis éventuellement, pour les meilleurs : cadre, après dix ans d'expérience complète de l'entreprise en "passant par tous les services", comme on disait.

L'employé percevait alors un salaire de l'ordre de 450 NF (Nouveaux Francs) par mois. Cela ne lui permettait pas de vivre seul et il ne pouvait que participer aux frais familiaux, en versant mensuellement à sa mère une partie de son salaire. Le père devait alors admettre de laisser son enfant "toucher" son salaire, bien qu'il soit mineur, jusqu'à 21 ans. Et il le recevait de la caissière de son employeur en billets et pièces officielles. La feuille de paye était très simple (cf. : voir mes précédentes chroniques). Les fonctionnaires percevaient alors leurs traitements, également en billets de la Banque de France et pièces du Trésor Public. Le compte en banque était réservé aux gens fortunés ou aux commerçants recourant à l'escompte, et la banque était encore ce que le premier cours de technique bancaire du CAP appelait : "Cette grande dame impressionnante dont peu de personnes poussaient la porte d'entrée" ! La lettre de change, signée en 10 exemplaires à dates d'échéances mensuelles successives, permettait à ce jeune-là d'acheter une mobylette bleue fabriquée par MOTOBECANE, l'entreprise de Marcel DASSAULT, qu'éliminèrent les petites motos japonaises dans les années 70/80. Il venait alors les régler, de lui-même, chaque mois au concessionnaire qui les lui rendait acquittées, en bonne et due forme. Le concessionnaire pouvait aussi les remettre à l'escompte chez sa banque qui lui remettait alors un bordereau d'escompte rédigé par un employé titulaire de son CAP Banque. La banque présentait alors la traite pour paiement au domicile du débiteur, via le facteur des PTT, exactement le Jour "J" de l'échéance, ni avant, ni après. Le débiteur payait en monnaie officielle (Billets et pièces) le montant au facteur. Ledit facteur des PTT pouvait également apporter la monnaie correspondant aux mandats adressés à ce jeune à son domicile. Les Allocations familiales étaient portées de même aux Parents... Le Facteur n'avait pas peur car la France était un Pays civilisé, où chacun avait à cœur de vivre "en bon Chrétien" c'est-à-dire honnêtement. C'était avant Vatican II et l'arrivée du protestantisme à 50% dans le catholique officiel. Cette tare aboutit à l'invasion de l'Islam, devenu en 2014, une menace mortelle.

Les CAISSES d'Allocations Familiales (CAF) ou celles de Sécurité Sociale payaient essentiellement à leurs guichets, en monnaie officielle, toutes les prestations ! C'était avant que les banques monopolisent les transactions pour masquer leur insolvabilité grandissante...

Conclusion d’ECO 1 : C'est dans les années 80 que tout le système changea. Les "Caisses" devinrent vides et se mirent à remettre des chèques... d'abord payables A VUE, en "espèces", aux guichets d'une banque d'à côté. Puis, très vite, les chèques furent barrés et donc rendus encaissables seulement sur un compte bancaire ou assimilé, chez un Agent de Change ou un Établissement Financier de Portefeuille par exemple. La bancarisation à outrance devint très vite, après 1986, une OBLIGATION pour tous. Les banques virent arriver à leurs comptoirs une clientèle nouvelle qui jusque-là ne connaissait que les guichets de la sécurité Sociale... Une faune qui s'avéra très vite n'avoir qu'une très faible, voir inexistante, moralité. D'où la multitude de lois et règlements qui étouffèrent très vite les anciens et les meilleurs à partir de 1979. C'est ce qui fut appelé la "démocratisation" du compte en banque... Comme par hasard, le chômage des anciens travailleurs répondit à l'emploi précaire des jeunes. Avant 32 ans, rien de concret. Après 45 ans : "bon à jeter". A 55 ans : en "préretraites" forcées selon ce nouveau terme sorti des intellects ravagés de la Franc-maçonnerie... Puis dans les années 2010 et suivantes, à 65 ans et plus, retour à l'emploi précaire obligatoire pour combler les trous de pensions de retraites, réduites par les ministres peu scrupuleux de respecter les promesses faites à tous ces "cochons de payants" de l'âge de 17 ans et demi à 45 ans... jetés au chômage d'abord, puis à la poubelle ensuite. Mais les morts-vivants de l'économie mondialisée sortent de leurs tombes... en 2014, après 20 ans sous terre !


2) Dans l’ACTUALITE économique financière : ECO 2 :

« La collecte difficile des dépôts !… »

Dès les débuts dans la banque, un employé, non titulaire en attendant l'obtention de son CAP obligatoire, apprenait les difficultés des banques privées, libres, dites "commerciales", à "collecter les ressources" nécessaires à leur commerce. Il fallait être respectueux jusqu'à l'obséquiosité, en 1963-1968, envers les "CLIENTS", ces êtres "sacrés" que l'employé devait servir dans les trente secondes maximum, sauf à recevoir un coup de pied au cul du Chef de Service, tous les deux bien réels. Ouvrir des comptes au guichet pouvait être rémunéré par des sous-commissions du Chef de Service, proportionnelles et dégressives, sur le montant des dépôts enregistrés durant deux ans. Ouvrir un compte de dépôts avec, en annexe, un CSL (Compte sur Livret), et un CAT (compte à terme) de 400.000 francs du premier coup équivalait à la "Couronne du démarcheur", à 18h00, une demi-heure avant la fermeture ! Les horaires d'ouvertures au public étaient alors : 8h00-12h00 et 14h00-18h30. Les employés devaient pointer à 7h45 du matin pour tout préparer et être prêts, le stylo à la main pour 8h00. Ils devaient rester jusqu'à 12h30, puis après déjeuner, reprendre à 13h45 jusqu'à 19h00. Toujours une demi-heure après ou avant les ouvertures et fermetures au public. Mais les heures supplémentaires étaient courantes, car TOUT se faisait à la main...

Faire des arrêtés de comptes courants, la quasi-totalité du temps ouverts à des commerçants ou des entreprises, appartenait au titulaire du Brevet Professionnel de Banque (BP). Faire l'étude critique des documents comptables d'une entreprise avec diagnostique et élaboration d'un type de crédit adapté également. Cette étude était remise au directeur d'agence de la banque, qui l'approuvait et le proposait alors au client, demandeur d'aide à l'investissement, à l'exploitation ou à la trésorerie. Le diplôme du BP était ouvert aux titulaires d'un excellent BEPC et, pour les titulaires du baccalauréat, dès la seconde année du cycle de trois ans. Le Brevet Professionnel, diplôme de Bac plus deux, ouvrait droit à exercer le métier de banquier, donc de créer sa propre banque !

La collecte des dépôts qui devait permettre ensuite le consentement de crédit pour une part seulement de ceux-ci, aux bons soins de la DIRECTION des ENGAGEMENTS de la Banque, était rendue difficile par la concurrence entre les banques commerciales dites "de Dépôts" comme le Crédit Lyonnais, la BNCI (1), la Société générale... et les deux réseaux des : CCP (Comptes Chèques postaux) et Crédit Agricole. Les dépôts aux CCP étaient, dans les années soixante, de 23 Milliards de Francs et, je m'en souviens encore, nous rêvions de les voir venir se placer au Crédit Lyonnais...

Conclusion d’ECO 2 : Ce fut au Crédit Lyonnais, justement, que furent pratiquement inventées toutes les innovations, expérimentées dans ses deux réseaux indépendants : la DAPA (Direction des Agences de Province et d'Afrique) et la DAP (Direction des Agences de Paris) dont les procédures comptables, commerciales et financières étaient radicalement différentes et mêmes... concurrentes ! Malheureusement pour cette banque ce fut la DAP qui l'emporta après que le Sieur SCHLOGEL ait "viré" le petit-fils du fondateur (Henri GERMAIN) lequel persistait à diriger le CL depuis Lyon. La nouvelle Direction générale, en passant par la faillite, réduisit le Crédit Lyonnais, banque privée, nationalisée seulement au sein du Capital social, prestigieuse, au logo de CL, avant de l'être en LCL, voir en e-CL... Car la DAPA était parfaitement construite sur le plan comptable, centrée sur Lyon, ignorée de la DAP, elle centrée sur Paris, ce qui causa la complète perte de "sens" de la Direction générale en 1970, vérolée par une sous-direction nouvelle : la DICOP (Direction de la Comptabilité et du portefeuille), de sinistre mémoire pour moi. Le Crédit Lyonnais des Provinces et d'Afrique inventa : "La Banque assise" que tout le monde trouve "normale" depuis les années 90. Il inventa aussi la méthode de vente dite : "S.O.N. C.A.S. (2)" pour la découverte du Client, qui concurrençait valablement encore dans les années 70's la méthode ROTHSCHILD qui reste toujours la meilleure du monde. Et puis, l'élaboration à la main de tous les bordereaux d'escompte, avec les progrès de la mécanisation, firent découvrir la nouvelle méthode de "L'Escompte BRUT POUR NET" avec bordereau décalé dans le temps. Un progrès extraordinaire dans les écritures manuelles fut pratiqué couramment avant 1970 : la LIASSE, copiée par toutes les banques et bien des entreprises, en sus des administrations, dont la plus performante, la DAPA 17.011 à onze feuillets auto-carbonés, prédécoupés, assignés, ordonnés, ordonnancés, comportant toutes les parties, contreparties, archives, documents comptables et informatifs d'un transfert, intra ou interbancaire, comme national ou international. L'Arrêté de Compte Courant par "la méthode Hambourgeoise", plus achevée que les méthodes directes ou indirectes pratiquées aux CCP et ailleurs, fut appliquée au CL. Un employé de banque titulaire de son CAP devait les connaître et les maîtriser toutes. Titulaire du Brevet professionnel, il devait aussi connaître les comptabilités bancaires, collectives et, avec l'ITB, l'anglo-saxonne... Son professionnalisme garantissait encore, jusque dans les années 80, la collecte des ressources et, en partie, leur distribution en crédits divers. Avec la connaissance de tous leurs risques et dangers, externes et internes à la banque : risques politiques, commerciaux, financiers, industriels, naturels, et autres comme le penchant interne pour la "transformation" des dépôts à courts termes en crédits à longs termes... Cette "transformation" est à l'origine de toute la faillite actuelle des banques, cartellisées à partir de 1985, à la suite de la faillite de la Banque de France sous MITTERRAND, en violation du Code Civil, pour la masquer jusqu'à 2007... et depuis de moins en moins bien.

1) B.N.C.I. : Banque nationale pour le Commerce et l'Industrie, qui fut fusionnée plus tard avec le C.N.E.P. (Comptoir National d'Escompte de Paris) pour devenir la BNP !
2) Les motivations des clients étaient regroupées en : Sympathie, Orgueil, Nouveauté, Commodité ( = proximité avec Agences), Argent ( = Intérêts), Sécurité. La détection des motivations du client permettait de lui proposer des solutions compatibles avec ses besoins.


3) Dans l’ACTUALITE économique monétaire : ECO 3 :

« la disparition de la monnaie libre !… »

Dans les années soixante, 85% des règlements s'effectuaient en monnaie libre, alors principalement constituée de "Billets de la Banque de France", à VUE, au PORTEUR dont les plus célèbres étaient les billets de 5 Francs PASTEUR, de 10 Francs VOLTAIRE, de 50 Francs HENRY IV, 100 Francs BONAPARTE et 500 Francs Molière. Ce dernier était si peu répandu que des gens le refusaient, faute d'en connaître l'existence ! J'ai eu de tous ces billets entre les mains. Ils étaient magnifiquement fabriqués et bien rédigés, imprimés et gravés en "taille douce". Les pièces étaient encore, pour certaines, à forte teneur en Argent-métal, selon l'ancienne coutume, comme la fameuse 5 Francs SEMEUSE, bien cotée aujourd'hui. Puis, dans les années soixante-dix, la fameuse 50 Francs HERCULE et la CENT FRANCS... Mais, tous ces reliefs de monnaies d'Argent finirent par disparaître sous MITTERRAND au seul profit des jetons de vils métaux et d'encore plus de billets, comme le 200 Francs MONTESQIUEU. La "taille douce" fut oubliée, réputée trop chère... Puis la monnaie EURO fit son apparition en 2002 dont les billets n'ont plus aucune valeur juridique en France, mal rédigés, incomplets, non signés légalement, et les pièces toujours de la qualité : JETON !

En 2014, je vous l'ai déjà explicité maintes fois, la monnaie "LIBRE" car anonyme et transmissible "par simple tradition" soit "de la main à la main", est en voie de disparition complète avec un stock encore en circulation de moins de 2% de la masse monétaire, chiffré récemment par moi dans ma chronique à 0,67%, composée d'encours en banques dont la solvabilité est largement inférieure aux 9,5% requis, vers... 0,5% !? La comptabilité parle, là où la propagande médiatique sévit. Et pourtant la comptabilité est truquée et dopée aux estimations surévaluées des actifs, avec rangements hors bilans des dettes qui fâchent... La solvabilité bancaire se rapproche asymptotiquement du zéro réel, absolu et imparable. Un véritable ZERO cosmique...

Conclusion d’ECO 3 : L'ETAT actuel de la monnaie démontre et explique avec le recul de 70 à 250 ans, pourquoi la LIBERTE générale et la souveraineté individuelle ont disparu. Pire, le corps social, les instances collectives, les comptes individuels sont dopés à la drogue de la monnaie-crédit sans provision préalable et disponible ! D'où toutes les dérives actuelles dans tous les domaines payées par l'illusion de pseudos "Avoirs", de... sable.

 
Ma Conclusion Générale du Jour : Dans les années soixante encore, la Banque était un métier qui ne garantissait à ses employés, à l'instar de l'ensemble du monde financier, que "La Misère en faux col" par des rémunérations très faibles arrachées aux clients difficiles à fidéliser avec des taux comme : 0,10%, ou par exemple une "Commission d'endos" de 0,40%. Comparez-les avec les FRAIS et AGIOS exigés en 2014 allant de 10% à... plusieurs centaines de % ! A la bourse de Paris, un GROOM pouvait devenir d'abord "Commis d'Agent de Change". Il recevait alors un salaire annuel correspondant à l'achat de son costume de travail : Queue de Pie et haut de Forme, Gilet assorti, souliers vernis, chemise à... faux col ! Dans la banque, la chemise blanche avec cravate et le costume deux ou trois pièces était de rigueur au contact de la clientèle en 1963-1970. Ces tenues offrirent alors le prétexte au PCF, et sa filiale la CGT, pour dénoncer les pseudos "richards" photographiés, ou caricaturés, gravissant les marches du Palais Brongniart, ou qui peuplaient les agences bancaires alors réservées aux supposés... "riches" ! En fait, tous les employés vivaient de salaires insuffisants pour payer ne fut-ce que la location d'une chambre de bonne à Paris ou d'un petit studio à Ste-Geneviève des Bois à 500 NF de loyer mensuel en 1967... Ce fut seulement à partir de 1973 que les salaires permirent enfin de vivre chez soi, en famille. Il n'y a jamais eu de "trente glorieuses" comme le prétendent les cours de l' "Éducation Nationale", laquelle est restée en 2014 : communiste, anarchiste, anticléricale, antisociale, post soixant'huitarde... et maintenant carrément dépravée. Voilà quelques petits faits qui doivent, rappelés pour vous, éclairer l'HISTOIRE, la VRAIE, laquelle nous explique que ce que nous vivons en 2014 en France, qui n'est que la conséquence logique de la prétention incommensurable de certains à vouloir s'approprier le monde entier.

Je vais vous confier un "secret" : tous ces prétentieux, qui se croient supérieurs et de la "race élue" par leur Dieu guerrier, méprisent les Autres, les chrétiens surtout ! Eh ! Bien, voilà ce qu'il en est de leur soit-disant "supériorité" : habitués qu'ils sont à s'enrichir en usant le travail des autres, ces usuriers, autrement dit, ont cru qu'ils pourraient ainsi "user" tout le travail et se l'approprier avec des "Billets" sans valeur aucune que leur seule "parole", laquelle ne vaut absolument rien ! Tous ces bourgeois, qui osent, depuis 250 ans, jouer aux aristocrates, abusant le peuple, ont cru que leur système bancaire et financier pouvait tenir le monde. En fait, comme dans les meilleurs Fables de Monsieur Jean DE LA FONTAINE, ce qui devait arriver arriva : ils émirent tellement de billets que dorénavant ils essayent de faire croire à ce qu'ils n'ont même pas encore compris eux-mêmes, à savoir que 99,5 pourrait rentrer dans... 0,5 ! Ce qu'un bébé d'un an et demi comprend tout seul avec son jeu de cubes, les Gouvernants formés à la Finance mondiale, le découvrent tout à coup depuis 2008. Leur immense "Connerie" les effraye soudain ! Ils découvrent soudain que l' "on ne peut pas tirer du sang d'une pierre" et que le Peuple ne peut plus "suer" 1990 fois ce qu'il possède ! La tumeur a tellement grossi qu'elle est désormais 1990 fois plus grosse que le corps dit "social"... Voilà le secret révélé qui effraye tant les usuriers reconvertis en Gouvernants, automatiquement totalitaires et, bien sûr, conduits aux génocides partout.

mardi 11 novembre 2014

La fausse monnaie, drogue et mort des peuples :



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CHRONIQUE économique « FINANCES – VERITES » 
N°136

errare humanum est, PERSEVERARE DIABOLICUM

Mercredi  12 NOVEMBRE 2014

Madame,
Mademoiselle,
Monsieur,


Mon incroyable avantage, sur tout le monde, réside dans la synthèse qu'offre mon intellect, enrichi à la fois d'études universitaires dans les domaines dits "économiques", et de niveaux équivalents, post-bac scientifique, dans les domaines dits "naturels" avec, par exemple le Brevet de pilote d'avion, augmenté de ses "qualifs (B,VN,QRI,ON TOP, PP-IFR)", et le permis mer hauturier. A 68 ans prochainement, une leçon de choses s'impose à moi comme une évidence : l'humain DOIT faire confiance à la LOI NATURELLE. Laquelle nous permet de voler dans l'atmosphère, de naviguer sur les 7 mers. La gestion provisoire des affaires collectives impose de la respecter totalement dans ce qu'elle offre de plus salutaire : la certitude que l'équilibre de tout avec tout, et entre tout, est NATUREL. Tout tend vers cet équilibre, qui résulte des lois de la Création, lesquelles sont incontournables, quoi qu'on fasse. Obéir à la prétention de les contrarier constitue la garantie absolue, indubitable, prévisible et prévue, des MALHEURS individuels et collectifs qui résulteront de celle-ci. Je peux résumer ma synthèse par cette formule de pilote : il suffit de "maintenir la bille au centre et les ailes droites" pour que l'équilibre étant respecté sans aucune contrariété, l'avion vole, et d'ailleurs seul. Ce qui rejoint le fameux principe de LOUIS XVI : tout Gouvernement doit tendre à se rendre le plus inutile possible au Peuple.

Mon postulat de gouvernement est donc le suivant : " N'agir que sur les fondamentaux, dans le respect des lois naturelles, en toute transparence et honnêteté. La LIBERTE de chacun trouve sa pleine expression dans la concordance exigée par Dieu de l'intérêt individuel, familial et collectif, lequel garantit le BIEN COMMUN général, garanti en sus par les lois fondamentales". Ce qui veut dire que le Gouvernant ne doit agir que par l'exigence du respect de sa propre LOI FONDAMENTALE par tous, en tous lieux et circonstances, dans le cadre des DIX COMMANDEMENTS. Ne jamais intervenir sur les symptômes, maintenir le cap de l'essentiel.

Les derniers 30.000 ans d'histoire de l'Humanité abondent en contraventions au respect absolu dû à la Souveraineté individuelle, encadrée et soumise, pour le BIEN COMMUN, à la LOI de la CREATION voulue par le CREATEUR de toutes choses. Les derniers 4.000 ans abondent en exemples des conséquences terriblement néfastes qui sanctionnent à chaque fois les prétentions humaines. D'où mon titre de ce jour pour ces temps de dérapages prétentieux :

« La leçon du passé composé,
oubliée au présent,
menace le futur simple immédiat !… »


1) Dans l’ACTUALITE économique générale : ECO 1 :

« 4.000 ans de traitements malheureux des symptômes !… »

24hGold faisait paraître le 2 Janvier dernier 2014, un article très étayé de Tom DILORENZO, intitulé : "4.000 ans de contrôle des prix ". Le singulier laisse penser à une continuité que l'exposé dément. A chaque fois, les erreurs ont été suivies de corrections ramenant au statu quo ante. Le "s" à "contrôles", non seulement s'impose, mais explique bien mieux le contenu de l'exposé. Quant aux "4.000 ans", il s'agit d'un arrondi, puisque l'exposé s'appuie sur les supposées "lois" contenues dans le "CODE d'HAMURAPI" dont je vous ai déjà parlé en détails, précédemment dans mes chroniques, lequel date de -1750 ans environ avant Jésus-Christ, soit donc de 3.764 ans, à peu près, en cette année commémorative de la mort du Roi de BABYLONE. Par ailleurs, loin de contenir des "lois", il ne collecte en réalité que 276 décisions judiciaires formant, en somme, une jurisprudence, édictée comme telle, par le Roi HAMURAPI de Mésopotamie, désireux de laisser une trace de sa sagesse de gouvernement pour... l'HISTOIRE. Son attitude fut plus humble que celle des gouvernants des démocraties populaires et totalitaires modernes. Cette thèse de la jurisprudence est celle des spécialistes de la stèle de pierre haute de 2,25 mètres découverte en Iran. Elle est aussi la mienne qui me conduit à orthographier HAMURAPI en conformité avec la description linguistique la plus scrupuleuse, au contraire de celle, commune : "Hammourabi", tirée du langage dit "familier". Ces décisions ont comporté des références indirectes de prix à cause des indemnités accordées aux uns, aux frais des autres, par les tribunaux indépendants de tout le royaume, par exemple, cités par l'auteur : "Travailler la terre doit être payé l'équivalent de HUI GURS de maïs par an ", ou encore : "Un berger doit être payé SIX GURS de maïs par an ", et : "La location d'un bateau de soixante tonnes doit être payée un sixième de Sicle d'Argent (-métal pur)... par jour " etc.  

Cette citation historique ne me paraît en rien comparable aux "Grandes Inquisitions" démocratiques périodiquement déclenchées qui constituent, elles, effectivement des fixations autoritaires des prix par des politiciens vaniteux, dont toute "Majesté " est absente. A cet égard, CREON, souverain dans la tragédie politique de Sophocle "ANTIGONE", incarne bien la soumission des gouvernants post-monde antique, dits "modernes", aux lubies découlant de l'ignorance populaire. Tom DILORENZO cite donc :
- Dans l'Égypte des PTOLEMEES du IIIème siècle avant Jésus-Christ, post "Alexandrienne ", "...tous les prix étaient fixés, à tous les niveaux", ce qui généra "une armée de contrôleurs " !
- Plus tard : "La Grèce forma une armée d'inspecteurs du grain chargés d'en fixer le prix selon les instructions d'Athènes. Ce qui mena à une pénurie. Seuls les contournements des lois par des entrepreneurs courageux, pourtant sous peine de mort, permirent de sauver alors des milliers de gens de la mort ".
- Plus tard encore, en 284, l'Empereur Dioclétien, répandant trop de monnaie en circulation créa une inflation par les prix. Il décida alors de "fixer les prix maximum de la viande de bœuf, du grain, des œufs, des vêtements etc... sous peine de mort pour les vendeurs stigmatisés, ce qui entraîna une pénurie " qui causa famine et morts ! La loi fut donc abolie.
- "Georges WASHINGTON frôla la famine populaire en imposant des prix fixés et contrôlés", rappelle aussi l'auteur de l'article, en PENNSYLVANIE. La loi fut abolie par le Congrès des nouveaux États-Unis d'Amérique le 4 Juin 1778 !
- La Révolution française commit la même erreur sous la plume de ROBESPIERRE qui édicta le "maximum général" en 1793, imposant le prix du grain, et puis bien d'autres... L'auteur rappelle que "les gens étaient si mal nourris qu'il leur arrivait de s'effondrer de malnutrition en pleine rue, dans certaines villes de France " ! Je rappelle que la Constitution actuelle, dite de 1958, comporte bien des dispositions "Robespierriennes" ! Alors que l'auteur rappelle que ROBESPIERRE fut accompagné à la guillotine, à son tour, aux cris populaires vengeurs de "laissez passer le MAXIMUM " !
- Après ces Vérités sur la "Mère de toutes les Révolutions", l'auteur ose enfin dire une partie de la vérité sur la seconde guerre mondiale, en rappelant que "Les responsables de la planification centrale des États-Unis d'Amérique étaient plus totalitaires que les nazis en matière d'économie... Après qu'ils aient montré un net attachement aux contrôles nazis après la fin de la guerre, Hermann GOERING sermonna Henry TAYLOR (1), correspondant à la guerre américain à ce sujet : " Votre Amérique prend des décisions économiques identiques à celles qui nous ont causé tant de tort. Vous tentez de contrôler les prix et les salaires... Cela équivaut à vouloir contrôler la vie des citoyens, ce qui est impossible. J'ai essayé, et j'ai échoué... Vous n'êtes pas meilleurs que nous en matière de planification. Je pensais que vos économistes tireraient les leçons de notre expérience" ! ... "Ludwig ERHARDT en 1948, abolit les contrôles un Dimanche. Le "miracle allemand" découlerait de cette décision" ajoute l'auteur.

L'HISTOIRE nous enseigne donc comme une LOI naturelle incontournable que prendre des décisions à chaud pour satisfaire l'ignorance populaire, dans la mesure où elle apparaît comme une menace pour le siège du Gouvernant, conduit à tous les Malheurs populaires d'abord et ensuite à la guillotine du dirigeant lâche ! Il est pourtant évident, du point de vue du gouvernement que donner à l'avion une attitude incorrecte ne peut jamais faciliter son vol. Des ailes penchées et une bille décalée du centre s'appelle : tenter de faire voler l'avion en asymétrique, freinant donc sciemment son avancée, décrochant les filets d'air, précipitant sa chute, parfois moteur à plein régime en montée !

De nos jours, en l'An satanique 2014, les contrôles de TOUS les PRIX et de TOUS les REVENUS, de toutes les manières directes comme indirectes, constituent LA politique du régime, lequel s'appuie sur pas moins de... 76 armées de fonctionnaires, directs, indirects et assimilés pour les assurer quotidiennement, partout, à tout moment ! 76 ARMEES de contrôleurs, inspecteurs, agents, de toutes sortes et de tous uniformes, soit 7.600.000 hommes, féminisées aux deux tiers, qui écrasent tout, tout le monde ! Pour les fidéliser, les lâches aux gouvernements successifs n'hésitent pas à leur accorder, par exemple, des allocations familiales doublement proportionnelles à leurs revenus et à leur nombre exact d'enfants. Pendant ce temps, ces mêmes gouvernants criminels édictent des lois rendant inversement proportionnelles les allocations aux "cochons de payants-administrés-opprimés" et uniquement à TANT d'enfants... On parle même de ne rien leur verser du tout en 2015 !  Autant les fixations de prix et de revenus par tous les moyens, que le poids croissant du coût de ces armées d'inutiles - fonctionnarisés à vies - à 99%, appauvrissent les producteurs, lesquels en arrivent même à disparaître ! Le suicide des agriculteurs, par exemple, est un fait social extrêmement grave qui suit généralement toutes les émeutes paysannes, depuis des décennies... et encore ces derniers jours. C'est inadmissible en principe pour tout gouvernant honnête, et très dangereux pour la vie du peuple dans son ensemble, qui devrait comprendre que la famine le guette à court terme !

Conclusion d’ECO 1 : C'est ce "décrochage en montée", plein régime moteur de la création monétaire pour payer, en réalité, les armées de fonctionnaires, et officiellement pour rechercher une croissance économique du seul PIB, truqué, donc une altitude croissante illimitée et parfaitement absurde, qui s'opère sous nos yeux. Ce genre de décrochage, proche du sol en 2014, plein pot, tout cabré, raidi dans l'effort inutile et inutilement maintenu par ignorance du pilotage, autant sinon plus, sûrement, que par lâcheté sous la pression des ignorants-votants-électeurs, est toujours mortel. Le CRASH est garanti ! C'est ce que l'on appelle en langage de pilotes de planeurs : "aller aux vaches". Mais en langage de pilote d'avion à moteur(s), cela s'appelle : "se planter", la tête la première, ou encore mieux : "creuser sa tombe"... Comment un Gouvernement digne de ce nom peut-il oser laisser avancer l'euthanasie des vieux, des malades, des bébés décrétés en surnombre, l'avortement, la grossesse en batterie comme celle des poules, la réduction des retraites imposées par des "cotisations" inversement proportionnelles également imposées, de même que les soins !? Tout cela c'est l'alerte au décrochage dans le cockpit que j'entends encore à l'exercice : "AM-BU-LANCE ! T'es-FOU-TU !"... Conséquence prévisible et prévue par la très pertinente observation de SOPHOCLE, il y a 2.455 ans, sur "la FIN du MONDE ANTIQUE" et le début de l'ère de l'imbécillité... comme on le sait d'expérience en 2014.

1) Il fut à l'origine du "taylorisme", postulat économique d'une rentabilité accrue grâce à la division du travail qu'appliqua Henry FORD...


2) Dans l’ACTUALITE économique financière : ECO 2 :

« Le ventilateur à imbécillités !… »

On se rappelle cette histoire drôle sur Chirac : " Arrivant à la Sainte Porte du Paradis, il demande à St-Pierre ce que sont tous ces ventilateurs accrochés au mur ? St-Pierre répond qu'il s'agit du nombre de stupidités, imbécillités, idioties, crimes et délits divers commis en temps réel par tous les Gouvernants. CHIRAC voyant que certains tournent vite et d'autres très lentement, voir même restent à l'arrêt, s'étonne alors de ne pas voir le sien ? St-Pierre répond alors : "C'est parce que le vôtre tourne tellement vite que Dieu l'a placé sur son bureau" " !

C'est ainsi que je suis tombé sur cette ignorance diplômée, enseignant, bien sûr, en école de commerce, auteur, bien sûr édité par l'oligarchie, de plusieurs livres, d'un blog et, bien sûr, animateur de chroniques à la télévision régionale et à la radio. Tous ces "médias" me sont évidemment fermés... Il doit donc forcément y avoir une différence grave !? Ce Raphaël DIDIER titra récemment : " Pourquoi les déficits publics ne se réduisent (-ils) pas ? " Sa théorie, archi-brûlée, repose comme toujours sur la nécessité du déficit des comptes publics pour soutenir la "croâââssssance" ! Il parle, en expert, du coefficient "multiplicateur des dépenses publiques", rapport entre la croissance du PIB et la variation de la dépense publique.

En somme, le pilote gouvernemental en titre appuie la manette des gaz, tire sur le manche, tout ça à fond, pour provoquer quoi ? Une avancée nulle et une vitesse verticale en réduction puis... négative, tout ça en se demandant pourquoi l'avion ne monte ni n'avance plus ? Pire, le vent le fait reculer par rapport au sol, qui se rapproche, malgré tous les efforts techniquement prévus au manuel pour le faire monter ! L'apprenti pilote qui n'a jamais fait le moindre exercice de décrochage avant de monter aux commandes de l'avion "France", ne comprend évidemment rien au pourquoi du comment. Il n'y a qu'à voir ce qu'il raconte dans le poste :




Conclusion d’ECO 2 : Quant au commentateur, économiste écouté, le sieur Raphaël DIDIER, il ignore simplement une toute petite chose : tant que la monnaie est réelle, honnête, de bon aloi et qu'elle est simplement utilisée par tout le monde à égalité de droits et de devoirs, une rentrée future espérée d'un investissement immédiat, même par l'État, est bonne chose, mais quand la monnaie est devenue tellement malhonnête qu'elle en est inexistante, inventée, alors la dépense publique en fausse monnaie ne rapporte que de la... FAUSSE monnaie ! L'hélice ne brasse plus que... du vide ! Et c'est le trou d'air sans aucune possibilité de ressourcement.


3) Dans l’ACTUALITE économique monétaire : ECO 3 :

« L'hélice en drapeau !… »

Cela fait déjà un bon nombre d'années que le groupe motopropulseur de l'avion "France" n'est plus alimenté qu'avec beaucoup de comburant par millions de mètres cubes, et de moins en moins de carburant, même factice, et qu'il en est réduit à ne fonctionner qu'avec quelques millimètres cubes de vapeurs de monnaie véritable. Résultat, le moteur vient de s'arrêter en 2014. L'hélice est en drapeau, l'avion descend, inexorablement. Chaque action du manche à cabrer pour le faire remonter diminue la vitesse, le fait descendre plus vite...

Depuis janvier dernier (2014), la FED sous le gouvernement de Janet YELLEN ne finance plus les découverts de l'État fédéral américain. L'ère des Quantitatives Easings est, au moins en ce moment, terminée. Ce qui se fait aux States est immédiatement ordonné en Europe. Résultat, plus de Q.E. non plus de la part de la BCE ! Et là, c'est carrément "la Guerre civile" au gouvernorat de la BCE, titre latribune.fr du 6 Novembre dernier ! La BCE serait "devenue une poudrière" ? En fait, lieu géométrique des affrontements entre :
- à Gauche les tenants du laxisme monétaire avec, comme mobile du crime, la soit-disant nécessité de financer les états pour qu'ils continuent à faire des déficits dits "publics" en vertu du théorème rappelé par Raphaël DIDIER, au premier rang desquels la France et l'Italie,
- à Droite les tenants de la monnaie saine pour une gestion économique saine et sans déficit comme l'Allemagne.
En somme, Mario DRAGHI est contesté, il le prend de haut, déclare qu'il est le seul décideur. Mais deux gouverneurs allemands de la BCE : le Luxembourgeois Yves MERSCH et l'Allemande Sabine LAUTENSCHLÄGER, poussés par le vent de l'opinion allemande ulcérée, et leur BUNDESBANK (la BUBA) avec Jens WEIDMANN en proue, lui mènent la guerre interne, à outrance et sans quartier.

Dans son édition du 3 NOV dernier, le Contrarien-matin N°547 rapporte ce cri d'alarme d'Alan GREENSPAN, ancien Gouverneur de la FEDERAL RESERVE BANK américaine de 1987 à 2006, durant donc 19 ans sous des Présidents des deux bords officiels : "Le dénouement sera douloureux : achetez de l'Or... " ! Il stigmatise l'évidence soulignée plus haut : "Le programme de rachat obligataire de la FED (QE) qui visait à réduire le chômage et stimuler une croissance économique plus forte, n'a pas atteint ses objectifs ". VLAN !

Conclusion d’ECO 3 : Bref, l'arrêt de l'approvisionnement en carburant inventé n'a fait qu'arrêter officiellement en 2014 un moteur qui s'est déjà virtuellement arrêté depuis... 1965 ! La capacité des états, mêmes totalitaires, et dictatoriaux, à trouver du crédit avec comme garantie cynique la totalité de l'épargne et même de tout le travail, pour les trente ou cent ans à venir, de tous leurs "Citoyens", reste surprenante. Elle l'est moins quand sait ce que je ne cesse de vous expliquer depuis 35 ans, à savoir qu'ils sont maintenant intimement liés, entremêlés, jumelés, emboîtés, dans un coït endiablé avec toutes les banques, dont ils ont organisé la cartellisation oligarchique. Les deux époux mariés pour le pire, l'Économie et la monnaie, ont cru pouvoir vivre d'amour pornographique et de fausse monnaie... en oubliant la nourriture : les peuples. Sans peuple, plus du tout ni de pouvoir d'achat chez les oligarques richissimes, ni de solvabilité bancaire, ni d'état viable !


Ma Conclusion Générale du Jour : sera empruntée en partie, mais corrigée, car basée sur des clichés erronés, à Ludwig VON MISES : Une monnaie saine est essentielle à la LIBERTE. "Elle constitue l'instrument destiné à protéger les libertés civiles des empiètements despotiques de la part des Gouvernements ". Elle est une des Institutions destinées à garantir la PAIX entre les hommes. Elle ne peut remplir son rôle que si elle est concrète, inoxydable, et admise par tous, dans tous les échanges. La monnaie saine, ne peut être que gérée honnêtement en toute transparence. La monnaie saine ne peut exister qu'à côté d'un Gouvernement honnête, transparent, soucieux du BIEN COMMUN. La monnaie ne doit en aucun cas subir la moindre fluctuation de son pouvoir d'achat réel, mise à la disposition, en quantité adaptée exactement aux besoins démographiques et de développements réels de l'économie, de manière à ne provoquer aucun désordre économique comme la croissance, ou son inverse, la récession. Le couple monnaie-économie est comme tous les couples humains, formé de deux entités différentes, ayant une vie différente, pour pouvoir être complémentaires. Une monnaie mal gérée, et même viciée, au pouvoir d'achat fluctuant au gré d'abord des aléas de la vie et des ignorances, puis des volontés d'enrichissements sans cause légitime d'oligarques sans scrupules, anéantit les peuples, dont les malheurs s'accroissent jusque dans des proportions insoutenables. Si je ne suis pas forcément d'accord avec tous les éléments des développements du Contrarien-Matin, par contre, je le rejoins forcément sur ce constat de John Fitzgerald KENNEDY (JFK) : "A vouloir étouffer les révolutions pacifiques  (NDLR : comme celle des 25 Armées, rassemblées en 3 fois, en France, contre la "loi Taubira") on rend inévitables les révolutions violentes " ! La fausse monnaie alimente l'instabilité du monde depuis 1963 et l'assassinat de Kennedy pour le financement des armes toujours plus massivement mortelles. Rappelons-nous que Jean LARTEGUY a écrit un livre que je possède : "Un million de dollars le Viet", prix de revient qu'aucune monnaie saine ne pouvait payer. On nous parle maintenant de navires de guerre sans aucun homme à bord, en somme des drônes géants... Tout cela est, ne peut être que, financé par de la monnaie inventée. Si les allemands décident enfin de déclarer l'euro anticonstitutionnel, toute la pyramide des escroqueries conduisant à la IIIème guerre mondiale s'effondrera. J'en serai ravi ! Car dorénavant, les retombées mortelles de la fausse monnaie sont devenues capables, comme l'ensemble des bombes atomiques qu'elle a financé depuis 1945, de rayer l'Humanité de la carte de la Création et même de détruire la planète en morceaux... DINGUE ! VIVE LA PAIX ! A BAS la FAUSSE MONNAIE INVENTEE ! DROGUE et MORT des PEUPLES...