samedi 6 novembre 2010

Une idée géniale :

La traçabilité des capitaux !...

Le FEDERAL Reserve Board de la FEDERAL RESERVE constituée des 12 Banques principales des Etats-Unis vient de promettre le Mercredi 3 NOV d'injecter au cours des huit prochains mois 600 MILLIARDS de $US de liquidités supplémentaires… Dans la foulée, la BCE promettait, paraît-il, d'en injecter 500 Milliards…

Pourtant les deux injections ne vont pas aller au même endroit, ni de la même manière.

L'injection de liquidités US va racheter des obligations d'Etat US à Moyen et Long Terme. Il s'agit en fait de la contrepartie des prises en pensions d'obligations d'Etat acceptées par les banques américaines depuis 2008, lesquelles vont retrouver ainsi de la masse de monnaie centrale qui leur permettra d'augmenter, bien plus encore, la masse de crédit à l'économie US. Bref, la création de liquidités par la FED bénéficie à l'économie US.

L'injection de liquidités dans l'EUROLAND bénéficiera, elle, aux Pays… dits « émergents » !

Aussitôt annoncée par la FED, cette promesse de liquidités à crédit à fait remonter les marchés secondaires des actions en faisant miroiter des crédits nouveaux aux entreprises ou aux consommateurs, annonçant de futures augmentations des chiffres d'affaires et donc… des bénéfices. NOÊL ! NOÊL ! Crient les pigeons…

Mais… L'Or se maintient à son plus haut juste en-dessous de son cours record de 1.306 $US/Oz. Le baril de pétrole « Crude » voit son prix grimper à son plus haut depuis Mai dernier de 85 $US.

En fait, il y a fort à parier qu'une bonne partie de ces liquidités très onéreuses va servir à refinancer les banques afin de leur éviter une faillite retentissante. On apprend que les banques US ne savent pas mieux où en sont leurs affaires que le CL des années 70's ( dont on connaît la fin lamentable ), quand on lit ce qui suit :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/10/29/la-plus-grande-escroquerie-de-l-histoire_1432927_3232.html

A force d'enchevêtrer les crédits dans tous les sens et de refinancer à coups de Fonds de placements bizarroïdes, les impayés immobiliers et autres, elles en sont arriver à revendre plusieurs fois la même maison à plusieurs banques, ou fonds, divers ! Résultat, plusieurs personnes se croient propriétaires et réclament la même maison déclarée impayée, financée à l'origine par une banque qui ne retrouve plus rien des titres de propriétés et ne les a transmis à aucun de ses « acheteurs » ! Les Juges arrêtent de rigoler et rendent leurs maisons les unes après les autres aux débiteurs-habitants-acquéreurs en attendant que les créanciers retrouvent leurs titres de… créances ! Tout le monde rigole de plus en plus fort, sauf les banques prises en flagrant délit d'escroquerie qualifiée. Les contribuables font la grève du paiement des impôts en attendant les renseignements exigés…

Le seul remède à une telle pagaille est la traçabilité des capitaux. Pourquoi exiger la traçabilité d'un steack mais pas celle de sommes transitant par une multitude de comptes et de porteurs ? Pourquoi n'exigent-on pas  que le crédit créé ex-nihilo par une banque un jour porte son étiquette tout au long de sa transmission de comptes en comptes ? Cela aurait, en sus de permettre à toute la chaîne des agents économiques de savoir d'où vient le crédit et où doivent finir par retourner les remboursements, d'empêcher que les avoirs en banques masquent les magouilles !

Je propose donc officiellement cette idée, qui n'enlève rien à personne et ne peut contrarier que les escrocs, à nos législateurs, et au Peuple, qui sera saisi de cette question par REFERENDUM, s'il le faut.

Car, en matière de monnaie-crédit, chacun a le droit de savoir d'où vient la monnaie produite, par qui et où ! La traçabilité des capitaux, sommes et autres formes d'avoirs de monnaies évitera les effets pervers qui se multiplient depuis des années et même des décennies à l'infini… Elle est aisée à instaurer, par exemple, par un numéro racine référencé économiquement et comptablement, s'agrandissant d'un code ou par multiples, à chaque établissement financier acquérant le crédit d'origine. C'est un principe comptable déjà pratiquer dans la comptabilité clientèle des entreprises, et aussi une pratique monétaire ( numéros sur les billets ). Donc, cela ne poserait aucun problème réel.

LMDM