mardi 28 juillet 2015

L'INAPTOCRATIE nous enferme dans l'Impasse totale :



Pour :

Chroniques reprises, ou citées, aux liens suivants :
-        http://www.midiassurancesconseils.com/Lepilori 
-        Et cætera…


CHRONIQUE économique « FINANCES – VERITES » 
N°151


errare humanum est, PERSEVERARE DIABOLICUM

LOI D'A.D.L. MARTIN D. de M.
basée sur celle de POL GARGAM
valant
INCIPIT PERMANENT :

1) L'économie générale est l'ensemble des échanges de travail, biens et services entre personnes physiques et/ou morales,

2) L'économie financière est l'ensemble des échanges de capitaux entre personnes physiques et/ou morales, exprimés en biens ou en monnaies, lesquels peuvent, ou non, constituer les contreparties des échanges de l'économie générale,

3) L'économie monétaire est l'ensemble des flux de monnaies émises ou détruites, constituant, ou non, les contreparties des échanges généraux ou financiers, et possédant obligatoirement les qualités monétaires requises : d'identité rigoureuse, d'inaltérabilité à l'infini, de fractionnabilité et de fongibilité. La monnaie est toujours concrète sans préjuger de ses représentations abstraites, alors toujours convertibles à 100%.

POSTULAT : Toute confusion entre une économie et les deux autres abolit toute validité au raisonnement exposé de n'importe qui, n'importe où et n'importe quand. C'est la raison des trois parties toujours distinctes de cette chronique.

Mercredi 29 JUILLET 2015

Madame,
Mademoiselle,
Monsieur,


Alors que s'annonce de plus en plus officiellement un mini-âge glaciaire pour 2030, dû à la baisse d'activité du Soleil, donc durable, car notre astre a perdu un quart de sa masse depuis 2 ans, ma vision des choses géo-économiques incluses dans la géopolitique universelle, est chaque jour davantage celle d'un glacier. Le glacier part des Îles KOURILES et se déverse dans la péninsule européenne après onze mille kilomètres de parcours, à la césure des fleuves NIEMEN et DNIEPR. La langue glacée cheminant sur ses moraines casse là. De grands morceaux de glaces se découpent alors et se séparent en morceaux toujours plus petits jusqu'à Gibraltar. Les icebergs se séparent en États indépendants avec la fonte des glaces poussées inexorablement vers le SUD. Ces Icebergs se fractionnent eux-mêmes en glaçons plus ou moins gros ou petits, qui fondent progressivement, menaçant les irresponsables, accrochés à leurs surfaces, d'être flanqués à la baille...

Bref, nous en sommes, en cette fin Juillet 2015, au :


« bankswar (3), épisode iv : où la banquise européenne craque !… »

 

1) Dans l'ACTUALITE économique générale :

« eco 1 : fractionnements horizontaux et verticaux !… »

Les sanctions antirusses font subir à l'UNION EUROPEENE de lourdes pertes économiques et financières par réactions qui ne sont dailleurs pas sans conséquences géopolitiques connexes, notamment pour l'État français sectaro-républicain, par exemple avec la privation de 1,2 Milliard, déjà dépensé, en cas de persistance dans le refus de livrer les deux frégates de type Mistral... HOLLANDE doit, nous dit-on, "prendre sa décision dans les deux ou trois prochaines semaines" ! Tiens, elle n'était donc pas encore définitive ? Sur le site de SPUTNIKNEWS au lien :
Une carte remarquablement claire indique avec précision le nombre d'emplois et de Milliards d'Euros perdus du fait de l'impasse politique piégeant actuellement la diplomatie française : 162.000 emplois et 11,1 Milliards perdus rien que pour la France ! Ceci dans un total de 2,5 millions d'emplois et 109 Milliards € perdus par l'UE entière ! Sous cette compression économique générale inouïe, l'UE se fractionne horizontalement en États redevenus ouvertement antagonistes... Les éleveurs allemands, notamment laitiers, protestent contre le plan d'urgence gouvernemental annoncé en France et les exactions violentes à la frontière du Rhin où 200 à 300 camions furent bloqués ces derniers jours du propre aveu des Français rapporté par Lemonde.fr du 27/07/2015 qui ne manque pas de faire la propagande du Gouvernement. Latribune.fr d'hier 28 Juillet, rapporte que le MIV (Fédération laitière allemande) vient d'adresser une lettre de protestation à LA COMMISSION EUROPEENNE, où ils se plaignent des entraves à la libre circulation au sein du "Marché Unique". La banquise européenne, voulue monolithique officiellement, se fractionne en icebergs qui se heurtent selon les bonnes vieilles habitudes multiséculaires. Hier encore, changeant quelque peu de point de vue, Lemonde.fr au lien :
rapporte les témoignages des agriculteurs français et de leur représentante :
Au cri de " « Qu'ils gagnent de l'argent d'accord. Mais qu'ils nous en laissent » " ils stigmatisent le prix d'échange imposé de "300 euros contre 1 000 litres de lait". Ajoutant : " « Pour un exploitant qui n'a pas d'investissements à réaliser, il faudrait au minimum 350 euros », précise Xavier Chesne, 32 ans, producteur de lait à Gorron et membre du bureau des Jeunes agriculteurs de la Mayenne. Lui, a repris la ferme de ses parents en 2008. « Ils vivaient à deux, moi, je suis seul et j'y arrive pas… Depuis mon installation, je me suis versé 3 000 euros de salaire par an ! ». Lemonde.fr précise encore : « On ne demande surtout pas des aides publiques", insiste-t-il, "on veut être payés pour notre travail. » Lemonde.fr poursuit : " L'accord trouvé le 24 juillet entre les acteurs de la filière, qui établit à 340 euros les 1 000 litres le tarif minimum, ne correspond au mieux qu'au coût de revient, estiment de nombreux manifestants – le prix permettant de payer des salaires corrects serait plutôt compris entre 365 et 380 euros, selon eux. De plus, l'accord porte uniquement sur le beurre, la crème, le lait, les yaourts nature et l'emmental vendus sous marques distributeurs ou premier prix, et exclut les produits destinés à l'export... " Il faut augmenter le prix sans augmenter le coût pour la ménagère, donc mieux répartir les marges. L'agriculteur aujourd'hui fait vivre tous ceux qui sont autour de lui : les coopératives, les banques, les industriels. En dessous, il y a nous. Le résultat financier est proche de zéro, j'ai honte de ce que je gagne » " lâche alors cet éleveur au bord du gouffre moral et financier ! Pendant ce temps, Lemonde.fr rapporte qu' "à 10 mètres de l'entrée de Lactalis, Christiane Lambert, la première vice-présidente de la FNSEA ", déclarait : « Ce qui a déclenché cette mobilisation, c'est la déception née du plan de soutien présenté par le ministre de l'agriculture mercredi. Les 600 millions d'euros de soutien annoncés, c'est seulement 100 millions d'argent frais en réalité et 500 millions d'autorisation à emprunter pour éponger des dettes ». Elle fait alors "remonter", dit le journal, à la géopolitique européenne la nécessaire :  « harmonisation européenne sur le coût de la main-d'œuvre : en Allemagne, la main-d'œuvre dans un abattoir, c'est 14 euros de l'heure ; 20 euros en France ... Outre l'embargo russe, le contexte laitier international aujourd'hui est très dégradé : la Chine baisse ses achats de poudre de 30 %, ça touche nos activités ».

Le fractionnement horizontal en gros icebergs étatiques montre une implication mutuelle avec le fractionnement vertical où les producteurs de tous les secteurs primaires, y compris la presse, sont réduits à la misère, au chômage et au suicide par les intermédiaires et les détaillants qui s'approprient au prix du panier dit "de la ménagère", la totalité des marges. C'est un crime. 

Le criminel est cet Empereur droitiste des années 70's (RPR) qui enfourcha en 1980 le gauchisme (PS), cheval apparaissant alors plus porteur au pouvoir, ce que le 10 Mai 1981 révéla vrai, vient de dévoiler son immense compréhension du problème de la filière viande, encore une fois remise en cause en 2015, cette fois par les éleveurs à viandes et à laits. Au lien suivant : http://www.ifrap.org/agriculture-et-energie/eleveurs-francais-la-politique-publique-paralysee-par-les-denis-et-les-tabous
...également repris sur le Salon Beige de Vendredi dernier 24 Juillet, nous apprenons ce communiqué effarant émanant de ce petit fonctionnaire assis à son bureau du Palais de l'Élysée, dans le fauteuil de Président de LA République et Chef de l'État ; pour satisfaire les besoins des éleveurs sans rien bousculer de toute la chaîne de la viande et du lait, il faut et il suffit, dit-il "que les consommateurs achètent plus cher leurs viandes" ! Au contraire du SB, je ne trouve pas cette percée... désinvolte. Non, je la trouve plutôt très révélatrice de l' "inaptocratie (1)", régime politique aboutissement de la promotion de l'incompétence depuis 1981, dans, pour, et par la fonction publique, dont Sa Majesté Impériale Hollandouille 1ère est un substrat exemplaire.

Conclusion d'ECO 1 : La Jacquerie s'étend, se renforce, et la technique habituelle du saupoudrage de quelques millions ne fonctionne plus. Le problème est plus profond. L'iceberg de l'élevage fond, privant l'économie française de toute production. Les Français croient pouvoir éternellement importer les produits que leur économie ne produira plus d'ici deux à 10 ans. Par pans entiers, le glaçon de l'élevage français provoque le fractionnement et le basculement dans l'océan des grands icebergs étatiques européens. La cause en est la lâcheté gouvernementale française au service de l'idéologie mortelle héritée de 223 ans de ténèbres maçonniques. Le fait de les rebaptiser, dans les livres d'histoire recomposée : "Lumières", ne fait apparaître DE FACTO que la bêtise humaine portée à son plus haut degré par tous les porteurs du virus idéologique de gauche et d'extrême-gauche renforcée de la fausse droite !


2) Dans l'ACTUALITE économique financière :

« eco 2 : fractionnement induit de l'assiette fiscale !… »

Après une période de 63 ans où l'État n'a pas cessé d'augmenter les taxes sur le prix de l'essence à la pompe à due concurrence de l'augmentation de sa consommation, démontrant que sa logique était inverse de celle des gens, le recul est suffisant pour en apprécier le résultat. En 1952, dans le film avec BOURVIL : "LE TROU NORMAND", nous est fournie l'indication que 20 litres d'essence exigeaient 1.204 Francs (anciens), soit 12,04 Francs dits "nouveaux" après 1962. Le prix du litre d'essence commune en 1952 était donc de... 0,602 NF ! Ce qui, rétropolé à partir de l'apparition de l'euro, donne : 0,09177 €. Or le prix de l'essence avec l'inflation et les différents "progrès" et restructurations depuis, s'établit, nous dit-on, à 0,35 € avec déjà beaucoup d'impôt inclus sur la société TOTAL, premier contribuable de France. Le prix à la pompe est d'environ 1,55 € en ce moment pour de la bonne essence SP 98. La majoration par les impôts prélevés à la source (c'est le cas de le dire ! Hi ! Hi ! Hi !) est donc de +1,20 € soit +342,86 % de taxes ! Il est bien évident que l' "élasticité du prix" de l'essence a atteint son point de rupture quand il atteignit il y a peu, 1,92 € ! D'où l'allégement intelligent de la tension fiscale imposée de manière irresponsable avec à la clef la disparition des trois quarts des entreprises appelées : "stations d'essence" ! Nonobstant, la rétropolation sur le prix de 1952 affiche +1.622,oo %, à 1,55 € le litre en ce moment ! A ma connaissance, en 1952 il n'y avait pas la TVA (inventée par VGE), ni la TIPP, et autres taxes, donc cette augmentation est entièrement due aux impôts ! Le site "France-INFLATION" décompose l'oppression fiscale en TICPE CO2, TICPE Région, TICPE Écotaxe, TVA à 20%, le tout aboutissant à 0,98 € au total sur le SP95 à 1,28 € le 26/12/2014.

Toute cette oppression sur les carburants n'empêche pas le Gouvernement de prévoir "l'élargissement de son assiette fiscale", de même sur le gaz, pour étaler une baisse inférieure sur l'électricité des ménages. Toujours la même histoire : faire semblant de diminuer d'un côté pour mieux augmenter de l'autre. Le pauvre Gouvernement ne sait plus comment faire réélire son président en faisant "prendre des vessies pour des lanternes" à la population toujours plus oppressée ? Toujours est-il qu'une nouvelle taxe est prévue dans la prochaine "Loi de Finances dites Publiques" pour 2016, rapportait dernièrement capital.fr citant le JDD, selon lequel, la CSPE qui coûte actuellement 6 Milliards € par an aux oppressés par factures d'électricités téléguidées, soit 15% de leurs totaux, devrait être allégée à 10%, soit de 2 Milliards €. Gageons que ces deux Milliards-là veulent se transformer en deux fois plus, au moins, une fois étalés sur le gaz et l'essence ?... Pourtant, la récente canicule de Juillet a arrêté les TGV Paris-SUD-OUEST durant 3 jours et coupé l'électricité dans l'Ouest de la France ! "Même en Grèce l'électricité fonctionne" notait lecontrarien.com le 2 Juillet dernier ! Et là-bas, il paraît qu'ils ne savent pas oppresser avec autant d'efficacité que Bruxelles et Berlin le souhaitent. Ceci explique sans doute cela...

En France, l'État sectaro-républicain génocidaire, totalitaire outrancier et plus grand "MAC" du monde, sait, lui, oppresser son peuple ! Un documentaire sur ARTE du Mardi 23 Juin 2015 portait à la connaissance d'un large public d'esclaves que le Sieur Hervé FALCIANI a fourni en 2008, à BERCY pour la France, les numéros de comptes de milliers de particuliers chez HSBC Suisse, alors cadre de sa filiale SWISSLEAKS ! On avait déjà connu le listing sous Mitterrand de 5.000 noms... Résultat, Latribune.fr du 23 Juin (Tiens ! Comme par hasard ?) rapportait qu'en 2014, des redressements portant sur 15,3 Milliards € augmentés de 4 Mds € de pénalités avaient donc augmenté de deux Milliards la performance de 2013 à... seulement 18 Mds au total. En 2015, l'État ripouxblicain espère réussir encore un coup important même si, à force, le filon s'épuise depuis 35 ans !? La COUR DES COMPTES note que des risques "pèsent sur les recettes fiscales" déjà en baisse de -6 Mds€ en 2014... D'où sans doute le déploiement de toutes les astuces possibles dans l'art de taxer à outrance, jusqu'ici avec 266 impôts, amendes, taxes et redevances diverses que l'ami Jean-Claude MARTINEZ dénombrait déjà à plus de 400, plus que de jours dans l'année ! Pendant ce temps, Wolfgang SCHAÜBLE, Ministre allemand des Finances, veut contraindre le Parlement français à réformer le Code du Travail, avec à la clef la diminution du SMIG prônée par Christian NOYER, Gouverneur de la Banque de France. Mais les fonctionnaires se voient augmenter de quelques dizaines d'euros sans remise en cause de leurs incroyables "avantages" qui écartent pour eux tout risque de "suicide"...

Conclusion d'ECO 2 : En somme, redistribuant l'oppression fiscale en manipulant les formats des glaçons, le Gouvernement voudrait bien éviter qu'ils fondent ! Tous ces ministres, leurs Secrétaires d'État, leurs "hauts" fonctionnaires et leur Président sont coincés entre la contrariété du fractionnement des icebergs étatiques européens par la multiplicité des filins d'amarrage financiers euro-bruxello-berlinois et la fonte des productions franco-françaises détruites par le "Marché Unique". L'assiette fiscale ne peut que fondre davantage si jamais les éleveurs venaient à obtenir la réduction des marges de la grande distribution, laquelle "rapporte gros" car leurs revenus agricoles, à eux, ne rapportent rien. Vous pensez, avec 3.000 euros par an !? D'où le fait que le Gouvernement ne pense qu'à augmenter le prix à la consommation, ou alors, tant pis pour les éleveurs français non imposables et donc "trucidables à Mercy", donc sans moyen de pression sur leur Gouvernement focalisé uniquement sur les demandes des oligarques qui, eux, payent un MAX, même en Suisse ou ailleurs... L'État veut ramasser TOUT ce que les éleveurs sont EN DROIT d'exiger pour leur travail. CQFD ! C'est la lutte du "Pot de terre (éleveurs) contre le Pot de fer (État)"... Non ! L'État sectaro-maçonnique n'est plus le vôtre ! Si tant est qu'il l'ait jamais été depuis 223 ans ? Comprenez-le enfin...


3) Dans l'ACTUALITE économique monétaire :

« ECO 3 : fractionnement de l'EUroland en cours !... »

C'est là que tous les Peuples d'Europe, dont quelques États seulement traduisent encore les vœux en politique, en arrivent à voir cette évidence que l'entrée GRATUITE (Mesdames et Messieurs, Bonsoir ! Dirait le brave Léon ZITRONE...) en 1999 dans l'EUROLAND, masquait des attractions chères qui devaient le devenir tellement plus en 17 ans qu'elles sont devenues... impayables ! Donc, la Grèce va sortir en 2016-2017, la FINLANDE réclame la sortie avec une pétition suffisante déjà pour le référendum à venir, et le Royaume-Uni aura le sien l'année prochaine aussi. Quand aux droits d'entrées, ils dissuadent toute nouvelle adhésion... Donc l'iceberg EUROLAND se fractionne, superposant ses fissures à celles des économies financière et générale. Au lien :
Vous aurez la confirmation de mes dires depuis tant d'années, appliqués au cas grec :
"13. What led to Greece's economic problems ?
In the decade before the crisis, Greece failed to modernise its economy towards efficiency and productivity gains while the public sector grew at unsustainable levels. After Greece adopted the euro in 2001, it was able to borrow at much lower interest rates despite its deteriorating competitiveness and public finances.
While government spending and borrowing increased, tax revenues – the main source of government income – weakened due to poor tax administration. At the same time, rising wages undermined Greece's competitiveness compared to other euro area countries. Low productivity and structural problems also contributed to the increasing economic difficulties. As a result, Greece's economy contracted and unemployment began to climb to alarming levels.
Greece's reliance on external financing for funding budget and trade deficits left its economy very vulnerable to shifts in investor confidence. In 2009, the Greek government revealed that previous governments had been misreporting government budget data. Much higher-than-expected deficit levels eroded investor confidence, causing the yields on Greek sovereign bonds, which correspond to the cost of borrowing money, to rise to unsustainable levels. The situation worsened to the point where the country was no longer able to refinance its borrowing, and it was forced to ask for help from its European partners and the IMF".

Les banques grecques viennent de rouvrir, sous perfusion à la manière du tonneau des Danaïdes. Elles fonctionnent donc tant bien que mal... C'est la même chose en France où le Week-end du 18-19 Juillet dernier, les clients de FORTUNEO, BPE ou CREDIT MUTUEL de Bretagne ne pouvaient plus faire d'achats sur internet. La GROSSSSSSE excuse fournie fut qu'un "bug" avait empêché les confirmations par codes SMS des autorisations obligatoires. Je me rappelle que dans les années 85-91, une grande banque japonaise siégeant aux Champs-Élysées a fait faillite et fermé, une petite banque privée, la Banque de Gestion privée, a implosé, refusant les autorisations de paiements par CB Visa de ses clients, aussitôt soupçonnés d'être des escrocs, eux qui se voyaient escroqués ! Dans ces conditions, "les gens veulent reprendre le contrôle de leur argent" déclare Hugues LE BRET, cofondateur du Compte-Nickel, ce "compte sans banque" rapportait LE FIGARO.fr le 24 Juillet dernier, ouvert déjà par plus de 100.000 particuliers dans les bureaux de tabac avec tous les moyens classiques, sans frais, avec Carte MASTERCARD, mais sans chéquier ni découvert...

Pendant ce temps le Gouvernement du TEXAS réclamait FIN JUIN, selon Béatrice ROMEE le 8 Juillet dernier sur http://news.yahoo.com (*), la totalité de ses 5.600 barres d'Or, jusqu'ici déposées dans les coffres de... HSBC à MANHATTAN, NEW-YORK City, N-Y. "Cette valeur de 650 millions de dollars US serait mieux en sécurité", déclarait-il effrontément, "à l'intérieur des frontières du TEXAS" ! La nouvelle (*) citait James RICKARDS estimant que "L'État du TEXAS devait prendre des mesures pour anticiper un désastre monétaire certain" ! Il n'est pas le seul au sein de la fédération états-unienne à œuvrer à sa fracturation...

En France, ce sont des petites initiatives de circulations scripturales, parfois vaguement concrètes, à façades locales, qui prolifèrent, baptisées abusivement : "monnaies". Déjà 37 seraient en circulation et 24 en projet, selon LE FIGARO.fr du 28 AVRIL 2015. Un certain "Galais" serait utilisé sur les 54 communes et les 70.000 habitants du secteur de Ploërmel. Les gens, en France se défendent en privilégiant leur enracinement local, comme le TEXAS à l'échelle d'un État.

Conclusion d'ECO 3 : En somme les grands parcs d'attractions monétaires, comme le DOLLAR US-LAND et l'EUROLAND n'ont plus de clients, sauf les malheureux captifs, lesquels tentent de se sauver malgré tout, comme les mulots dans leurs galeries, à l'approche de la tondeuse autoportée. Quant aux États encore gouvernés par de vrais Serviteurs du Bien Public National, ils tentent de sortir leurs moyens et leurs Peuples de ces pièges à... "Cons" monétaires, hypertrophiés et malades agonisants !
 

Ma Conclusion Générale du Jour : Plus que jamais, nous devons assurer aux producteurs primaires l'essentiel de la rémunération du produit. Les transformateurs, transporteurs, conditionneurs, grossistes et détaillants ne doivent pas totaliser davantage de marges brutes que les producteurs dans le prix facturé aux consommateurs finaux. Plus que jamais mon indication précédente à doubler le prix aux éleveurs en divisant le prix final par deux, laissant seulement la différence, en gros 50%, à l'ensemble de la chaîne extérieure à la production elle-même, s'avère pertinente. Et tant mieux si, pour fonctionner honnêtement, la foule des "intermédiaires" est obligée de revenir à des petites entités peu onéreuses au détriment des Hypermarchés Hyper chers en investissements, en personnels, et coûteux en marges brutes. La rentabilité finale de l'ordre de 2% ne doit pas faire illusion ! C'est tout le fonctionnement qu'il faut revoir ! Par exemple, tel éleveur qui vend son veau en toute transparence à 12 ou 14 euros aux consommateurs locaux, de sa production locale, raccourcit le circuit, ne rémunérant que son abattoir et son boucher dans ce prix final, très avantageux aux clients qui économisent ainsi environ 50% sur le prix exigé habituellement à la sortie de la chaîne oligarchique. Comme vous voyez, j'ai raison quelque soit l'angle de vue... De plus, le circuit financier est également raccourci, et la quantité de monnaie utilisée est divisée par deux. Si tout le monde fait pareil, la banque de France redevient solvable avec deux fois moins de monnaie fiduciaire en circulation pour le même actif ! Il n'y a qu'un seul perdant ; l'ETAT, l'État-maquereau, totalitaire, qui refuse de licencier ses 7.600.000 fonctionnaires inutiles constituant son électorat majoritaire depuis 1981. Toutefois, même les enseignants cette semaine seraient devenus anti-Hollande aussi ?... Une amorce de virage salutaire ?




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mercredi 8 juillet 2015

La rébellion des Grecs n'a rien de mystérieux :



Pour :

Chroniques reprises, ou citées, aux liens suivants :
-        Et cætera…


CHRONIQUE économique « FINANCES – VERITES » 
N°150


errare humanum est, PERSEVERARE DIABOLICUM

LOI D'A.D.L. MARTIN D. de M.
basée sur celle de POL GARGAM
valant
INCIPIT PERMANENT :

1) L'économie générale est l'ensemble des échanges de travail, biens et services entre personnes physiques et/ou morales,

2) L'économie financière est l'ensemble des échanges de capitaux entre personnes physiques et/ou morales, exprimés en biens ou en monnaies, lesquels peuvent, ou non, constituer les contreparties des échanges de l'économie générale,

3) L'économie monétaire est l'ensemble des flux de monnaies émises ou détruites, constituant, ou non, les contreparties des échanges généraux ou financiers, et possédant obligatoirement les qualités monétaires requises : d'identité rigoureuse, d'inaltérabilité à l'infini, de fractionnabilité et de fongibilité. La monnaie est toujours concrète sans préjuger de ses représentations abstraites, alors toujours convertibles à 100%.

POSTULAT : Toute confusion entre une économie et les deux autres abolit toute validité au raisonnement exposé de n'importe qui, n'importe où et n'importe quand. C'est la raison des trois parties toujours distinctes de cette chronique.

Mercredi 08 JUILLET 2015

Madame,
Mademoiselle,
Monsieur,


De la conférence de presse de DE GAULLE restée unique depuis ce 4 Février 1965, au REFERENDUM grec réalisé le 5 Juillet 2015, j'ai suivi pas à pas, vue de l'intérieur du système bancaire, toute l'évolution de ces cinq décennies. Je vais vous en proposer une synthèse qui va nous amener très concrètement à mieux saisir toute la simplicité de ce qui se passe actuellement en économie politique.

Pour résumer le propos en cette aube des vacances d'été où les cervelles sont sommées de somnoler dans une béatitude insolée, l'INSEE vient de lancer sur les fils du WEB un communiqué dicté par la propagande sectaire officielle : http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=108 . Je vous le livre en abrégé :
"La reprise se diffuse : Résumé
Au premier trimestre 2015, l’activité économique en zone euro a conservé son rythme de croissance (+0,4 %). Le PIB devrait croître à un rythme comparable au deuxième trimestre (+0,4 %), avant d’accélérer légèrement d’ici fin 2015 (+0,5 % aux troisième et quatrième trimestres 2015), grâce au soutien de la demande intérieure. En moyenne annuelle, la croissance du PIB serait donc de +1,4 % en 2015, après +0,9 % en 2014. La production serait principalement guidée par une consommation des ménages robuste, ainsi que par une accélération de l’investissement productif. La situation sur le marché du travail devrait progressivement s’améliorer, et le taux de chômage se réduirait légèrement. Ceci devrait provoquer une accélération des salaires réels au cours de l’année qui, conjuguée avec une hausse de l’emploi, soutiendrait suffisamment le pouvoir d’achat pour permettre le maintien du dynamisme de la consommation. Sous l’hypothèse d’un baril de Brent stable autour de 65 $, et d’un taux de change dollar/euro fluctuant autour de 1,12, l’inflation devrait augmenter légèrement, à +0,2 % au deuxième trimestre 2015, et atteindre +0,9 % à la fin de l’année. Cette prévision suppose que malgré la victoire du « non » au referendum grec, la stabilité de la zone euro sera préservée".
Moi, je lis ceci : d'un constat truqué pour 2015-T1, une hypothèse optimiste est tirée, sur ordre, pour 2015-T2, suivie d'une affirmation gratuite utopique pour T3 et T4. Le ciel est au bleu horizon avec une consommation soutenue artificiellement à coups de robustes dettes, laquelle ne repart donc pas, entraînant une production à la faillite qu'aucun investissement ne peut plus relancer. Ceci précipite tout le monde au chômage, sauf les parasites de l' "inaptocratie" dénoncée par Jean d'ORMESSON (1). Tout ce ciel bleu vire au rouge du Soleil couchant avec une inflation minimisée à 0,9% qui ramène, mais l'INSEE se garde bien de présenter l'opération, la supposée croissance de 1,4 -0,9 donc à 0,5%, essentiellement due à la hausse des 7.600.000 emplois sur impôts. La France continue sa récession économique dans des conditions propices à sa disparition en tant que puissance internationale...

Le titre de cette chronique m'est suggéré par les événements de ces derniers jours et semaines, prévisibles et prévus depuis 1914, avec son nouvel impôt de guerre basé sur le revenu (IRPP), soit depuis 101 ans et autant de taches noires sur le pelage bleu républicain du dalmatien européen :

 « BANKSWAR, Episode III : la Révolte des grecs !… »

 
1) Dans l’ACTUALITE économique générale : ECO 1 :

« Ep. I : 1914-1968 : une entreprise encore comme les autres !… »

54 ans...

Je lis dans les cours du CAP-BANQUE de 1963 : "Nous sommes des commerçants"... Le travail consiste alors à tenter de faire entrer les "prospects" dans la boutique. C'était difficile car cela impressionnait les gens qui n'osaient pas ouvrir la porte et venir poser des questions au guichet. Le guichet n'était pourtant alors que la simple" banque", c'est-à-dire le comptoir, à l'époque sans aucune protection, aucun sas, vitres extérieures normales, cabine de la manipulation espèces en vitres normales, sa porte vitrée fermée avec une clef basique, pas de caméras vidéos car cela était encore de la science-fiction, un simple bouton d'alarme relié à la police, un pistolet 7,65 automatique dans le tiroir du bureau du directeur...

L'activité consistait :
- D'abord : à recueillir obséquieusement des dépôts en comptes ouverts à des particuliers, à tenter de les stabiliser dans la banque dans des Comptes sur Livrets ou des Comptes à Terme pour des sommes importantes. Pour les commerçants et les entreprises, des comptes courants dangereux pour la banque car leurs soldes formaient novation, avec une ligne autorisable d'escompte. Les chéquiers étaient facultatifs et à la seule discrétion de la banque.
- Ensuite : à utiliser ces fonds reçus sous forme de dépôts ou autrement (en Bons de caisses par exemple), en crédits d'escompte sur bordereau établi à la main par l'employé titulaire de son CAP, en crédits personnels étudiés et visés par l'employé-cadre titulaire de son Brevet professionnel, en revente de devises cotées avec marges, en locations de coffres-forts, en vente de titres cotés à la Bourse des Valeurs etc...

Vous voyez, dans ce bref aperçu, que le métier de banque rapportait très peu, uniquement par des pourcentages faibles sur les emplois des fonds recueillis, sans aucun frais pour les clients en comptes. La banque était à égalité avec tous les autres commerçants et entreprises de tous types : elle devait disposer de la monnaie avant de pouvoir l'utiliser. Mais s'agissant pour l'essentiel de dépôts à vue, la banque spéculait déjà en 1964 sur ce qu'elle appelait : "La LOI des GRANDS NOMBRES". Tout simplement que TOUS les clients ne viendraient pas en même temps retirer TOUS leurs sous... Une règle prudentielle était imposée alors de 35% en réserves obligatoires cantonnées à la Banque de France ! Cela fait rêver en 2015 !...

Conclusion d’ECO 1 : Le Système monétaire passa de 1875 à 1935 de la circulation Or et Argent en pièces, à la circulation de papier-monnaie officiel à cours forcé. Je rappelle que l'UNION LATINE donna durant cette période une monnaie commune à la quasi-totalité de l'Europe y compris la... Russie, basée sur la pièce de 20 Francs françaises de Napoléon 1er (cf. : mes précédentes chroniques du N°1 à 33) ! De 1936 à 1968, le "système" vécut sur cette apparence de similitude entre les pièces frappées et les billets dont le "cours forcé" passait encore inaperçu. Le métier de banque était celui de la "misère en faux-col". Les banques nationalisées en 1946 restaient de droit privé. Elles versaient des dividendes à l'Etat actionnaire, comme, par exemple, le Crédit Lyonnais. Ses employés n'ont jamais été des "fonctionnaires" croûtant sur impôts mais des producteurs privés payant leurs impôts sur la société comme sur leurs revenus individuels du travail, versant des dividendes à leurs actionnaires, dont l'Etat donc, qui s'y habitua benoîtement. IL FALLAIT LE RAPPELER, je crois !? Dailleurs, toutes les entreprises privées nationalisées en 1946 rapportaient des dividendes, raison pour laquelle l'Etat gaulliste les nationalisa... Le malheur est qu'il les plaça dans les mains communistes : chemins de fer, ports, banques, etc. L'irresponsabilité crut sous la couverture politique, progressivement, de 1936 à 1968...


2) Dans l’ACTUALITE économique financière : ECO 2 :

« Ep. II : 1968-1986 : une entrEprise affaiblie !… »

18 ans...  

Après une période de transition de 5 ans où POMPIDOU mourut trop tôt, après avoir eu juste le temps de faire prendre une LOI en 1973 interdisant le laxisme monétaire dont il a pressenti toutes les conséquences désastreuses futures, ce fut l'arrivée en 1974 de l'irresponsabilité politique avec un VGE qui ne supportait pas de travailler avec des gens plus forts que lui. Le déficit public, alors vendu comme étant doté de superpouvoirs multiplicateurs, directement hérités de la doctrine marxiste keynésienne, commença à pourrir les comptes publics et l'économie productive, excédentaire en tout, à l'époque... Le virus MALTHUSIEN nous fut inoculé à ce prétexte.

Ce que l'on appelle de nos jours "l'économie d'endettement" commença à solliciter les banques au-delà de leurs capacités et donc diminua les "réserves obligatoires", débridant de plus en plus largement la pyramide inversée du crédit avec comme clef : le coefficient multiplicateur scriptural de la monnaie-papier légale...

Ce qui devait arriver arriva : en 1985 la Banque de France en faillite sous les trois rapports, fut déconnectée du système bancaire. Tous les règlements inter-banques cessèrent en monnaie officielle. Le fameux siège 33 du Crédit Lyonnais à la chambre de compensation resta vide, comme les autres, dans tous les comptoirs BDF de France et de Navarre. Débarrassées, avec le Ministre des Finances Michel SAPIN, de toute obligation de réserve obligatoire, ramenée à ZERO, les banques se lancèrent "à corps perdu" dans une pyramide inversée de crédits aperçue en 1986 comme une formidable ouverture à des "bénéfices" financiers, que l'on voulait m'obliger alors à croire... illimités.

Conclusion d’ECO 2 : Mais, malheureusement, le facteur multiplicateur était mathématiquement limité. De plus, les mauvaises habitudes prises par les banques de vivre au-dessus de leurs moyens, les amenèrent à une oppression incroyable des clients, rendus captifs par des lois complices au cours des 30 ans qui allaient suivre... L'affaiblissement commença, avec une diminution qui eut dû inquiéter, celle de la solvabilité bancaire dans les trois types de ratios : d'activité, de structure des bilans, de rentabilité brute et finale. L'affaiblissement du système monétaro-financier s'approfondit sans que "les masses populaires" en prennent suffisamment conscience...


3) Dans l’ACTUALITE économique monétaire : ECO 3 :

« Ep. III : 1986-2015 : une entreprise de pouvoir !... »

29 ans...  

L'affaire du Crédit Lyonnais par Wikipédia : "est une affaire politico-financière française des années 1990. Le montant des pertes, qui s'élèvent à plus de 130 milliards de francs (NDLR: 156 Milliards de FF dans ma tête), en fait l'un des plus grands scandales financiers de l'Histoire, au même titre que le scandale du Panama, un siècle plus tôt. Cette affaire a touché principalement, et dans un premier temps, plusieurs filiales du Crédit lyonnais, à savoir : Crédit Lyonnais Bank Nederland (CLBN), Société de Banque Occidentale (SdBO), International Bankers SA (IBSA) et Altus Finance ". Ce trou qui ne devait encore s'afficher plus tard qu'au tiers de celui de FRANCE TELECOM qui atteint 450 Milliards de FF, toujours non réglé en 2015, laissa les français de marbre. A ma grande surprise, ils continuaient à y déposer ingénument leurs revenus, à y laisser leur épargne ! L'Etat compris vite qu'il avait toute latitude. Il "nationalisa" le trou à la charge des impôts et ce fut une banque remise à neuf et en Or massif, dit François GILLES, qu'il livra aux regards incrédules des professionnels, mais indifférents des gens, en général. Les déposants perdirent leurs soldes, les repayèrent en impôts et ne mouftèrent pas, car l'astuce a consisté à les laisser apparaître dans des extraits de comptes sans base réelle ! DINGUE !

C'est là que l'on retrouve en 2015 l'incompréhension des français de la "crise" grecque depuis 2008. Il s'agit bel et bien d'une remise à la charge des Grecs, à l'exemple français du CL, de tous les trous bancaires depuis 1979, soit depuis près de 40 ans ! C'est aussi inouï que d'envisager de payer avec des impôts sur tous, toutes les faillites, de toutes les entreprises ! C'est impossible... Et pourtant, les banques, super-privilégiées, obtiennent cela depuis 1990 !!! L'Islande seule a refusé de marcher dans la manœuvre imposée par la "concertation" européenne, chère à François HOLLANDE. L'Islande s'en est parfaitement tirée, hors l'Europe bruxello-monétaro-bancaire qui, elle, s'enfonce. Nous avons suffisamment dénoncé ici depuis des années, et dans la presse depuis des décennies, ce que Marine LE PEN découvre en 2015 : "l'Europe de Bruxelles est une Secte" où les banques tiennent les politiques par la barbichette... Pendant que les Français, toujours désinformés et drogués médiatiquement, ne voient encore que fort peu l'ampleur de la ponction de leur épargne déjà totalement disparue, comme de leurs revenus futurs pour des décennies, organisée par la BRRD (2), les Grecs, eux, se réveillent sous la piqûre des privations, genre 1968 en France : les banques sont fermées, les marchés financiers aussi, les stocks de médicaments et de nourriture s'épuisent ? Heureusement pour eux, le marché local voir noir fonctionne bien, comme en Italie... Comme en France en 1939-45 et en 1968.

C'est dans cette ambiance délétère que le Gouvernement grec tente, sans remettre en cause l'habitude prise de soutenir les banques, d'exiger le remboursement de la dette de guerre allemande pour payer ce que Bruxelles lui impose de "rembourser". Je trouve cette politique grecque assez lâche finalement. Alors voyons donc la chronologie rapide des faits :
16 Mars 2015 : Relayé par Capital.fr : "Un Ministre grec met en garde contre un éclatement de la zone euro"...
3 Mai 2015 : LeMonde.fr relaye une information aussitôt occultée : "Le Président allemand favorable à des réparations de guerre" ! Tiens, tiens...
19 Juin 2015 : LaTribune.fr relaye : "Grèce : les banques bientôt à court de liquidités ?". Une question orientée façon "bière à la pression au comptoir du bar" bruxellois... Le CONTRARIEN-MATIN fixe les chiffres et avertit : "Si la Grèce fait défaut, cela va coûter 68 Milliards € aux Français... Et ça ne va pas vous faire rigoler !". Ceci toujours à cause du dogme français d'origine contrôlée du renflouement "obligatoire" des banques.
Le REFERENDUM alibi du 27 Juin au 5 Juillet procure un NON utile à TSIPRAS dans son poker menteur avec Bruxelles... La négociation continue et se reporte, nous en reparlerons donc plus tard. Mais je pense qu'elle ne peut se traduire que par une partition en deux de la zone euro : NORD-SUD, dont je vous ai déjà parlé.
29 Juin : LaTribune.fr relaye que "Les banques grecques seront fermées pendant une semaine". Une semaine qui dure encore aujourd'hui après 8 jours et ce n'est sûrement pas fini ! La BRI, "Banque Centrale des banques centrales" avertit, relayée par latribune.fr : "les taux bas alimentent un endettement excessif qui fait planer de gros risques sur l'économie dont la "croissance reste insuffisante"... Claudio BORIO enfonce le clou : "le symptôme le plus visible de ces difficultés est la persistance des taux d'intérêts ultra-faibles. De plus, les rendements négatifs, sans précédent, qu'on observe sur certains marchés, de la dette souveraine, repoussent les frontières de l'impensable", notamment en France, Allemagne, Suisse, Espagne et Portugal pour un total de 2.000 Milliards d'euros !... A ce lien, vous en verrez la précision officielle française : Taux indicatifs des Bons du trésor et OAT . Capital.fr, constatant, comme moi, que l'on est au bord du précipice avec un pied dedans et l'autre ne tenant plus que sur le talon, s'est demandé combien de faillites d'États avait connu le monde ? Réponse : presque toutes les nations du monde, avec en tête l'Espagne (14 fois), la France (10 fois) du 16ème au 19ème siècle ! La Grèce arrive bonne troisième avec 7 défauts de paiements historiques, etc...
30 Juin : Les pressions s'accumulent pour faire chuter le Gouvernement grec et sa "drôle d'initiative référendaire" dénoncée partout comme telle. LaTribune.fr relaye : "Grèce : la BCE et la COMMISSION changent la nature du référendum" !
2 Juillet : La même Tribune.fr explique pourquoi la position de TSIPRAS reste cohérente. C'est bien évident !
6 Juillet : Le communiqué de Jacques MYARD embraye sur la fierté grecque. Il affirme qu'il n'y a "aucune autre solution que d'annuler la dette grecque comme le demande le FMI". Il rappelle qu'en "février 2012, 107 Milliards furent déjà annulés" et que, pourtant, on se retrouve à nouveau trois ans plus tard seulement, avec encore 321,7 Milliards de dettes grecques. Ce qui amène son constat, lequel rejoint le mien depuis 1996 : "La zone euro est une machine infernale" ! Évidemment... Car c'est celle de la lâcheté politique !
7 Juillet : Lemonde.fr relaye : "La BCE maintient les banques grecques sous perfusion" ! Latribune.fr relaye, elle : "Grèce : la BCE durcit le ton, refusant de relever le plafond de l'ELA, réclamant plus de garanties". On parle alors des quotas qui ne sont, DE FACTO, que des plafonds de crédits de l'ordre de 45% des garanties offertes. Rien de bien nouveau pour les particuliers, auxquels les banques ne peuvent pas apparaître objectivement malheureuses...  La rencontre, ce même jour à Paris, MERKEL-HOLLANDE, ne débouche sur rien... C'est encore évident ! Un "EURO-SOMMET d'urgence convoqué par Donald TUSK, Président du Conseil Européen réunit Mario DRAGHI et le Président de l'Euro-groupe Jeroën DIJSSELBLOEM à la suite du résultat du référendum grec. Plus important, me semble-t-il le dialogue téléphonique entre Vladimir POUTINE et F.HOLLANDE à la suite de la baisse des marchés financiers des actions dans le monde et celle de l'Euro, repassant de 1,1345 le 22 Juin à 1,108 le 6 Juillet avant-hier mais encore bien au-dessus des 1,07 du 21 Avril dernier... Rien de bien grave à ce stade malgré la poussée d'adrénaline des médias surexcités. Pourquoi ? C'est de la propagande. Toujours la même : il faut soutenir les banques...


Conclusion d’ECO 3 : Pour ma part, j'ose dire que ce grave défaut grec de 2015 perturbe moins l'Europe que le très grave défaut français de LOUIS XIV à UTRECHT qui ne fut sauvé à l'époque que par le savoir-faire financier de mon ancêtre ! Et c'est de là que la direction du "Tour de France" a osé faire démarrer la célébrissime course cycliste. Serait-ce un pressentiment de ce qui va arriver prochainement à la France et à l'Europe ? Le gros TROU, le "BIG BANG" français est pour bientôt. Le petit cratère grec n'en est que le prémisse certain...


Ma Conclusion Générale du Jour : je vais l'emprunter partiellement à ces extraits de :
 La VOIX de la RUSSIE : EUROPE COLONIE étatsunienne ! Et qui se fait l'écho de ce Journal italien pour dénoncer : l'Europe transformée en colonie par les "maîtres du monde".
"Les Etats-Unis (NDLR : et la Grande-Bretagne, notamment), ne pouvaient tolérer la création d’une union entre la Russie et l'Europe. En créant une confrontation artificielle avec Moscou, ils ont transformé l'UE en une colonie impuissante de Washington, obligeant le Kremlin à se rapprocher d’une Chine de plus en plus puissante", a écrit mardi le quotidien Il Giornale... "Pourquoi l'ont-ils fait ?", s'interroge le quotidien, poursuit SPUTNIKnews.fr. "Il Giornale estime que cela n’a pas la moindre relation avec la peur d’une éventuelle attaque russe... mais qu'en réalité la Russie voulait créer une union économique et politique avec l'Europe, lui livrant ses ressources naturelles en échange de technologies permettant de développer les pays d'Asie centrale, qui avaient fait partie de l'Union soviétique. Ces pays sont également riches en pétrole et en gaz... Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ne pouvaient pas se permettre une telle évolution des événements, car... les Anglais, les Américains et leurs alliés arabes se considèrent comme les maîtres du monde", souligne le quotidien. "La Russie est donc obligée de conclure des accords avec la Chine, qui monte en puissance tous les jours. Quant à l'Europe, elle se retrouve sans gouvernement, sans armée et sans possibilité de prendre ses décisions propres. Elle s'est transformée en une colonie acariâtre remplie de migrants islamiques, et qui risque de devenir bientôt non plus un allié, mais un fardeau, comme on le voit avec l'Italie et la Grèce", conclut le journal. Ce qui m'amène à annoncer son alourdissement prochain avec la France à 5.600 Milliards tout compris dont 2089 Milliards immédiats !
Source : http://fr.sputniknews.com/international/20150630/1016774346.html#ixzz3fHlUNb6E

Pendant ce temps, l'Autriche initie un REFEREDUM de sortie de l'UE à l'instar de la promesse anglaise de Cameron. Bref, tout le monde veut fuir cet ENFER que se révèle bel et bien être l'Union Européenne, dont le caractère de secte apparaît enfin à la lumière crue des faillites multiples empilées qu'elle a conduite de force... CONTRE les peuples ! Leur rébellion n'a donc rien de mystérieux.
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LMDM

1) TRANSMIS par Youssouf DISMAS : "Je vous prie d'enregistrer le dernier mot de notre belle langue française, avec la définition par l'un de ses plus farouches défenseurs: Jean d'Ormesson.

L'INAPTOCRATIE ! 
Un billet d'humeur de Jean d'ORMESSON !!

INAPTOCRATIE : système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs (NDLR : forcément !) en diminution continuelle.

PETITE QUESTION... 
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que, comme l'a dit Margaret Thatcher : "Le  socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine  l'argent des  autres" ! Ou comme l'a dit  Winston  Churchill : "Les socialistes, c'est comme  Christophe  Colomb, quand ils partent ils ne savent pas où ils vont  et,  quand ils arrivent, ils ne savent pas où ils  sont" ! D'où l'invention du GPS : Guide Pour Socialistes ! A l'école primaire des socialistes, on  apprend les 4 opérations :  
- L'addition des impôt,s
- La soustraction des revenus,
- La multiplication des fonctionnaires et des immigrés,
- La division du travail. (NDLR : rebaptisée Taylorisme = esclavage à la chaîne inventé par TAYLOR et mis en application par FORD)
Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs !
Jean  D'ORMESSON "

2) BRRD: Bank Recovery and Resolution Directive = http://ec.europa.eu/finance/bank/crisis_management/index_fr.htm