mercredi 26 septembre 2012

Dépenser ce qu'on aura jamais enterre dans l'esclavage :

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CHRONIQUE ECONOMIQUE « FINANCES – VERITES »
N° 88


MERCREDI 26 SEPTEMBRE 2012



Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Tandis que l'œil du super-cyclone « EURO » nous offre un calme apparent masquant l'aspiration, en coordination avec l'américain « DOLLAR US », de toutes les richesses occidentales vers la CHINE et la Corée du SUD, lesquelles ne manquent pas d'attiser ces tornades en achetant nos vignobles, entreprises, châteaux, avenues, monuments, « marchés » de tout et de rien, je me suis remémoré cette page de l'Histoire de France enracinée dans nos Traditions gasconnes : Lorsque Charles de BATZ-CASTLEMORE d'ARTAGNAN, cousin germain de Pierre de MONTESQIOU d'ARTAGNAN par sa mère, bien mieux introduite à la Cour que son père, rejoint Paris vers 1630, venant du MADIRAN, il emporte dans la poche intérieure de son pourpoint une flasque de la plus ancienne liqueur de vin d'Europe : l'ARMAGNAC. Je suppose même qu'il en but une gorgée au siège de Moëstricht avant d'y mourir au combat. La douceur et l'atmosphère de ce célèbre digestif ont dû le replonger avec délices dans les souvenirs de son Pays natal…

Pour ma part, la dégustation d'un petit verre, lourd, de cristal de Bavière remplit de « La Cuvée du Siècle » (1985) du Château-Garreau de LA BASTIDE d'ARMAGNAC 40240 (1) est un pur délice qui me plonge dans un profond ravissement et transforme n'importe quel dîner, un peu gastronomique tout de même, en un événement mémorable à vie, à la digestion incroyablement facilitée. (2) Son arôme incomparable m'accompagne ensuite jusqu'à mon endormissement pour la nuit et garantit un éveil le lendemain matin en très grande forme.

Mais… vous ayant ainsi placés, du moins je l'espère, dans un état propice à la digestion de mon exposé d'aujourd'hui, revenons à l'arrivée de ce quatrième futur « Mousquetaire du Roi » qui devait, après 14 ans de mérites et d'expériences chez la « Compagnie des Essarts »,  être nommé en 1644, sur la proposition de MAZARIN, en même temps que son ami François de Montlezun, Seigneur de Besmaux (près d'Auch) et futur gouverneur de la Bastille… Les fameux TROIS MOUSQUETAIRES, rendus célèbres dans l'épopée romancée d'Alexandre DUMAS, allaient être quatre ! Trois purs chevaliers, au sens de l'honneur sourcilleux, et au panache incomparable, serviteurs zélés de la Couronne de France, trois VRAIS gentilshommes porte-drapeaux de la civilisation française, qui allaient reconnaître en d'ARTAGNAN le futur CAPITAINE des MOUSQUETAIRES, inné.

C'est ainsi que, dans mon domaine d'aujourd'hui, emporté par le courant de l'histoire désastreuse actuelle, je suis amené à vous parler, me semble-t-il par nécessité, et pour le profit de tous, et surtout des béotiens en économie qui n'y connaissent rien en matière d'économie monétaire, des :

 « TROIS VERITES qui étaient QUATRE !… »

1) BAS ARMAGNAC aux vignobles de 65 Has étendus pour un tiers sur LES LANDES et les 2/3 sur le Gers.
2) Publicité gratuite et personnelle, compliments mérités et sincères de ma part.



1) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE GENERALE : ECO 1 :

« 1ère Vérité… première : »

Lorsque mon épouse se rend au bourg le plus proche… à 5 km, pour y faire ses courses, elle sait deux choses :
1- Il lui faut une quantité de monnaie suffisante préalablement obtenue de nos revenus et disponible en compte bancaire et/ou dans son porte-monnaie (s),
2- Il va lui falloir trouver dans les rayons des détaillants les « biens » désirés, préalablement aussi, disposés à la vente après avoir été, d'abord… produits, puis acheminés jusque-là.

Autrement dit, elle va proposer de la monnaie en paiement de biens et de services jugés par elle, utiles pour la tenue de la maison, notre hygiène et notre nourriture. Il va s'agir d'un échange bien concret de biens préalablement détenus par chacun des deux agents économiques amenés à échanger : le producteur (ou le détaillant) et mon épouse.

A CONTRARIO, si mon épouse arrive sans rien à donner pour chercher quelque chose de concret, l'échange ne se fera pas et elle reviendra bredouille après 10 km Aller-Retour en vélo pour rien… Ou bien, il aura fallu qu'elle bénéficie d'un crédit du producteur ou du commerçant,  inscrivant sa dette sur une « ardoise ». De même, si arrivant avec un bien reconnu dans son sac, ses sacoches ou son porte-monnaie, et d'habitude accepté dans ses échanges ( monnaie ou autre ), elle ne trouve rien de disponible dans les rayons et/ou le coiffeur fermé, elle aura encore fait 10 km A-R pour rien !

Bref, première Vérité élémentaire : si aucun, ou l'un seulement, des deux « agents économiques » ne dispose pas de biens concrets, services ou monnaie, préalablement disponibles, à échanger, l'échange ne se fera pas. Et comment pourrions-nous manger en différé ? De même dailleurs pour le producteur ou le commerçant qui ne serait pas payé « cash » ! ?

Conclusion d'ECO 1 : Donc : L'échange ne peut être que concret ou ne pas être !…   Sauf crédit financier…


2) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE FINANCIERE : ECO 2 :

« 2ème VERITE… première : »

La « FINANCE » commence, et finit, AVANT l'échange concret, rappelé à l'instant, entre deux « agents économiques ».
 
C'est, tout d'abord, le « marché primaire » des capitaux : celui où les épargnants qui renoncent à consommer par l'échange concret de monnaie contre marchandises et/ou services, une partie de leurs revenus, acceptent de « placer » cette « épargne » en obligations d'Etat ou de grands groupes industriels, ou en actions ou parts de sociétés en cours de constitutions (« Tours de tables »).

C'est, ensuite, le « marché secondaire » des capitaux : celui où se rencontrent les épargnants désireux soit de vendre leurs titres de créances ou de capitaux, soit de les acheter aux vendeurs. Un épargnant prenant alors le relais d'un autre, le premier désireux de consommer car ne pouvant plus épargner, ce que peut encore faire le deuxième.

Ces « titres » (Actions ou parts sociales, obligations, warrants, lettres de changes…) véhiculant de l'épargne préalablement constituée à partir de revenus non consommés, représentent, en leur total nominal, ce qu'on appelle la « capitalisation » : primaire et boursière additionnée, principalement. Cette capitalisation suit une production de biens et de services convertis en monnaie et non consommée immédiatement. Cette Capitalisation est donc produite, préalable et disponible, sur le long terme… relayée, pour une part, dans les échanges secondaires des « bourses de valeurs » ouvertes au public, ou dans des échanges privés de parts sociales, ou sur des marchés fermés de type : « salles de marchés » bancaires.

C'est, enfin, le dépôt, plus ou moins stable, chez une banque, un Agent de Change ou un Etablissement de Portefeuille, de l'épargne laissée disponible en compte ouvert au nom de l'épargnant. Ce dépôt permet généralement à l'établissement « tenant compte » de transformer cette monnaie préalablement gagnée et épargnée sous cette forme « disponible » en un crédit de trésorerie, ou à Moyen/long terme, à un emprunteur désireux de gager un revenu futur afin de disposer d'un pouvoir d'achat immédiat. Dans ce cas, la banque prête une monnaie préexistante, préalable et disponible, en opérant, certes, une transformation scabreuse car elle repose entièrement sur une loi naturelle appelée : « Loi des grands nombres », laquelle dispose que, sauf circonstances exceptionnelles, tous les épargnants ne viendront pas en même temps retirer leurs dépôts !… La banque a dailleurs comme habitude professionnelle de « stabiliser ses ressources » à échéances fixées ou moyennes : 15 jours pour les comptes sur livrets, 1, 2 ou 3 mois en comptes à termes fixés, 1 à 5 ans pour les « bons de caisses » etc… Ce qui lui permet de ne faire du crédit qu'assurée de la détention de la provision sur son compte chez « la Banque des Banques » sur des durées comparables aux crédits consentis. Ce qu'on appelle le « portage du crédit ».

Conclusion d'ECO 2 : Donc, jusqu'en 1985, au moins de principe : La PROVISON DOIT ÊTRE PREALABLE ET DISPONIBLE, avant tout placement ou échange financier, ou crédit !…


3) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE MONETAIRE : ECO 3 :

ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM

« 3ème VERITE… première : »

Dans une société « monétarisée », tous les agents économiques, directement ou indirectement recourent à une marchandise tierce comme tare dans leurs échanges.

Dans une société « bancarisée », la marchandise monétaire tierce est remplacée par le recours à des écritures comptables présupposant le transfert de la monnaie véritable entre établissements tenants les comptes des débiteurs et des créanciers reconnus comme tels dans les échanges. Ces transferts s'effectuaient jusqu'en 1986 environ sur les comptes des intermédiaires ( Banques, Agents de changes et Etablissements de portefeuilles ) ouverts chez la Banque des Banques : la Banque Centrale nationale, en France la Banque de France (BDF).

En 1986, ce qui jusque-là était interdit par la loi, fut autorisé d'abord DE FACTO : la monnaie dite « de compensation », c'est-à-dire la somme quotidienne des transferts purement scripturaux entre les banques qui ne transféraient plus rien via leurs comptes à la banque de France, car leur somme totale était devenue insuffisante pour les permettre. Les Banques commencèrent alors à se reconnaître entre elles des comptes croisés dits NOSTRI-VOSTRI. La supposée monnaie échangée d'un compte à l'autre entre banques est devenue alors supérieure à la totalité de la masse monétaire centrale en circulation, soit la somme des totaux des actifs en comptes des banques chez la BDF + le total nominal des billets et pièces officiels en circulation légale. La déconnection des règlements interbancaires de la monnaie ayant cours légal et forcé, mise en circulation par la BDF, date de là…

Dès lors, l'expansion scripturale sans aucune couverture en monnaie légale se trouva débridée. Nous en sommes arrivés l'an 2000, à la fin du XXème siècle, à plus de 95% de la masse monétaire totale sans couverture en monnaie centrale légale ! Les échanges sont devenus contraints et forcés : scripturaux à 98%.

Cètte expansion de monnaie sans réalité préexistante fut en grande partie la conséquence des crédits consentis par les banques à l'Etat-Providence pour, selon mes relevés, environ 70% du total… Les déficits publics annuels répétés ont fini même par faire « sauter les banques » et compromettre en 2008 la continuation des crédits ce qui mettait l'Etat et ses collectivités subsidiaires en faillites retentissantes en même temps que leurs habituels financiers. D'où, dans l'urgence, l'abandon de l'honnêteté comptable des estimations des créances bancaires et le recours accentué depuis 2009 à l'émission supplémentaire de monnaie centrale, elle-même sans couverture en pouvoir d'achat extérieur et à l'heure actuelle à des crédits sans monnaie préexistante de la BCE aux bénéfices des banques afin de les refinancer des crédits qu'elles accordent aux Etats-Providence de l'Euro-Zone en plus en leur laissant exprès un bénéfice financier par les taux différentiels pratiqués. Mais cette technique n'a qu'une seule logique : repousser la date de la faillite générale devenue inévitable ! Car le total de tous ces crédits bancaires dépasse définitivement toutes les capacités de remboursement de l'économie pour… les siècles à venir. Nous sommes donc coincés avec de la fausse monnaie mise en circulation par les Etats et leurs financiers, jamais ni gagnée préalablement ni, pire encore, gagnable dans le futur, surtout augmentée des agios bancaires. L'économie s'appauvrit chaque jour a essayer de rembourser la gabegie de l'Etat-Providence qui ne sert plus qu'à financer le pouvoir absolu des financiers sur les Peuples à tout jamais asservis à la banqueroute, érigée en système monétaire ( cf. : voir ma chronique précédente consacrée à l'anti-monnaie ).  

Conclusion d'ECO 3 : Donc : La MONNAIE UTILISABLE NE PEUT QU'ETRE PREEXISTANTE !… Sinon la LIBERTE fait place à l'esclavage.


Conclusion Générale du jour : La QUATRIEME VERITE… première, est donc que le régime politique dit de « démocratie populaire » revendiqué par les « Républiques », régicide, génocidaire, terroriste et totalitaire en France depuis 1793-1794, revendiquée comme origine, en plus, par un François HOLLANDE dans son discours électoral de VINCENNES, a fini par obtenir ce qu'il ne pouvait éviter après un délai plus ou moins long : l'esclavage du peuple. Donc, ce contre quoi le Peuple doit se battre c'est son régime politique qui permet, autorise et encourage son esclavage. Car un peuple privé de monnaie libre, car préexistante, et obligé de recourir à une fausse monnaie sans aucune valeur concrète, ayant reçu cours légal et forcé par son régime politique, est devenu un Peuple d'esclaves, que l'étranger pille avec la complicité de son gouvernement et de ses représentants, élus sans information ni débat complet, nécessaire et suffisant. La France est devenue en entrant dans l'EUROLAND en 1999, une « République Démocratique Populaire » de type pire que soviétique.

mardi 11 septembre 2012

Vers des JETSTREAMS financiers terrifiants :

Pour :
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CHRONIQUE ECONOMIQUE « FINANCES – VERITES »
N° 87


MERCREDI 12 SEPTEMBRE 2012


Madame, Mademoiselle, Monsieur,

     Les Humains ont un comportement aisément identifiable en raison de leur espèce, à l'instar des autres espèces comme les insectes, ou même de l'autre règne, le végétal. Par exemple, toutes les villes humaines ont en général tendance à s'étendre vers l'Ouest, constat accrédité en sus par les rares exceptions qui le confirment.

C'est ainsi que l'on voit, dans le domaine économique, l'escroquerie dans tous les domaines s'épanouir et croître en revendiquant les dégâts qu'elle provoque comme une avancée « progressiste » :
     1- Dans le domaine de l'économie générale et des sciences physiques en particulier, au cyclotron du CERN, lorsqu'un NUCLEON propulsé à des vitesses quasi-luminiques casse un autre nucléon en 100.000 morceaux de toutes tailles, évaluées en termes d'énergies mesurées dans des « chambres à bulles », ou autres supports plus modernes, tous les « savants » crient aussitôt à la découverte de 100.000 nouvelles particules ! Ils ont tellement provoqué de dégâts particulaires depuis des années qu'à force de les nommer de leurs noms, ils sont tombés à sec depuis longtemps et restent obligés dorénavant de se contenter de numéros dans leurs classeurs informatiques ! Bien sûr, ils sont grassement subventionnés pour faire cet amas de débris atomiques… (cf. : l'excellent livre de Georges CHARPAK : « La VIE à FIL TENDU » aux Ed. Odile JACOBS)  
     2- Dans le domaine économique et financier également, la semaine dernière, Jeudi 6 Septembre, 329ème anniversaire de la mort de COLBERT le 6 Septembre 1683 (le pauvre doit se retourner dans sa tombe), tous les « marchés », tous les « spécialistes », tous les « initiés », tous les « professionnels », tous les commentateurs « éclairés », tous les « journalistes » subventionnés, ont applaudi le génie de Mario DRAGHI qui vient d'appuyer sur le bouton de mise à feu de la « création monétaire de singe (1) » illimitée, créatrice d'autant de « liquidités » que les banques en demanderont pour réescompter chez la BCE leurs « papiers » brûlants signés des « zélus » nationaux gouvernant les Etats de la « bienheureuse » Euro-zone reconnaissants ( dans tous les sens du terme ) leurs dettes contractées pour « financer » leurs déficits dits « publics » qu'ils n'ont évidemment pas le courage de stopper en sabrant dans les dépenses comme le ferait n'importe quel « ringard de père de famille », évidemment « fouettard » pour ne pas dire pire… Le fait que deux conditions à ces explosions anti-monétaires soient requises ne semble pas avoir gâté l'enthousiasme général : 1- Limites aux seuls Etats en voie de retrouver leurs équilibres budgétaires (?) ; 2- Limite à 1 à 3 ans de ces réescomptes.

     Cette fusée, tirée à point nommé, vient, aux dires de tous, de « calmer » « les marchés » bien évidemment « agités » par de vilains spéculateurs misant sur la faillite des PIIGS+F. Bref, la parole géniale du « Maître » ès monnaie de singe aurait ainsi profité du, et amplifié le, calme soudain après tant de « JETSTREAMS » financiers. Cela démontre, au contraire d'un redressement, avec la perspective de futurs vents violents à suivre, en fait notre entrée :

 « DANS L'ŒIL du SUPER-CYCLONE « EURO » !… »

1) « Création monétaire de singe » largement stigmatisée par Fernand CORTES de CONQUILLA sur son site : http://www.midiassurancesconseils.com/Creationmonetairedesinge.htm en grande partie avec (ou sur la base de) mes propres écrits.


1) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE GENERALE : ECO 1 :

« L'ASCENSION de la FUSEE TOTALITAIRE !… »

1919-1936 : Installation du pas-de-tir de la fusée mortelle…

1946 : Mise à feu, après les nationalisations de grande ampleur, promises aux communistes par DE GAULLE via Jean MOULIN afin, sinon de les enrôler dans « LA » résistance gaullienne, du moins de les y associer, avec la création ipso facto de centaines de milliers de fonctionnaires assimilés dans les entreprises d'Etat abandonnées à la CGT comme la SNCF, l'EDF, les Charbonnages, les ports et leurs chantiers navals, les URSSAFs et la fameuse Sécurité Sociale, etc… La France devînt alors le second Pays totalitaire, après l'URSS, sur le continent, bien plus que la Chine d'alors avant MAO… Ces nationalisations n'étaient en rien ni nécessaires ni positives pour personne. Elles permirent au PCF de racketter la France entière au bénéfice de MOSCOU. Premier appauvrissement : le communisme.

1964-1967 : Ce fut le temps du redressement et de la LIBERTE économique, financière et monétaire totale malgré un gros bémol en 1965 et son contrôle des changes resté célèbre pour son « Carnet de change » sur papier filigrané préfectoral émis par les banques, rendu nécessaire par l'attaque sur les réserves de Dollars US de la Banque de France, téléguidée par les USA. Echec de l'attaque ! C'était trop pour ceux qui voulaient voir la France asservie à savoir les anglo-saxons, certains européens et les soviétiques alliés objectivement.

1968 : Dans le contexte géopolitique d'avancée générale du communisme sur le monde, au lancement des chars soviétiques sur le continent européen, répondit en écho la paralysie complète de la France par « les totalitaires », justement ainsi stigmatisés par CDG, sur laquelle régnaient les drapeaux rouges et noirs exclusivement, tous les drapeaux français avaient disparus. Le coup d'arrêt à l'expansion économique fut brutal. L'attaque financière et monétaire reprit de plus belle, nouveau contrôle des changes.

1970 :  En deux ans de temps, comme Promis, COUVE DE MURVILLE, qui venait durant 9 ans de gouverner la politique étrangère de la France (2), réussit à éponger la totalité du passif causé par la vraie « CRISE » celle-là, de 68. La France poursuivit dès lors ses retrouvailles avec la puissance et l'indépendance et parlait haut et fort au monde. Nouvel échec des ennemis…

1973 :  Après le chêne abattu de Jacques FAIZANT et d'André FROSSARD, Georges POMPIDOU meurt à son tour en laissant la France sans un sou de dette, indépendante, souveraine, et se payant le luxe de changer les derniers dollars échangeables entre Banques Centrales, contre de l'Or de Fort KNOX, avant l'effondrement du dollar-Or, pilier du système de change mondial. La France vécut alors ses derniers moments d'une économie dite de plein emploi (3), où malheureusement, une proportion grandissante d'emplois deviennent des emplois de fonctionnaires et de quasi-fonctionnaires ( caisses dites « sociales », par exemple ).

1976 : C'est la tourmente monétaire déclenchée par les ETATS-UNIS, la mise en place d'un « serpent monétaire » de flottement des monnaies européennes dans le fameux SME (Système Monétaire Européen), conçu comme un îlot de relative stabilité dans le système général de change… toujours basé sur le USD. C'est aussi la tourmente géopolitique avec les menaces d'invasion de l'Europe de l'Ouest par l'URSS qui, après un sommet VGE-BREJNEV chez le Premier polonais, détourne ses chars de l'objectif de l'Allemagne fédérale vers la Tchécoslovaquie… L'économie française est alors secouée par les mobilisations communistes des grandes masses populaires logées dans les grandes entreprises d'Etat. VGE est traîné dans la boue sur des sujets pourtant techniquement valables, positifs, favorables, comme les avions dits « renifleurs de pétrole ». Depuis ce furent les satellites US qui firent ce travail pour le bénéfice des USA… Comme par hasard.

1981 : C'est l'appropriation de la France par le communisme le plus dur qui soit. C'est aussi la saisie-arrêt sur nos avenues et nos entreprises, notre stock d'Or, nos réserves de changes, nos châteaux et domaines par les Arabes et leurs pétro-dollars impayés car inventés par les banques étrangères aux USA et surtout en France, appelés : « xéno-dollars » et même plutôt couramment dits « Euro-dollars » car émis en Europe, pour les besoins européens d'importations diverses, sans aucune couverture en vrais dollars US et ce jusqu'à… 30.000 Milliards de USD ! (cf. : voir mes chroniques précédentes, notamment N°1 à 31, comportant mon « HISTOIRE de la MONNAIE »)

1988 : MITTERRAND se fait réélire sans avoir fait campagne malgré 4 dévaluations du Franc, les saisies arabes, puis celles des Japonais qui saisissent les châteaux, les pillent honteusement… pour payer leurs motos et autres appareils de photos. C'est le commencement de la dégringolade économique générale sous la double oppression du « secteur public » grandissant et des faillites nombreuses d'entreprises dépressantes.

Conclusion d'ECO 1 : 2012 : L'économie générale française, satellisée par l'Europe, faute d'énergie économique productrice, et sous le poids des dépenses publiques devenues majoritaires (52% officiellement), voit son orbite descendre fâcheusement, laissant prévoir un « splash down » absolument majestueux dans l'océan historique des Nations disparues…
 
2) Le livre de Maurice COUVE de MURVILLE : « Une politique étrangère 1959-1969 ». Citation extraite du livre : « La volonté, c'est celle d'être soi-même l'artisan de son destin - autant qu'on le peut, et on le peut bien davantage qu'on ne le croit communément. C'est de ne s'en laisser imposer ni du dedans, ni du dehors, ni tout simplement par l'incident du jour. C'est de pratiquer une politique délibérée, voulue précisément, que l'on définit soi-même. Se laisser imposer sa politique, c'est d'ailleurs être assuré de recueillir, de chaque action, les seuls désavantages. »
3) Le PLEIN EMPOI est caractérisé par un chômage total égal ou inférieur à 2% de la population active productrice (hors les fonctionnaires). Ce chiffre est alors défini dans les manuels d'économie comme étant un « chômage dit de frottement ». Nous sommes à 4,5 millions ( DOM-TOM compris, lesquels sont oubliés par le Gvt AYRAULT ) avec une perspective de plus 500.000 officiellement en 2013 soit à peu près 20% de la population active productrice !



2) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE FINANCIERE : ECO 2 :

« Le CREDIT ILLIMITE aux GENTILS-MEMBRES de l'EURO !…»

Alexandre DUMAS, alors criblé de dettes financières, poursuivant, en son château de PORT-MARLY, ses fêtes rabelaisiennes à crédit, donna l'exemple, repris plus tard par notre célèbre acteur Jean MARAIS, d'offrir du champagne aux huissiers venant le visiter… Pour payer, il devait développer un style, aujourd'hui resté célèbre, où les descriptions pléthoriques des personnages, des sites et des actions, augmentant le volume des mots par milliers, augmentait du même coup son revenu payé « aux mots » par l'éditeur ! C'est le cas notamment de son célèbre roman en six volumes chez NELSON : « Le COMTE de MONTE-CRISTO ». Rêvant de pouvoir enfin payer ses dettes, il inventa en même temps le fameux « CREDIT ILLIMITE » ouvert chez le banquier DANGLARS qui permit à Edmond DANTES de se venger en faisant… SAUTER LA BANQUE et conduire au suicide le « baron » auto-proclamé, personnage complètement passé sous silence dans les films récents tirés du roman.
 
Nous y voici donc : les déficits publics français qui s'apparentent à un « Crédit illimité » depuis 35 ans, ont d'abord fait sauter « les banques » avant de faire « sauter La Banque des banques » devenue entre temps : « centrale européenne » et, en plus, sous les trois rapports, comme la Banque de France en 1985 :
1- Extérieur : les réserves de changes de toute la zone euro ont été vidées par les déficits extérieurs français aux deux tiers depuis 5 ans !
2- financier : impossibilité d'obtenir plus de crédit de l'extérieur et de l'intérieur,
3- monétaire : les banques  même cartellisées, ont sauté et ne peuvent plus être maintenues en vie qu'en salles de réanimations (les salles de marchés), par la fausse monnaie inventée par la BCE au plan intérieur à la « zone »… C'est là qu'intervient le crédit illimité de la BCE pour relayer le crédit illimité des banques en faillites retentissantes à répétitions qui s'apparentent à un réacteur nucléaire en train de « diverger » = exploser.

Conclusion d'ECO 2 : Le Crédit illimité en fausse monnaie évite donc provisoirement le suicide aux barons auto-proclamés de LA Banque à l'ingénierie financière arrivée au bout du bout de tous les bouts… des possibilités comptables, pourtant truquées depuis 2009, pour satisfaire la boulimie des apprentis Comtes de MONTE-EUROPE. N'est pas MONTE-CRISTO qui veut…


3) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE MONETAIRE : ECO 3 :

ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM

« La RESISTANCE à la FAUSSE MONNAIE OFFICIELLE !… »


C 'est Lundi matin 10 Septembre 2012 que tombe alors la grande nouvelle que mes lecteurs de partout et les auditeurs de http://radio-Silence.org connaissaient déjà grâce à mes analyses personnelles, lesquelles s'en trouvent confirmées, et Ô ! Combien !
Je lis sur Capital.fr :
« BERLIN DOIT CHANGER… ou alors SORTIR de la ZONE EURO : déclare Georges SOROS  » sur REUTERS TV à… VIENNE !
Rien de moins.
Confirmant qu'à l'instar de la France, l'ensemble des économies européennes satellisées « filent vers une LONGUE dépression » et donc l'implosion « douloureuse » de la « construction européenne », il affirme que « l'Allemagne doit oublier son obsession de l'austérité… pour devenir le moteur du développement d'une politique de croissance, d'une union politique avec partage des coûts à la clef, acceptant ainsi le prix à payer du leadership ou… S'EN ALLER avec un arrangement à l'amiable » ! Il en rajoute même une couche épaisse en affirmant que : « la zone euro sans l'Allemagne pourrait être plus compétitive en terme d'exportations et assurer le service de sa dette de façon moins coûteuse avec », tenez-vous bien : « un euro latin plus faible », et alors arrive la confirmation de mes hypothèses : « emmené par… la France » !

Pour ANGELA MERKEL qui vient d'adopter un jeu scabreux de « laissez-faire la BCE », c'est foutu, c'est le « coup de grâce dans la nuque » ! Car un euro dévalué et des crédits illimités monétisés par la BCE couvrant les  déficits publics chroniques des PIIGS plus la France, tout cela aux frais de l'Allemagne définitivement « comme prix de son leadership », cela ne passera pas auprès des Allemands… Donc, selon moi, la Cour Constitutionnelle de KARLSRUHE va dire le droit sous très peu de semaines : « l'EURO n'est plus constitutionnel en Allemagne » et « l'Allemagne doit reprendre son indépendance monétaire et économique ». Probable qu'elle va entraîner avec elle les pays alliés traditionnels de la zone Mark comme la Pologne, l'Autriche et d'autres…

Conclusion d'ECO 3 : Nous allons tout droit, du fait de la résistance allemande à la fausse monnaie, faussement « européenne », vers une partition en deux de la zone euro et la dévaluation très vite de « l'Euro du Sud » dont la Banque Centrale sera peut-être à Strasbourg (France), histoire de sauver la face d'une Europe qui ne se déconstruirait pas pour autant… en apparence. En fait, en 12 ans, le résultat sera le même qu'aux USA après 76 ans, avant le déclenchement de la « Guerre de sécession ». Tout va plus vite de nos jours…


Conclusion Générale du jour : C'est que les FAITS sont têtus ! Et la recherche d'une croissance pour redonner de l'énergie aux moteurs surendettés des satellites, encore alourdis de dépenses publiques toujours non réduites, en espérant éviter ainsi la spoliation fiscale des habitants de l'Europe du Sud, pour assurer la survie des régimes républicains aux abois, dicte sa LOI : séparation de corps, sans séparation d'esprit, mais en vue d'un divorce futur lourd de conflits amorcés, comme l'histoire américaine de 1785 à 1861 nous l'enseigne pourtant. JAMAIS une MONNAIE UNIQUE entre des Etats divergents n'a empêché les conflits : au contraire !