vendredi 26 août 2011

Maîtres et serviteurs...

CHRONIQUE ECONOMIQUE « FINANCES – VERITES »
N° 62

24 Août 2011


Madame, Mademoiselle, Monsieur,  Auditeurs de http://www.Radio-Silence.org , dans ma dernière chronique N°61 du 10 Août, je vous ai parlé du SIDA économique et social. Maintenant je vais vous parler CRÛ ! Nous ne sommes plus malades, nous sommes morts, morts en tant qu'hommes libres, majeurs, souverains de nos vies. Nous subissons maintenant le pire régime politique possible, celui de la tyrannie, celui de :


« L'ESCLAVAGE OFFICIEL !… »


1) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE GENERALE : ECO 1 :

« MAÎTRES et SERVITEURS !… »

Tolstoï est dépassé… Les 7,6 millions de « maîtres » subalternes directs, indirects, discrets ou officiels, leurs « maîtres » supérieurs hauts fonctionnaires, les « Sages » dirigeants politiques consacrés par les urnes comme les osties sortant des ciboires, toujours si souriants, si gentils, si attentionnés, de la Nomemklatura, ont dépassé depuis 25 ans ce concept archaïque du trajet, où le maître fouette aussi bien son cheval que son serviteur. Le grand art actuel consiste à entretenir l'illusion de la liberté chez leurs esclaves en achetant leurs complices les « maîtres » appelés fort justement : « fonctionnaires », puisqu'ils font fonctionner la machine infernale oppressante et que l'ami des souffrants Loïc LE RIBAULT qualifiait de « Fonctionnâtres ».

C'est ainsi que nous voyons parader les ministres sortant de l'Elysée et leurs « hauts fonctionnâtres » sous l'œil souriant et complaisant des pseudos « journalistes », gourmands des sourires, ce matin encore sur BFM TV, d'une Ségolène « ROYAL » déclarant que les bénéficiaires du « bouclier fiscal », et donc des chèques de ristournes du Trésor Public depuis 4 ans, devraient rendre l'argent au Trésor Public. Elle ajouta même, sous-entendu, qu'ils achèteraient alors une relative clémence provisoire en attendant l'inévitable enfer fiscal auxquels elle les voue. Et elle recueillait facilement l'assentiment de tous les complices médiatiques du système socialo-soviétique dominant l'Occident, l'Europe et la France. Elle fait partie des socialo-soviétiques de gauche pour lesquels les ponctions dans les poches travailleuses ne sont jamais assez lourdes. L'ancien « Patron » soviétique Georges MARCHAIS déclarait même qu'il ne voulait rien laisser aux esclaves, acceptant cyniquement de profiter personnellement du « système » de désespérance des « masses »… Ce matin, ce que je regardais, c'était : « LA PRAVDA » en direct, avec ses « speakers », et surtout ses « speakerines » calibrés…

Ainsi, le fait de contraindre par la force tous les non fonctionnaires à vider leurs poches de leurs revenus et épargnes disponibles est un dogme socialiste qui ne souffre plus aucun frein ni même remise en cause. Les non fonctionnaires n'ont aucun droit sauf d'être volés par leurs maîtres : les fonctionnaires. Lesquels maîtres, au fouet monétaire centimétrique implacable, servent leurs dirigeants pour garder leurs privilèges de « maîtres ». Ils n'ont évidemment pas la moralité d'un BEN-HUR… D'ailleurs le « Petit Père du Peuple » (J. CHIRAC) n'a-t-il pas déclaré officiellement qu'aucune morale ne devait passer par-dessus les lois votées par ses frères trois points dans un « Parlement » où il est devenu impossible de parler librement ?

On vit ce matin le défilé des ministres socialo-soviétiques de droite souriants à l'énoncé des prochaines ponctions « inévitables » sur le pauvre peuple laborieux et esclave, tandis que les « riches » du pays tentaient d'acheter leur tranquillité depuis 3 jours en réclamant eux-mêmes leur propre taxation à condition qu'elle reste modérée. De toutes façons, le vol total des personnes privées les plus riches de France ne permettrait pas le renflouement des finances publiques, sauf partiellement et très provisoirement. Alors, tout le monde sera taxé avec le souci socialiste de rendre l'impôt alourdi non létal. Voilà le contenu enfin dévoilé du fameux « PLAN ORSEC » sarkozyste annoncé le 11 Août pour la fin du mois. Ce plan « ORganise les  SECours » à l'ETAT-PROVIDENCE socialo-soviétique, et fasciste au sens propre de la définition mussolinienne, CONTRE les travailleurs non fonctionnaires qui, eux, sont réduits à l'état d'espérer toucher un salaire généré par leur travail, que l'Etat ne leur laissera que diminué de ses ponctions sans cesse alourdies. Ceux qui luttent encore contre le prélèvement fiscal systémique et systématique « à la source » sont lourdement pénalisés de majorations pour retards de paiements s'ils n'arrivent pas à payer dans les temps imposés, après avoir touché ce qu'ils pouvaient encore… C'est bien l'esclavage cela quand même !

Aucune des vraies « réformes » nécessaires n'est évoquée. Voyez-vous dans les entreprises en difficulté le PDG décider d'aller voler dans la poche de toutes les personnes extérieures à l'entreprise les sommes nécessaires au renflouement de ses comptes en faillite ? Oblige-t-on, par gendarmes si nécessaire, les actionnaires à se saigner à blanc pour souscrire une augmentation de capital rendue nécessaire par la gabegie du PDG et de ses cadres qu'il est interdit par leur loi de spolier de leurs rentes et prébendes quand bien même il seraient remerciés ? Non, les comptes doivent être remis en ordre par de réelles économies, des recettes honnêtes, c'est-à-dire non contraintes, et nouvelles, doivent être trouvées ou l'entreprise doit fermer. Voyez-vous l'Etat admettre de devoir FERMER ? Voyez-vous l'Etat et ses collectivités subsidiaires « solliciter » de la bienveillante compréhension des travailleurs une « souscription » libre pour tenter de faire une partie de l'effort en augmentant le capital social ? Voyez-vous, en somme, les maîtres et leurs cadres dirigeants proposer de licencier une partie notable du personnel des maîtres fonctionnaires subalternes pour tenter de renflouer le navire qui coule en complément de l'effort de souscription des travailleurs esclaves ? NON ! L'ETAT continue à vivre aux dépens des esclaves sans remettre en cause aucun des privilèges des fonctionnaires ni son « surpoids ». Les esclaves paieront ou crèveront, la belle affaire, n'est-ce pas ! ?

J'avais ici prévu de vous parler du Code d'Hammourabi ( plutôt : HAMURAPI), recueil des plus anciennes lois écrites trouvées. Lequel fut réalisé sur l'initiative du roi de Babylone, Hammourabi, vers 1730 avant Jésus Christ, soit il y a 3741 ans… Ce texte ne répond pas à l'acception légaliste du droit républicain (Codes français), mais correspond plutôt au droit jurisprudentiel (Common law britannique) : il recense les arrêts de justice du roi. Le Roi règne en s'efforçant alors de régler les conflits entre les individus sans jamais s'y impliquer ni comme percepteur ni comme pourvoyeur de fonds... Mais à quoi bon ! ? La clef de notre problème actuel réside dans le constat d'évidence que la pseudo « République » en vigueur, le pire des régimes politiques, a déjà engendré, comme prévu, la tyrannie depuis 30 ans. Et là, le « système » socialo-soviétique en vigueur s'implique, lui, toujours à fonds : il prend tout en ne laissant que l'illusion, et ne redistribue que ce qu'il ne prend pas d'abord pour lui-même. Le « système » coûte plus cher que ce qu'il apporte de service et ceci sans aucun bénéfice pour le Peuple. C'est un CANCER. Il n'y a plus de Justice.

Conclusion : Dès lors, l'espoir du peuple ne réside plus que dans une seule brèche possible : refuser de payer un centime d'impôt avant que le système ne soit mort. C'est donc la révolte à la Gandhi où la NON VIOLENCE est bien plus forte que la violence. Esclaves ! Cessez de travailler et de payer dans un système où les entreprises sont autant de percepteurs du « système », ce qu'on appelle l'oligarchie. Troquez entre vous et ne déclarez plus rien. Ne payez plus rien sauf le prix du produit à votre Prochain, sans taxe aucune pour aucun parasite. C'est le seul espoir. Couper les vivres au « système » ! Jésus-CHRIST à dit : « Il suffit de dire NON » !


2) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE FINANCIERE : ECO 2 :

« L'ESCLAVAGE FINANCIER !… »

C 'est l'esclavage par les « AGIOS ».  

La sommation des « agios » financiers dépassait déjà l'ensemble des capitaux empruntés publics et privés il y a 30 ans ! De plus, et je vous en ai déjà parlé dans mes chroniques précédentes, ils dépassaient même, à eux seuls très largement la masse monétaire en circulation et ceci rien qu'en France. Ce qui fait que les banques ont collectivement fait faillites multiples et donc cartellisé leur « système » après avoir marginalisé la Banque Centrale Nationale. En somme, elles ont dire « Merde » à l'Etat en 1986 ! Elles ont pris le pouvoir après avoir vu la BDF faire faillite en 1985.

Quand ces « AGIOS » réclamés aux centimes près par les créanciers dépassent non seulement l'ensemble de la monnaie disponible mais également les capitaux empruntés, cela démontre que nous avons affaire à des SHYLOCKS, à des vampires qui transforment leurs prêts en moyens de vous tuer après vous avoir pressés comme des citrons. Ce sont des usuriers de la pire espèce celle des gangsters, des mafieux, des sadiques. Quand, en plus, le régime politique qui devrait vous protéger non seulement les aide, eux, et vous enfonce, vous, dans l'obligation d'emprunter en vous reprochant d'en mourir, nous avons affaire à une mafia qui ne veut qu'une seule chose : asservir les Peuples.

Comme certains auditeurs, stupéfaits de ma crudité de langage qu'ils qualifieront peut-être même de cruauté voire de délire justifiant mon incarcération en asile psychiatrique, je vous indique ici un lien vers un discours bien plus dur que le mien et « qui appelle un chat, un chat », Max Keiser clame :  

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZlDnbSuet2Q

 « This is a war. This is World War III. This is the new war using financial derivatives. And the objective is to preserve the speculative rates given to the Wall Street bankers of zero percent »… Et j'ajoute le maximum de pour cents sur les dos publics et privés, comme autant de coups de fouets et de biopsies IN VIVO de livres et de livres de chair !…

L a plupart des Etats occidentaux et le Japon sont en faillites, nous dit Pierre LECONTE qui ajoute : « Cette  fois-ci, avec leurs faillites avérées, l'on s'approche de la fin du système monétaire européen et occidental. Les vaines tentatives pour dissimuler cette situation font long feu les unes après les autres. Ni le pseudo « sauvetage » de la Grèce et de la « monnaie unique européenne » sans réforme structurelle de la zone euro, ni le relèvement de la dette publique US sans coupes drastiques dans les dépenses publiques, ne changeront l'évidence que les politiques monétaires et budgétaires irresponsables menées depuis des décennies, par les banques Centrales et les Etats concernés, ont abouti à un endettement jamais atteint dans l'Histoire, à la récession économique généralisée provoquant un chômage de masse débridé ».

Dans une relation des plus pertinentes, Adrian ASH (24hGold : bullionvault.com), nous rappelle la formidable leçon d'un des plus grands « défauts » ( = faillite d'Etat ) de l'histoire, celui de l'Angleterre d'EDOUARD 1er : « Il fut vaincu par le Roi de France PHILIPPE IV « LE BEL » en 1294. Voulant sa revanche, il s'allia à des ennemis déclarés de la famille des Valois comme les banquiers RICCARDI de Toscane. Philippe IV qui tenait les affaires « ROIDEMENT » confisqua alors tous leurs biens en France, ce qui les empêcha de prêter quelque « trésor de monnaies concrètes » que ce soit à EDOUARD 1er. Bien vu… Mais EDOUARD chercha du secours financier chez les FRESCOBALDI, cette fois de FLORENCE, lesquels devaient être fort mal remerciés en 1311 par son fils et successeur, mais passons. Ces banquiers connurent donc presque deux décennies de prospérité sur le dos de la Couronne d'Angleterre qui leur concéda, obligée, le commerce de la laine. On rapporte que déjà ( il y a donc 7 siècles ) leurs conditions de prêts très agressives (agios élevés !) leur permettait potentiellement de couvrir toute la dette publique anglaise de l'ordre de 150.000 Livres tournois. Ils laissèrent donc EDOUARD faire faillite en 1340 avec une dette de DIX FOIS ses revenus annuels ! On assista alors à la toute première « crise » internationale de la dette qui entraîna alors les faillites bancaires des PERUZZI et des BARDI : 1343-1346. Le paradigme de Carlo CIPOLLA qui implique que l'excès de crédit destiné à consolider des situations économiques non viables aboutit à la faillite des créanciers dès lors que les débiteurs dilapident le crédit dans des opérations sans contreparties économiques certaines ». C'est ce que le dicton américain actuel énonce de la manière suivante : «  A new dollar after a bad dollar become a new bad dollar ». Ce paradigme se vérifie donc avec la « crise de liquidités » des années soixante dix, couverte par un afflux de crédits sans base monétaire par des banques piégées, aboutissant à la crise des « Pays émergents » de 1982 puis à la « crise » des faillites publiques résultant de politiques irresponsables en 2008-2013. Le « système » est devenu à ce point cartellisé que les banques et les Etats dépendent tellement les uns des autres, qu'ils s'entendent pour agioter les privés à des taux usuraires de l'ordre de 20% l'an tandis qu'ils se renvoient les balles à 3 %, se soutenant discrètement  à zéro pour cent ! Les Rois médiévaux devaient eux payer du 14%, du 20%, voire du 40% et en monnaie sonnante et trébuchante, eux !… J'ai dailleurs parlé dans mon histoire de la monnaie de la sinistre année 1295 en France.

L'année 2011 en France voit la France la plus exploitée avec des taux de plus de 4%, de tous les Pays notés encore AAA. La France socialo-soviétique de gauche et de droite rassemblées par SARKOZY n'est donc pas rose et ne « vaut pas son pesant d'Or » comme le souligne un article du MONDE du 22 Août…

Notons au passage, qu'hier 23 Août, j'apprenais, comme vous sans doute, avec un sourire narquois que le malheureux « Président » de STANDARD & POOR's Mr Deven SHAMALE est remplacé, valeur 12 Septembre par un arrivant de la City Bank Mr Douglas PETERSON. Saluons le courage suicidaire de celui qui a osé tenter de clamer au monde la Verité en abaissant la note des USA. Ne doutons pas que cette note revienne «  à la normale » sous peu… Comme disait Guy BEART : « Il a dit la VERITE, il devait être exécuté » ! Pendant ce temps, on s'en serait douté, les Britanniques refusent la taxe Sarkozy-Merkel qui est donc mort-née…

Conclusion : Les monstres bancaires, comme étatiques, s'entendent au XXIème siècle sur le dos du « Bon Peuple » ravalé au rang d'esclave de l'antiquité. Les fonctionnâtres disposant, eux, du rang subalterne de citoyen manipulé, manipulant les esclaves, pour le compte de l'Oligarchie sectaire. A tout prendre, je ne les envie pas ! Allons, un peu de courage : démissionnez !


3) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE MONETAIRE : ECO 3 :

ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM

« L'ESCLAVAGE ANTI-MONETAIRE !…  »

Un vieil adage proclame que : « Toute faute avouée doit être à moitié pardonnée ».

Malheureusement les fautifs socialo-soviétiques franco-européens n'avouent aucune faute commise par eux mais seulement la vérité d'évidence que proclame Jacques DELORS: « L'Euro et l'Europe sont au bord du gouffre » ! Rien moins que le père, écouté de sa fille candidate à la présidentielle 2012, il ajoute que les Etats-membres n'ont que le choix de coopérer ou de transférer encore plus de pouvoirs à l'Union » ! Socialo-soviétique déjà, tout ce monde politicien de gauche et de droite allié, veut carrément ressusciter l'ex-URSS. Comme si la sommation des dettes consolidées allait changer quoi que ce soit au ratio incontournable : DETTES sur MASSE MONETAIRE, lequel restera de toutes façons toujours aussi impayable. Mais ils veulent justifier l'injustifiable : l'abandon de toute souveraineté de la France et du peuple français.

Dans ces conditions, la question posée par Thomas DI LORENZO et reprise par 24hGold le 23 Août, hier : « La FED est-elle un traître ! ?»,  jette une clarté crue sur la statue de la monnaie qui change la Vénus de MILO en vieille décharnée et vérolée à faire peur. Encore un qui a dit la vérité et qui est exécuté : le Gouverneur texan Rick PERRY. Il a osé déclaré dans un discours de candidat républicain à l'investiture pour la Présidence des USA que « l'impression massive de billets par la FED était un danger pour l'économie et un acte de trahison » ! Bigre… Aussi sec plus personne ne le soutient.

C'est que, l'article 3 de la Constitution originelle des Etats-Unis d'AMERIQUE qualifiait de trahison toute aide ou confort à des ennemis fusse par simple procuration. Ce qui condamnait Abraham LINCOLN, lequel fit donc modifier ladite Constitution pour réduire la trahison à la seule critique de son gouvernement ! Pourquoi ? Parce qu'il s'est mis à faire la guerre aux Etats du SUD pour les empêcher de regagner leur indépendance ! Lui et ses généraux étaient donc tous des traîtres au sens initial de la Constitution. Je note pour ma part que c'est pour empêcher l'hémorragie d'Or et d'Argent pour le trésor nordiste que déjà le NORD fit la guerre au SUD dont les ressources minières étaient supérieures. Notons encore que l'existence du dollar fédéral, monnaie unique de la fédération créé en 1785 n'a pas empêché cette guerre civile 75 ans plus tard !

Bref, Rick PERRY a soulevé un lièvre de taille : c'est bien l'impression de billets en masses illimitées qui a permis les deux guerres mondiales de 14-18 et 39-44 en sus de la guerre de sécession et de la post guerre dite « froide » depuis 45. Sinon aucune de ces guerres n'aurait pu être menée en monnaie sonnante et trébuchante de masse insuffisante pour payer les armements et les soldats. C'est donc sans l'accord des Peuples, contre eux et dans le but de les asservir que l'avalanche de monnaies dématérialisées a en outre enrichi les puissances bancaires et d'armements ! Lorsque KENNEDY est assassiné, aussitôt la reprise des dépenses d'armements pour le VIET NAM est financée par les banques indépendamment des possibilités du trésor.

Là-dessus, grâce à la FED les Présidents des USA, comme leurs suiveurs européens avec la BCE, sont en mesure de conduire des guerres sans le consentement des Parlements et des Peuples et même contre eux, donc de se conduire en dictateurs ! Ceci est dailleurs illustré par le Patriot act aux USA et les modifications continuelles de la Constitution française sans l'avis, ni encore moins le consentement, des deux Peuples.

Quand Alan GREENSPAN (LE TRIBUNE d'Hier 23 Août) crie que « si les Etats-Unis vont mal en ce moment c'est la faute à l'Europe », il n'a pas tort non plus ! Je dispose de toutes les preuves, dont je vous ai déjà donné de larges extraits dans mes chroniques précédentes, que les banques commerciales, actuellement soutenues par les Banques Centrales européennes et la BCE surtout, ont créé des masses inouïes de faux dollars US en comptes ouverts à Paris p.e. depuis 1970 environ. On les a appelés les euro-dollars ( dollars créés en Europe par des banques européennes ) bien qu'ils s'agissaient plus précisément de xéno-dollars et pour l'essentiel destinés à « payer » nos factures pétrolières à des prix insensés imposés par le cartel de l'OPEP, dont Harold WILSON, souvenons-nous en à tout jamais, se solidarisa ipso facto après la découverte de pétrole britannique en Mer du Nord ! C'est donc bien les banques européennes qui imposèrent aux USA de créer des contreparties économiques à plus de 30.000 Milliards de faux dollars inventés en Europe et dont un solde introuvable de 9.000 Mds de $US ( 9 Trillions ) fit scandale au Sénat américain il y a peu !

Résultat : tandis que l'objectif du LIBOR est de se rapprocher de zéro, objectif servit par l'émission de quelques Milliards de FS par la BNS récemment, l'EURIBOR, lui, grimpe allègrement, renchérissant les agios sur l'Europe continentale…

Conclusion : Quelle qu'en soit l'excuse, l'émission totalement débridée de monnaie fiduciaire entraînant à son tour une émission encore plus illimitée de monnaie scripturale à déconnecté totalement les peuples de toute possibilité de freiner leurs gouvernants dans la poursuite de leur mythomanie et, plus grave, de leur mégalomanie qui relègue « le DITACTEUR » de Charlie CHAPLIN au rang d'apprenti naïf.