mercredi 25 avril 2012

Pour radio-silence.org

CHRONIQUE ECONOMIQUE « FINANCES – VERITES »
N° 79

Mercredi 25 AVR 2012

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Comme les VRAIES QUESTIONS angulaires de la SITUATION de la France et des Français ont été éludées durant une campagne électorale qui aurait justement dû veiller à les traiter en profondeur et complètement, et que beaucoup d'âneries ont été proférées en sus, je pense que mes efforts de clarification des ratios financiers et monétaires qui découlent de la VERITE des chiffres de 1998 à 2009 inclus, devraient vous aider à mieux saisir la situation actuelle en 2012. Et donc à mieux comprendre comment le choix qui reste à ceux qui croient encore à ce système politique est réduit : « Bonnet blanc et Blanc Bonnet » avec la certitude de se faire manger tout cru dès 2013 et même dès la mise en place du MES le 1er Juillet qui va enlever au gouvernement français toute indépendance dans ses choix budgétaires à tous niveaux. Le dernier levier du gouvernement va lui être enlevé des mains… Et du coup tout le « programme » électoral tombe à l'eau quel qu'il soit !… J'espère vivement ici réussir à vous redonner votre indépendance de jugement et aussi le moyen après chaque année de statistiques futures de comprendre la VRAIE SITUATION des choses. Voici donc la suite promise la dernière fois des mes :

 « SIMPLES CALCULS… TRES POLITIQUES (SUITE) !… »

Lien vers l'écrit avec tableau sur : http://www.radio-silence.org/Sons/2012/LMD/pdf/lmd20120425.pdf
Lien direct vers :  http://www.echodufrioul.eu
Liens vers "relations" reprenant la chronique :
http://www.midiassurancesconseils.com/Lepilori
http://www.cncombattants.org :


1) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE GENERALE : ECO 1 :


« Capacité d'épargne nette des ménages !… »

Comme je vais être un peu aride sur la suite en ECO2 et 3, pour la plupart des gens, je vais me contenter ici de vous raconter une histoire simple :

Hier j'ai répondu à un sondage HARRIS, et avant-hier à un sondage CSA. J'adore répondre à ces sondages, car si mes réponses n'engagent que ceux qui y croiraient, par contre, les questions qu'ils posent sont révélatrices des soucis de ceux qui gouvernent ou de ceux de l'oligarchie qui nous exploite et de la manière dont ils cherchent comment nous pomper nos revenus et notre patrimoine à leur dévotion.

C'est ainsi que j'ai lu une question : « Vous reste-t-il encore une capacité d'épargne après avoir payé toutes les dépenses contraintes ?  ». Hein ! ? Elle est bonne celle-là ! Ma réponse fut : « NON » ! Ainsi donc l'oligarchie économique et bancaire  plus, sans doute aussi, le gouvernement, se demandaient s'ils ne pourraient pas encore nous prendre un reste de monnaie quelque part : soit en augmentant les prix, soit en augmentant les taxes, les impôts, ou tout à la fois ! ?…

Eh ! Bien, non, il ne nous reste déjà rien, et il ne faut pas compter sur nous pour payer toutes les gabegies tolérées, encouragées, ordonnancées, par les oligarques et leurs représentants dans les administrations publiques qui ont pris, malheureusement pour eux, l'habitude que « la Société a de l'argent et qu'il suffit de racketter la « société civile » pour équilibrer leur gabegie » ! C'est fini, n.i. ni !

Conclusion d'ECO 1 : Il faut donc ne rien laisser dans les banques et discuter les prix partout !


2) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE FINANCIERE : ECO 2 :


« RATIOS FINANCIERS Consolidés ! … »

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=bilan%20de%20la%20banque%20de%20france&source=web&cd=1&ved=0CCMQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.insee.fr%2Ffr%2Fppp%2Fbases-de-donnees%2Fdonnees-detaillees%2Fasf%2Fasfservices%2FASF_131DD26.xls&ei=Vi6ET7quHMSL8gOKnuyyBw&usg=AFQjCNGNfvJwKl5Teh73HxVzVrE41Vwmug&cad=rja

1) Voir le tableau mis en valeurs par moi-même en annexe à la fin de la présente concernant les IMF.


Tout d'abord le fameux ratio de solvabilité première, celui des FONDS PROPRES rapportés aux totaux des bilans pour l'ensemble des Institutions Monétaires et Financières (IMF) de France :
Rappelons que le ratio minimum obligatoire du fait des accords jusqu'à BÂLE II était de 8% et qu'il est de 9,5% souhaité, mini 9% depuis Bâle III :
1) Capital et réserves / Total des bilans :
              En 1998 :                                            en 1999 :                                  en 2009 :
210,3 / 3265,3 = 6,44% ;                  245 / 3603,6 = 6,8% ;             454,7 / 7656,7 = 5,94%
Stricto Sensu, on voit que le ratio est inférieur aux minimas, et chute en 2009 au lieu de progresser…

2) Capital et réserves + Autres – Non ventilés d'Actif comparables / Total des Bilans :
En 1998 :                                             en 1999 :                                  en 2009 :
555,2 –279,9 / 3265,3 = 8,43% ;    673 – 372,4 / 3603,6 = 8,34% ;   1.762,8 – 1.247,1 / 7656,7 = 6,73%
Etendu aux croisements avec d'autres formes d'actifs et de passifs, éventuellement assimilables sous réserves d'examen des contenus, à des soit-disants Fonds Propres, on voit que les IMF tiennent le ratio avec une apparence excédentaire, donc dans les règles, mais chutent en-dessous des 8% en 2009… Rappelons que ces fameux 8% datent des années MITTERRAND ! ! !

Ensuite, celui des reconnaissances de dettes inter - IMF en comptes croisés :
Titres de créances possédés à + ou – 2 ans + OPCVM monétaires + titres / ceux dûs, en  France :
En 1998 :                                      en 1999 :                                  en 2009 :
546,9 / 604,6 = 90,46% ;                  576,5 / 660,5 = 87,28% ;             1.017,3 / 1.575,8 = 64,56%
On voit ici que les IMF françaises s'endettent toujours plus de toutes manières possibles… Toujours le plongeon en 2009 !

Puis, celui des CREDITS en France + chez autres Etats,  rapportés aux dépôts :
Crédits nationaux + Autres Etats / Dépôts :
En 1998 :                                                en 1999 :                                          en 2009 :
1.804 + 634,4 / 2105,5 = 115,8% ;        1.915,5 + 740,2 / 2.270 = 118,0% ;      3.509,9 + 1.882,6 / 4.318,2 = 108,7%
On voit ici que l'ensemble des Crédits accordés dépassent les dépôts, donc qu'il y a une fuite des dépôts - créés par les crédits - hors zone française…

La part des administrations publiques dans les financements sous formes de Crédits ou autrement, rapportée à l'ensemble financé français, est de :
En 1998 :                                              en 1999 :                                          en 2009 :
327,6 / 546,9 + 1804 = 13,9% ;        312,4 / 575,5 + 1915,5 = 12,5% ;         355,7 / 1017,3 + 3509,9 = 7,9%
On voit ici que la part des financements réservés aux administrations publiques par les IMF plonge également en 2009. Pourquoi ? Parce que les IMF ont de plus en plus de mal à se financer elles-mêmes entre elles comme on le relève ci-dessous :
En 1998 :                                              en 1999 :                                          en 2009 :
796 + 141,1 / 2350,9 = 39,9% ;        853,9 + 132,3 / 2.491 = 39,6% ;         1.486,5 + 343,2 / 4.527,2 = 40,4%

Et que la part du secteur privé dans ces mêmes financements est maintenue sur la période sous revue :
En 1998 :                                              en 1999 :                                          en 2009 :
887,3 + 65,4 / 2350,9 = 40,5% ;        941,6 + 81,4 / 2.491 = 41% ;         1.827,4 + 119,8 / 4.527,2 = 43%

Conclusion d'ECO 2 : Pourquoi avoir ainsi rappelé les ratios 1998-2009 ? Tout simplement parce que l'on voit bien que c'était uniquement le système financier qui entrait en « crise », pas l'économie ! D'abord le ratio des fonds propres sur le total du bilan se dégrade montrant que le « système » des crédits faisant les dépôts prend trop de volume par rapport (ratio) aux Fonds propres. Ceci malgré un endettement interbancaire croissant qui ne contrebalance pas la fuite des dépôts donc… des ressources du « système ». Le monde financier n'arrive donc plus à financer les besoins d'endettements, par ailleurs croissants, des administrations publiques et, même, raréfie leurs financements. Le « système » maintient par contre son financement personnel et celui de l'économie. Mais, on voit bien apparaître en 2009, la perpective noire d'un « CREDIT CRUNCH », c'est-à-dire d'une diminution drastique du financement de l'économie pour 2010-1012. Bref, on voit bien pourquoi les banques se font tirer les oreilles depuis 3 ans pour arriver au ratio exigé d'elles par la réunion de Bâle III. Plus le moindre reste de possibilité de se financer avec le système habituel depuis 35 ans. Le système financier arrive au bout du bout.


3) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE MONETAIRE : ECO 3 :

ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM

« La MONETISATION de la DETTE PUBLIQUE Française !… »

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=bilan%20de%20la%20banque%20de%20france&source=web&cd=1&ved=0CCMQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.insee.fr%2Ffr%2Fppp%2Fbases-de-donnees%2Fdonnees-detaillees%2Fasf%2Fasfservices%2FASF_131DD26.xls&ei=Vi6ET7quHMSL8gOKnuyyBw&usg=AFQjCNGNfvJwKl5Teh73HxVzVrE41Vwmug&cad=rja

1) Voir le tableau mis en valeurs par moi-même en annexe à la fin de la présente concernant la BDF.

Je vous rappelle ci-dessous la pure et simple soustraction livrée la dernière fois entre le poste d'Actif des « Avoirs en Or » et celui, au Passif, du « Capital et réserves » de la BDF, pour la dernière année du Franc 1998, la première année de l'Euro 1999 et l'année 2009, la plus récente du tableau livré par l'INSEE, en Milliards d'euros :
                            1998                        1999                              2009
6,5                            -6,0                            -10,6

L'évolution de la masse monétaire M1 (Pièces et billets en circulation) a suivi une courbe en augmentation du simple à plus du triple sur la période sous revue, tout en diminuant en % du total du bilan. Voici les chiffres et le ratio au total du bilan de la BDF :
En 1998 : 45 Mds€ soit 38,1 % ;  en 1999 : 49,3 Mds€ soit 32,1% ;  en 2009 : 153,7 Mds € soit 30,1%.
Notons au passage qu'en 2002, comme je l'ai déjà signalé dans mes chroniques précédentes, la masse monétaire émise par la BDF a plus que doublé sur un an seulement ! La monnaie fiduciaire est une DETTE de la BDF.

Les RATIOS de structure de la BDF nous amène aux constats suivants pour la période sous revue :

1) Capital et réserves / Total des bilans :
              En 1998 :                              en 1999 :                                      en 2009 :
24 ,2 / 118,1 = 20,5% ;              34,2 / 153,5 = 22,3% ;                70,6 / 510,1 = 13,8%
Stricto Sensu, on voit que le ratio de plus de 20%, bien meilleur que celui des IMF, se détériore grandement en 2009 déjà… Mais ce n'est qu'une apparence :

2) Capital et réserves + Autres – Non ventilés d'Actif comparables / Total des Bilans :
En 1998 :                                      en 1999 :                                  en 2009 :
33,1–22,2 / 118,1 = 9,22%; 42,6 – 20,7 / 153,5 = 14,3%;  96,4 – 110,6 / 510,1 = -2,8%
Etendu aux croisements avec d'autres formes d'actifs et de passifs, éventuellement assimilables, sous réserves d'examen des contenus, à de soit-disants « Fonds Propres », on voit que la BDF a des FP, stricto sensu, négatifs en 2009, alors qu'ils s'étaient améliorés de 1998 à 1999.

Examinons maintenant l'ensemble du Passif « non ventilé géographiquement » moins l'ensemble de l'Actif similaire, augmenté de l'actif Or :
En 1998 :                                 en 1999 :                             en 2009 :
78,1 / 53 = 147,4% ;       91,9 / 48,9 = 187,9% ;          250,1 / 170,6 = 146,6%
On voit ici que le PASSIF strictement monétaire excède l'actif monétaire et par conséquent que la BDF finance son Passif monétaire avec du crédit, sous une forme ou une autre, accordé aux IMF et aux administrations publiques, le secteur privé n'étant pas financé par la BDF du tout ( soldes négligeables ). Donc la masse monétaire a pour contrepartie près de la moitié en dettes des administrations publiques et des IMF ! Ce sont les dettes des « banques » et de l'Etat plus les collectivités locales qui garantissent pour partie la masse monétaire, le Capital et les FP de la BDF…

Nous allons comparer maintenant l'ensemble des CREDITS en France + chez autres Etats,  rapportés aux dépôts à la BDF :
2) Crédits nationaux + Autres Etats / Dépôts :
En 1998 :
31,5+0,7+32,9 / 33,9+5,2+0,8= 163,1% ;
en 1999 :                                                                             en 2009 :
52,9+17,6+34,3 / 27+27+7,6 = 170,1% ;                               165,1+77,1+97,4 / 85,1+62+112,9 = 130,6%
Ce ratio corrobore le précédent et nous voyons que l'ensemble des crédits dépasse initialement de 70 % les dépôts pour financer la masse monétaire ou disons, la justifier. Ce ratio s'améliore en 2009 mais le principe reste à 31% environ…

La part des administrations publiques dans les financements de la BANQUE CENTRALE NATIONALE (BDF) sous formes de Crédits ou autrement, rapportée à l'ensemble financé, est de :
En 1998 :                                              en 1999 :                                          en 2009 :
4,6 / 65,1 = 7,1% ;                                 4,1 / 61,6 = 6,7% ;                               35,9 / 260 = 13,8%
On voit ici que la part des financements réservés aux administrations publiques par la BDF double en 2009 par rapport à 1999.
Notons au passage que les positions politiciennes de Marine LE PEN prétendant que la Loi de 1973 aurait empêché la BDF de financer les administrations publiques sont honteusement fausses, dictées sans doute par son entourage d'incapables ou délibérément orientés d'obédiences maçonniques !?…

Conclusion d'ECO 3 : Il apparaît donc que la BDF a triplé la masse monétaire en contrepartie partielle des crédits accordés aux IMF et aux administrations à tous les niveaux. Le Capital net est devenu négatif dans le total général des opérations non ventilées géographiquement.


Conclusion Générale :  Les IMF, que chacun réduit généralement au vocable de « Banques », ont donc, sur la période étudiée 1998-2009, trouvé à réalimenter leur base monétaire d'expansion de leurs bilans par la technique : « Loans Make Deposits » (Les Crédits font les Dépôts) auprès de l'institut d'émission : la Banque Centrale Nationale (BDF). A ce prix le « Credit Crunch » (affaissement de la masse de crédits distribués aux administrations et à l'économie) ne s'est pas produit. Cependant, la BDF a été entraînée à augmenter un peu trop sa masse de crédits en contrepartie d'une émission monétaire fiduciaire qui a triplée, rendant ses FP négatifs ! Nous avons bien eu affaire en 2008-2009 à un risque systémique du monde financier avec à la clef la perspective d'un effondrement de l'économie privée de sa drogue : la monnaie-crédit. Pour ma part, je considère qu'il fallait remplacer la monnaie-crédit des banques par la monnaie fiduciaire sans agios financiers pour ses utilisateurs, laisser se réduire le monde bancaire à sa seule fonction d'intermédiation dans les échanges et redonner à l'Etat la haute main sur une monnaie redevenue saine, même si, dans un premier temps, la BDF aurait vu son bilan hyper gonfler. Car il était alors appelé à se dégonfler au fur et à mesure que l'économie aurait retrouvé sa santé au fil de 6 à 9 ans comme je l'ai démontré par ailleurs depuis 2006. Cela exigeait cependant le retour au Franc immédiat, à la SOUVERAINETE PLEINE ET ENTIERE du Pays, opérant alors des comptes extérieurs excédentaires durant 6 ans, de même à l'intérieur, et des réductions drastiques de dépenses publiques exigeant des reclassements dans le privé de plusieurs millions de fonctionnaires sans autre forme de procès. En cas de refus les laisser sur le carreau… De toutes façons c'est comme cela que tout va finir mais malheureusement pour la totalité, ce que mon plan cherchait à éviter.

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