vendredi 7 novembre 2008

BRAS de FER à TROIS

La manipulation a réussi au-delà de toute espérance.

Le résultat des variations médiatiques sur le thème de " La Crise ", est une psychose amorcée dans le public qui se traduit par une baisse significative de la demande de crédit de la part aussi bien des entreprises que des ménages.

Du coup, les banques doivent faire face à une perte prévisible de leurs bénéfices d'exploitations dès 2008. Pour maintenir leur rentabilité collective, elles réagissent en cartel par l'augmentation collective de leurs agios sur les crédits à la consommation, comme encore davantage sur les immobiliers, lesquels chutent encore plus que le reste. Encore une fois, soulignons qu'il ne s'agit pas du tout d'une raréfaction de l'offre de tous ces types de crédits mais d'une baisse importante, c'est nouveau, de la demande desdits crédits !

Il est donc à craindre que les entreprises soient " punies " bien plus encore que les ménages par des conditions d'octroi de crédits renchéries. Les banques doivent s'efforcer de rembourser les refinancements obtenus car sinon elles tombent sous la coupe des états… Quant aux Etats en question, ils vont, eux aussi, se voir infliger des coûts en augmentation sur les financements qu'ils ne cessent de solliciter tous les ans en contrepartie de leurs déficits et de leur endettement résultant en constante augmentation, faute de recourir aux augmentations d'impôts ! Rappelons encore une fois que l'autre solution pour les états consiste, comme tout un chacun, à diminuer drastiquement leurs dépenses !…

C'est donc bien un bras de fer à trois entre, les entreprises qui rechignent au crédit mais ne trouvent plus de financement sur le marché primaire sous forme d'augmentations de capital par exemple, et les banques qui rechignent à leur fournir par la collecte en OPCVM de fonds que les consommateurs retirent pour ne plus recourir au crédit non plus. Entre les Banques, les consommateurs, les entreprises et les mammouths étatiques, c'est à qui va réussir à tirer son épingle du jeu eu dépens des autres ! Il est malheureusement à craindre que l'entente mutuelle évidente entre les Etats et les banques finisse par infliger à l'économie un " coup de froid " glacial : les ménages comme les entreprises se trouvant alors obligés de payer en impôts ce qu'ils auront refusé de payer en agios aux banques ! Et la boucle sera bouclée comme toujours aux dépens des petits, des contribuables sur-sollicités ! L'avenir est sombre… Evidemment du courage étatique rendrait de la vie à une économie et une société moribonde… Hélas, rien ne le laisse entrevoir…

Source : Communiqué reçu de la Banque de France ce Vendredi 07/11/2008 :

Enquête auprès des banques sur la distribution du crédit - France - 3e trimestre 2008

Crédits aux entreprises : face à une demande perçue en fort repli, net resserrement des critères d'octroi au 3e trimestre. Les banques s'attendent au maintien de cette configuration au 4e trimestre, sans nouvelle aggravation.

Crédits aux ménages :

* consommation : critères d'octroi inchangés face à une demande perçue en recul assez sensible. Pour le 4e trimestre, nouveau recul attendu de la demande et perspective d'un léger durcissement de l'offre ;

habitat : poursuite du resserrement des critères d'octroi dans des proportions modérées face à une demande à nouveau perçue en forte baisse. Pour le 4e trimestre, la quasi-totalité des banques anticipent un recul de la demande et une large majorité d'entre elles prévoient de durcir leurs critères d'octroi.




Avec le traducteur Voila, lisez enfin les journaux étrangers !

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