dimanche 6 avril 2008

Le centralisme bureaucratique bruxellois dérègle nos horloges

L'annuaire des marées édité annuellement par le S.H.O.M. ( Service Hydrographique et océanographique de la marine ) affiche les horaires en heure légale d'hiver française. D'où sa recom-mandation d'enlever une heure en hiver, et deux heures en été, aux heures légales courantes afin de se rapprocher au mieux des horaires naturels suivis par la Manche et l'océan atlantique qui submerge deux fois par jour nos 120 Km de côtes landaises si prisées des touristes, par exemple. L'imprudent qui ferait ses calculs de marées sans corriger correctement les données administratives se tromperait de deux heures dans la vitesse des courants de marées qui varient, rappelons-le, de 0 à… 15, voir 20 Miles Nautiques par heure (NM = 1,852 Km) et dans la hauteur de l'eau dont le marnage va de 1 à 11 mètres, des plus basses " mortes eaux " aux plus hautes " vives eaux " ! Il risquerait alors sa vie et celle de ses enfants... Quant au navigateur maritime, il raclerait le fond du port ou resterait planté sur l'Estran… Tous ces petits calculs de marées sont, en effet, très riches en péripéties aventureuses… Et dangereuses !

Si, en matière maritime, nous disposons donc de tables éditées pour nous aider dans nos calculs et guider ainsi nos nécessaires précautions avec les mouvements d'un océan qui s'étend d'un Pôle à l'autre, par contre, personne, à notre connaissance, n'édite de tables des LUX ! Elles seraient pourtant bien nécessaires à tous ceux qui veulent protéger leur famille, comme eux-mêmes, des rayonnements solaires. Alors que, depuis 20 ans, le Soleil connaît une activité d'une force jamais égalée depuis 5 siècles qu'il est observé scientifiquement, que ses rayonnements dans tout le spectre des fréquences sont propagés trop souvent par des gerbes de feu de 75 millions de km - qui perturbent fortement les ondes radios et détruisent des satellites ! -, soit la moitié de la distance qui nous sépare de lui, personne n'est invité à craindre de s'y exposer à nu sur les plages !… La connaissance des heures correspondantes à sa plus grande hauteur sur l'horizon et donc au minimum de réflexion vers l'espace, de ces rayonnements

(mesurés en LUX)

fortement nocifs, tous absorbés par la surface et nous-mêmes, pourrait éviter suivant nos remarques plus de 100.000 cancers de la peau, le plus douloureux, par an ! Les 30 années futures seront remplies de malades dont les souffrances seront insupportables… Sachant que la hauteur du Soleil est la plus élevée sur l'horizon à MIDI (au lieu d'observation) et qu'elle monte de 46° à 76° puis redescend à 46°, de 10 heures du matin à 14 heures fin Juin, tandis que l'incidence des rayonnements subis se maintient durant ces quatre heures à plus du double de ce qu'elle est en-dehors de ces heures, on voit qu'il est du plus haut intérêt pour notre santé, et surtout celle des plus fragiles, comme les enfants, de connaître avec précision l'heure exacte du lieu occupé…

Donc, il faut connaître le méridien du lieu. Sachons, par exemple, que sur les côtes des LANDES ( environ moins -1° à moins -1° 30' de longitude Ouest ), il y a donc environ moins -5 minutes horaires sur le méridien 0° qui correspond au méridien origine de toutes les longitudes terrestres. Ce qui veut dire que lorsqu'il est MIDI GMT, il est environ MIDI MOINS CINQ sur les côtes. Ce méridien 0° dit d'origine (TU ou GMT) passe non loin d'AIRE s/L'Adour et sur la commune d'Herré plus au Nord-Est (

cf. : " Sous la baguette de Brunswick "

) ! Le décalage de 2 heures imposé en été par le centralisme bureaucratique parisien et bruxellois à nos montres, oblige donc les gens, totalement désinformés, à aller à la plage entre 14h et 16h légales soit entre 12h et 14h GMT. Ceci au moment où le Soleil écrase nos côtes de ses plus puissants rayonnements ! Disons-le, c'est criminel !… Mon conseil de survie est donc clairement d'éviter toute exposition au Soleil de 12h à 16h légales, c'est-à-dire de 10h à 14h vraies, locales. Sinon vous cuisez sur le sable de nos plages comme sur la sole de votre four… Sans parler des terribles rayonnements ionisants et autres ultraviolets…

On voit bien que le centralisme bureaucratique dit "démocratique" communiste constitue un danger grave pour la vie des gens et au moins pour leur santé. Nous pensons avoir bien démonté le mécanisme politico-juridique de la pensée totalitaire, appliquée à l'heure légale, dont nous vous livrons ci-après les rouages.

La Commission Nationale de l'Heure (CNH) fut créée par un arrêté ministériel du 8 Février 1967. Un décret en date du 28 Mai 1969 crée le Bureau National de Métrologie (BNM). Un arrêté plaça le BNM auprès de la Direction de la technologie, de l'environnement industriel et des mines du ministère du dévelop-pement industriel et scientifique. Un nouvel arrêté du 22 Déc. 1972, commun à quatre ministres de l'éducation Nationale, du Développement industriel et scientifique, de la défense Nationale, des Postes et Télécommunications, rattacha la CNH au BNM, avec pour secrétaire l'astronome de l'Observatoire de Paris.

Un décret du 9 Août 1978 abrogea les lois de 1911, 1923 et 1940 portant fixation de l'heure légale française (basée sur le méridien de Paris, puis de Berlin) pour la mettre en concordance avec le système universel des fuseaux horaires. Dorénavant, sur l'ensemble du territoire, le temps ( ou heure ) légal(e) est défini à partir du temps universel coordonné (UTC), établi par le Bureau International de l'Heure (BIH). Raymond BARRE ajouta que ce décret ne pouvait être modifié que par décret en Conseil d'Etat…

Le 17 Octobre 1979, l'heure légale des départements métropolitains est cependant décrétée égale à UTC + 1 heure en hiver et pendant la période d'été à UTC + 2 heures. Ce qui nous remet à l'heure allemande de 1940 en hiver et à (presque) l'heure de Moscou en été… En Guyane et à St-PIERRE et MIQUELON on retranche –3 h à UTC et à la réunion on ajoute +4 h… A Mayotte +3 h, en Polynésie –10 h, en Nlle-Calédonie +11 h, à WALLIS & FUTUNA +12 h. Chaque année, un arrêté conjoint des ministres des transports, de l'Industrie et de l'Intérieur doit fixer la période de l'heure d'été. En 1980, elle commença ainsi le Dimanche 6 Avril à 2 heures pour se terminer le Dimanche 28 Septembre à 3 heures… Le 16 Septembre 1983, un décret Mauroy inflige la même punition aux DOM-TOM.

Le Parlement Européen (PE) émit une directive communautaire 97/44/CE, approuvée par le Conseil des ministres de la CEE le 22 Juillet 1997 qui introduisait une date et une heure communes dans tous les Etats membres pour le début et la fin de l'heure d'été des années 1998-99-2000-2001. Le motif officiel fut rappelé dans la directive 2000/84/CE du 19/01/2001 : " Le bon fonctionnement de certains secteurs, non seulement celui des transports et des communications, mais aussi d'autres secteurs de l'industrie, exige une programmation stable à long terme. Par conséquent, il est approprié d'établir pour une durée indéterminée des dispositions relatives à l'heure d'été. " Le PE et le Conseil devaient adopter le 1er Janvier 2001, le régime applicable à partir de 2002. " Étant donné que l'harmoni-sation complète du calendrier de la période de l'heure d'été en vue de faciliter les transports et les communications ne peut pas être réalisée de manière suffisante par les Etats–membres et peut donc être mieux réalisée au niveau communautaire, la Communauté peut prendre des mesures, conformément au principe de subsidiarité tel qu'énoncé à l'article 5 du Traité ". Après cette authentique présupposition totale-ment contraire à la réalité vécue par ailleurs, depuis le début du siècle, dans l'aviation mondiale, qui utilise partout l'heure GMT ou TU tout en respectant les heures locales et légales courantes, la directive ajoute pour se blanchir de cette interprétation idéologiquement centralisatrice : " La présente directive n'excède pas ce qui est nécessaire pour atteindre ces objectifs ". Voilà comment Bruxelles utilise le principe de subsidiarité ! A l'envers ! Comme motif à tout centraliser. Voilà pourquoi Bruxelles risque sans sourciller la santé et la vie des gens ! Dès lors, l'heure d'été se définit en 2002 comme 60 minutes ajoutées à l'heure courante dans chaque État, du dernier Dimanche de Mars à 1h du matin UTC, au dernier Dimanche d'Octobre, même heure. Ceci durant 5 ans. La Commission devait faire un rapport au PE, au Conseil et au Conseil Économique et Social (CES) au plus tard le 31 Déc. 2007 sur l'incidence de ces décisions. Chaque Etat-membre (comme un GM –Gentil-Membre- du Club Med.) devait pour cela communiquer ses informations et observations à la Commission au plus tard le 30 Avril 2007… Qu'à communiqué CHIRAC avant de partir, mystère ! Je n'arrive pas encore à savoir ! Quelle est la position de SARKOZY sur ce grave problème : mystère et boule de gomme !

Ce que je me rappelle qui peut éclairer la servilité actuelle probable : les GM de l'U.E. avaient jusqu'au 31 Déc. 2001 pour se conformer à la Directive communautaire… Sans plus attendre, le ministère de l'économie, des Finances et de l'Industrie publia au JO du 6 Avril 2001 un arrêté du 3 Avril 2001 qui officialisa la directive en France : " Dans les départements métropolitains, à compter de 2002 et pour les années suivantes, une heure est rajoutée à l'heure légale ". Voilà comment la simple intelligence est bafouée par les habitudes bureaucratiques hyper-centralisées d'un super-Etat en construction. Abattons vite cet édifice européen totalitaire, écrasant, laid, et… Dangereux !

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