Défense, Dissuasion et Souveraineté

Si le problème moderne de la " sanctuarisation " de notre territoire remonte à plus de 3 siècles, le problème de fond remonte lui à la nuit des temps, il est aussi vieux que l'humanité…

Garantir la souveraineté du Royaume de France fut, de tout temps, le souci majeur de nos Rois. LOUIS XIV y parvînt par les efforts coûteux consentis pour les fortifications du Maître Sébastien LE PRESTRE, marquis de Vauban (1er mai 1633 - 1707). L'homme appliqua son intelligence dans tous les domaines où son esprit le poussa, comme tous les génies : ingénieur, architecte militaire, urbaniste, ingénieur hydraulicien, économiste, fiscaliste et essayiste français, il était le type même du " philosophe " antique. Expert en poliorcétique, il donna au royaume de France " une ceinture de fer et de pierres " et fut nommé Maréchal de France par Louis XIV. Vauban a voulu " faire de la France un pré carré ", selon son expression, protégé par une ceinture de citadelles. Il a conçu, ou amélioré, une centaine de places fortes. L'ingénieur n'avait pas l'ambition de construire des forteresses inexpugnables, car la stratégie consistait alors à gagner du temps en obligeant l'assaillant à immobiliser des effectifs dix fois supérieurs à ceux de l'assiégé. Il dota la France d'un glacis qui la rendit inviolée durant tout le règne de Louis XIV — à l'exception de la citadelle de Lille qui fut prise une fois — jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, où les forteresses furent démodées par les progrès de l'artillerie.

Tout est dit ici, en grande partie extrait de Wikipédia… J'ajoute que s'exprima le même souci dans la réalisation de " la Ligne Maginot " qui joua parfaitement son rôle encore en 1939-1940 ! Mon père, chasseur alpin, fut amener à y servir de lieutenant, nommé sur le terrain après la mort de tous ses chefs. Il abattit des centaines d'Allemands à la mitrailleuse double de sa tourelle jusqu'à la dernière cartouche… Le rapport des attaquants aux attaqués est bien toujours là, grâce aux forteresses, qu'il ne faut pas abandonner, selon moi, au contraire de ce que font nos gouvernants actuels.

Lorsque M. Nicolas SARKOZY s'exprime sur nos trois sujets dans son discours de Cherbourg du 21 Mars 2008, il le fait sans le recul nécessaire, avec des risques de dérapages qui le conduisent à quelques aveux-chocs, inutiles et dangereux pour la crédibilité de notre défense, et donc pour notre sécurité " nationale " dont il affirme pourtant se soucier. En fait, il s'exprime " a minima "… comme il semble vouloir gouverner ce très grave et très ancien problème, que ses prédécesseurs, beaucoup plus illustres, ont, eux, abordés avec le maximum de moyens économiques et financiers, en mobilisant les plus belles intelligences du Pays.

Pire, il jette aux orties, en la qualifiant d'obsolète, l'étude du " Livre Blanc " de 1994. Pourquoi jeter le discrédit complet sur des travaux dont l'ambition était de toutes façons bornée à 20 ans c'est-à-dire à 2014 ! ? En le faisant, il livre un renseignement à nos adversaires potentiels : " Le modèle d'armée 2015 a été reconnu comme obsolète par la Commission du livre blanc. Il est vain de poursuivre indéfiniment des modèles hors d'atteinte. Pour orienter l'effort militaire du pays, je ne me baserai pas sur des analyses vieilles de quinze ans. J'ai demandé un " Livre Blanc " pour ce début de XXIème siècle, qui propose un concept global de défense et de sécurité nationale de notre Pays et de ses intérêts, à l'horizon des 15 ans à venir ", " je ne veux pas que la France, comme elle l'a trop souvent fait dans le passé, se prépare à la guerre précédente ou qu'elle se trouve désarmée devant une surprise stratégique ".

L'énervement exprimé, contraire au secret et à la solidité mentale exigés par la dissuasion, traduit à la fois le refus de se trouver engagé par les choix de ses prédécesseurs et sa vision limitée à une portée inférieure à la réalisation de ses projets avec, à la clef, la volonté (consciente ?) contradictoire d'engager ses successeurs ! " Du passé faisons table rase ", vieille maxime de tous les dictateurs de la planète, semble une fois de plus se confirmer dans la tête de SARKOZY… Dans cette optique, les modifications constitutionnelles qu'il veut obtenir du parlement endéans son mandat quiquennal m'inquiète… car il semble vouloir sortir du cadre juridique de la fonction présidentielle formule V^ème république. Pour aller où ? A la dictature pleine et entière… à vie ! ? Veut-il imiter son nain de prédécesseur, usurpateur, caution impériale des vols et des recels révolutionnaires, iconoclaste et égocentrique, Napoleone BUONAPARTE ! ? Envisage-t-il un " Coup d'Etat " qui serait plus proche de celui du 2 Décembre 1851 que de celui du 18 Brumaire ! ? Le message qu'il a envoyé là à nos " agresseurs potentiels " actuels, et même à nos alliés, les a immédiatement ravis d'abord, avant de les inquiéter, tous ! La presse américaine n'a pas tardé à stigmatiser le " Bling Bling's President " ! De là à envisager le… sacre républicain, il n'y a plus qu'un pas… d'où ma réflexion napoléonienne. Il a déjà truqué son mariage, ses divorces et ses remariages comme… l'autre !

On voit bien qu'avec l'usurpateur républicain, aucune politique de sanctuarisation réelle du territoire n'est crédible parce que limitée dans un temps trop bref : 15 ans, au maximum. LOUIS XIV a poursuivi obstinément sa politique durant plus de 60 ans et elle fut reprise sans changement par ses successeurs jusqu'à LOUIS XVI inclu, sur un total de plus d'un siècle, garantissant ainsi la fin des invasions et la PAIX effective. Pour transcender la limitation des mandats, encore raccourcis par le " Conquennat ", il eut fallu, au contraire, qu'il assume officiellement la politique de ses prédécesseurs, quitte à l'infléchir un peu, discrètement, pour servir les adaptations rendues nécessaires par les changements géopolitiques et les capacités militaires générales du monde en évolution bien plus rapide qu'avant, certes. S'il est exact qu'il y a 15 ou 20 siècles, nos gouvernants et Chefs militaires disposaient d'un préavis de 3 mois pour se préparer à résister et contre-attaquer, il n'est plus que d'une demi-heure de nos jours, c'est vrai. Auparavant, nous risquions au maximum 50% de destructions, massacres, pillages et réductions en esclavage (Jules CESAR : un million de Gaulois sur deux !). Jamais les Huns, les Vikings, les Sarrasins et autres n'ont atteint plus que 20% et donc réussi à égaler le criminel contre l'humanité en Chef. Les Chinois, les Iraniens et autres islamiques, africains, moyen-orientaux ou asiatiques peuvent nous détruire à 100% par leurs missiles atomiques, sans prévenir, et sous quinze minutes. Les quinze premières servant à voir le départ de la menace et à mettre en œuvre la contre-attaque… Les suivantes n'étant plus qu'une compétition spatio-temporelle entre les missiles attaquants et les nôtres, tentant à la fois de détruire ceux-ci par une défense antimissile, inexistante sauf à courte portée, et de détruire " les centres de décisions politiques, militaires et économiques " adverses… Merci de l'avoir avoué ! Nos adversaires, qui ont enterré sous des centaines de mètres de montagnes, de béton et de plomb, leurs dits " centres de décisions " sont maintenant ravis de savoir que nos crocs ne frapperont que leurs cuirasses, sans même les blesser !… M. SARKOZY vient d'un mot de rendre caduc tout notre effort de dissuasion ! Car la dissuasion nucléaire ne peut exister que si l'adversaire, effectivement, " est sûr de subir des dommages hors de proportions avec ses objectifs ", comme il l'affirme, apparemment sans ce rendre compte qu'il vient de l'annihiler ! Il s'interdit aussi toute frappe préventive et donc nous positionne dans cette situation impossible de défense en 15 minutes par l'affirmation : " Notre dissuasion nucléaire est strictement défensive. Son emploi n'est à l'évidence concevable que dans des circonstances extrêmes de légitime défense, droit consacré par la Charte des nations Unies. "

M. SARKOZY semble ne disposer que d'un intellect très moyen, donc impropre à la fonction revendiquée de Chef de l'Etat et des Armées pour une durée trop courte qui ne lui laisse pas le temps de corriger ses innombrables erreurs et fautes. Le cadre juridique ancestral étant cassé, son ambition l'a menée, avec les combines, au poste usurpé depuis 216 ans, malgré les deux seules trop brèves restaurations authentiques… Il n'y a plus aucun contrepoids juridique efficace au pouvoir présidentiel actuel qu'il veut encore augmenter !

M. SARKOZY a bien des certitudes : " A l'horizon du livre blanc, c'est-à-dire 15 ans, la France ne court plus le risque d'une invasion. Grâce à la construction européenne et à l'alliance atlantique, nous avons bâti une Europe de Paix ". Or, on nous annonce une invasion de 27 millions de migrants anarchiques individuels certes, mais dont la quantité s'additionnant à celle déjà existante de l'ordre de 20 millions, portera à 50% les étrangers résidant en France métropolitaine. Comme à Mayotte ou en Guyane déjà… Notre tyran républicain ne semble pas vouloir la contrer par tous les moyens, même il l'accepte par avance. Ce qui fait que les barbares ( au sens d'étrangers à notre civilisation française ) vont régner en maîtres, les Français se voyant interdits par la volonté impériale mondiale relayée par SARKOZY, même de penser à dire qu'il faut résister à l'invasion, y compris par les moyens militaires… Comme le dessinait Konk, les envahisseurs ont compris déjà depuis plus de 15 ans, que s'ils ne pouvaient plus nous envahir, étatiquement parlant, par les moyens du droit de la guerre, ils pouvaient par contre facilement nous envahir par en-dessous, même sans papiers aucun, par l'emploi du déshonneur comme arme de destruction massive. Ensuite, il leur suffit de " devenir Français " pour parler haut et fort ", égaux en droits au véritables Français anciens. Comme ils ne sont plus sujets du Roi mais citoyens égaux, donc en fait immédiatement supérieurs par les moyens de la barbarie, le tour est joué et ils se marrent d'avance, pliés en huit dans le sens de la longueur !… Empêtré dans ses " Institutions républicaines ", le Président-Tyran nous condamne à mort en tant que Peuple, et pire, en tant que civilisation mondiale de la POLITESSE, du SAVOIR-VIVRE, du RESPECT CHRETIEN réciproque ! Nos descendants, victimes de la barbarie, ne pourront plus se permettre avant longtemps de faire la guerre à nos envahisseurs roués, vicieux et mauvais, avec tout l'honneur et le panache de leur civilisation ancestrale. Notre avenir est affreux…

Postulant qu'aucune menace étatique ou invasion n'existe avant au moins 15 ans, il n'en reconnaît pas moins que :

" Depuis le livre blanc de 1994, le monde est différent, plus instable, plus changeant, plus complexe. Que la paix n'est jamais acquise, le terrorisme de masse nous l'ayant montré. Que nous sommes confrontés à de nouvelles puissances, de nouvelles ambitions, de nouvelles menaces et donc de nouvelles rivalités. Que s'y ajoutent les risques découlant de la compétition pour l'accès aux matières premières et à l'énergie, du détournement des technologies à des fins agressives et, bien sûr, du changement climatique. " Je me demande bien ce que vient faire le climat dans la défense et la sécurité nationale par des moyens militaires ! ?… A moins que nos agresseurs éventuels ne disposent de l'arme climatique chère à Edgar P. JACOBS ! ?…

" Que certains arsenaux nucléaires continuent de s'accroître. Que la prolifération nucléaire, biologique, chimique se poursuit, ainsi que celle des missiles balistiques et de croisière. Que si aujourd'hui, seules les grandes puissances disposent de tels moyens, d'autres pays, en Asie ou au Moyen-Orient, développent à marche forcée des capacités balistiques. En particulier l'Iran qui accroît la portée de ses missiles, alors que de graves soupçons pèsent sur son programme nucléaire ". Ici l'alignement sur l'impérialisme mondial empeste la servilité intellectuelle, psychologique et morale, car enfin, il le dira ailleurs, tant que des Pays disposent d'armes servant à menacer, en plus, ouvertement l'Iran, ce Pays a bien le droit de contrebalancer les menaces par l'équivalence, justement, de la dissuasion que SARKOZY revendique pour la France et l'OTAN !… Il s'agit d'un principe de droit international et de droit de la guerre intangible depuis des millénaires et inhérent à la genèse de l'humanité, malgré l'évident cercle vicieux que rien, jamais, ne brisera, enclenché par la course éternelle de l'épée et du bouclier, jusqu'à la destruction totale voulue par Satan (1). Il reconnaît alors que " c'est bien la Sécurité de l'Europe qui est en jeu. Que nous devons être prêts à faire face à d'autres risques que la prolifération. Que l'imagination de nos agresseurs potentiels est sans limite pour exploiter les vulnérabilités des sociétés occidentales ". Curieux qu'il ne s'aperçoive pas ici que leur imagination leur a permis de nous envahir de façon continue depuis 30 ans en passant par-dessous notre bouclier, nus mais d'autant plus revendicatifs et exigeants ! Tilt… Non ! ?

Tentant lors de sa prochaine visite officielle à Londres un rapprochement stratégique avec " la Perfide Albion ", il escompte une coopération dans le domaine de la dissuasion nucléaire parce qu' " Avec le Royaume-Uni, nous avons constaté qu'il n'y avait pas de situation dans laquelle les intérêts vitaux de l'un seraient menacés sans que les intérêts de l'autre le soient aussi ". A mon avis, la Reine d'Angleterre, du Royaume-Uni, du Canada, de l'Australie et du Commonwealth le voit déjà venir avec ses gros sabots hongro-franchouillards. Et son gouvernement n'acceptera jamais une coopération sans nous en imposer le prix… N'oublions pas que ces " braves anglo-saxons " nous ont fait payer jusqu'à la dernière cartouche et dernier parachute, livrés à la " résistance " française, bien d'accord en cela avec les moyens militaires payés au prix fort aux américains pour équiper la 1^ère armée en " combats commands " (cf. : " Rhin et Danube " du Maréchal DE LATTRE de TASSIGNY)…

" S'agissant de l'Alliance Atlantique, sa sécurité repose également sur la dissuasion nucléaire ". S'il se figure que les autres vont payer pour nous il se fiche le doigt dans l'œil jusqu'au talon, et ça risque de faire mal !… Et pourtant il fonce dans ce but, tempérant l'Allemagne, cherchant du secours en Angleterre, bref, aux abois, il avoue stupidement au monde et surtout aux anglo-saxons sa faiblesse :

" …j'ai trouvé, à mon arrivée, une situation financière plus que difficile : pour atteindre le modèle d'armée 2015, il aurait fallu, selon les perspectives financières de la Défense, augmenter de 6 Milliards d'euros (40 Milliards de FF) par an son budget d'équipement, soit une hausse de 40%. Ces perspectives financières représentent un mur, incompatible avec l'engagement que j'ai pris auprès des français et auprès de nos partenaires européens, de redresser les finances de la Nation en déficit depuis plus de vingt cinq ans. Je refuse d'être mis devant le fait accompli et de me résigner à ne pas avoir de marges de manœuvre. Le devoir de toute administration, civile et militaire, est de tout faire pour préserver les marges de manœuvres du Président et la liberté d'action du gouvernement ". Triplement naïf, il avoue la partie de 100 Mds de FF consacrée à l'équipement seulement de nos armées, son incapacité à se dégager des marges par une politique ad hoc et pire, sa dépendance envers ses employés ! ! ! Fermez le ban !…

Après cela, son couplet sur le désarmement éclate comme une excuse facile à sa faiblesse politique, donc financière, donc militaire, il n'en tirera aucunement le profit attendu :

" La France respecte le traité de non-Prolifération Nucléaire. Elle a aujourd'hui un bilan exemplaire, et unique au monde, en matière de désarmement nucléaire. Elle est le premier Etat à avoir décidé la fermeture et le démantèlement de ses installations de production de matières fissiles à des fins explosives ; à avoir démantelé de manière transparente son site d'essais nucléaire dans le Pacifique ; aussi ses missiles nucléaires sol-sol ; à avoir réduit volontairement d'un tiers le nombre de ses SNLE. La France n'a jamais participé à la course aux armements et maintient son arsenal au niveau le plus bas possible, compatible avec le contexte stratégique. J'ai demandé dès ma prise de fonction que cette stricte suffisance soit réévaluée. Ceci m'a conduit à décider une nouvelle mesure de désarmement : pour la composante aéroportée, le nombre d'armes nucléaires, de missiles et d'avions sera réduit d'un tiers. Après cette réduction, notre arsenal comprendra moins de 300 têtes nucléaires. C'est la moitié du nombre maximum de têtes que nous ayons eu pendant la " guerre froide ". Enfin, j'ai décidé d'inviter les experts internationaux à venir constater le démantèlement de nos installations de production de matières fissiles militaires de Pierrelatte et Marcoule ".

Si je suis évidemment d'accord avec l'idée de chercher à réduire et même faire disparaître l'ensemble des armements de destructions massives ( dont les nucléaires évidemment ), j'estime inadmissible et traître à la France comme manquant aux engagements répétés par SARKOZY qu'il désarme unilatéralement et se prive immédiatement des moyens de fabrications des matières explosives nucléaires existantes et tolérées par la " Communauté internationale " après qu'ils furent arrachés aussi difficilement que l'Iran s'y efforce actuellement, par DE GAULLE ! En somme SARKOZY nous prive de nos capacités même vieilles, d'enrichissement d'uranium neuf à partir de minerai gabonais ou extrait dans notre sol à l'avenir. Je sais, n'étant pas nul en matière nucléaire que nos armes atomiques auront toujours de l'Uranium malgré ce choix. C'est heureux, car il serait vraiment stupide de construire et mettre œuvre, au prix que c'est, des vecteurs comme le SNLE " Le Terrible " pour lancer des pétards mouillés ! Mais quand bien même il affirme le contraire à deux reprises, il baisse bel et bien la garde, et trop bas… Car moins de 300 têtes nucléaires pour près de 300 Pays dans le monde, cela ne fait qu'UNE SEULE tête par Pays ! Quand on sait la difficulté à tuer les centres de décisions de grandes puissances potentiellement menaçantes, c'est vrai, en plein milieu du massif montagneux himalayen du " Toit du monde " (2) et donc le nombre élevé de têtes nécessaires pour y parvenir, la France apparaît bien sans défense aucune en réalité, sauf une menace folklorique. Dès lors ses grandes invitations à : " tous les pays à ratifier le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, à commencer par la Chine et les Etats-Unis qui l'ont signé en 1996. Il est temps de ratifier… aux puissances nucléaires à démanteler tous leurs sites d'essais nucléaires, de manière transparente et ouverte à la Communauté internationale… de lancer sans délai la négociation sur un traité d'interdiction de production de matières fissiles pour les armes nucléaires. d'ouverture de négociations sur un traité interdisant les missiles sol-sol de portée courte et intermédiaire " tombent complètement à l'eau. Pas crédibles !

En somme vous l'avez compris, je n'aurais évidemment pas dit ce qu'a dit SARKOZY.

J'aurais au contraire actionner les GRANDS LEVIERS politique pour me dégager MOI-MÊME les marges de manœuvre dont j'ai besoin. Notamment en appliquant le programme sur lequel j'aurais été élu, proposé en 2005-2007 qui comportait un plan de remise à flot en six ans de nos finances commençant par la suppression à 90 % de l'administration-entreprise dite de " l'Education nationale ", gommant ainsi le déficit d'un coup et propulsant le budget de la défense à son seul niveau convenable : le premier ! Je n'aurais pour autant pas empêché l'instruction publique de s'exercer par des moyens privés soutenus au moyen du " chèque scolaire " pour la moitié de la dépense actuelle… L'équipement des armées aurait alors pu faire un bon en avant qui n'aurait plus été " hors d'atteinte " ! Nos flottes de guerre seraient développées intensément par la naissance sur cinq océans de flottes complètes, autonomes, permanentes ! Notre dissuasion aurait été maintenue et complétée de façon crédible par une menace affirmée TOTALE et soutenue CREDIBLE ! Seulement après, j'aurais proposé un désarmement concerté et suivi à égalité avec les efforts des autres, les gros devant commencer ! En tout cas personne n'aurait intérêt avec moi, à menacer notre territoire ou notre espace maritime global ! Car avec moi, le rôle de l'Etat serait désengagé totalement de toutes les entreprises laissées au domaine privé, et limité aux fonctions régaliennes : contrôle, régulation, défense, haute police et haute justice. Tout le domaine du bas serait laissé aux initiatives et domaines privés. Et je ne serais pas à courir après des soumissions aux Allemands et aux Anglo-saxons pour gratter les 460 Milliards de FF nécessaires à l'éducation nationale totalitaire. Sans parler de tous les autres. Merde au Roi d'Angleterre… Et à tous les fous dictateurs mondiaux. Mais pour cela il faut s'en donner les moyens, et ne pas les attendre stupidement de la clémence de nos ennemis.

LMDM

1. Certains pensent que nous sommes bien déjà dans l'Apocalypse…
2. D'où le regain d'intérêt soudain pour le " Tibet "…