mercredi 19 mars 2008

Vous avez dit : Crise ! ?

 

Ma lecture des événements économico-financiers depuis un an est décidément totalement différente de celle de la totalité des commentateurs, spécialistes, techniciens, et aux autres " rentiers " du " système ".

Tout le monde veut nous expliquer ce que tout le monde est incapable de comprendre, franchement c'est pénible à supporter. Entendre des crétins vouloir expliquer aux autres ce qu'ils ne comprennent pas eux-mêmes est insupportable aux rares personnes intelligentes… L'Express de ce matin parle de crise de confiance, il s'agirait ailleurs d'une crise financière grave, américaine, dont la France serait potentiellement victime après un jeu de dominos passant des USA à l'Asie, de l'Asie à l'Europe et enfin atteindrait la pauvre France qui n'aurait pourtant rien à se reprocher, évidemment ! A entendre tous ces " spécialistes ", la France est un pays exemplaire… Tout cela est à vomir. Rien n'est vrai et tout le monde est aveugle, volontairement ou involontairement.

Pour comprendre il faut avoir de la mémoire, capacité qui manque à tout le monde sauf exceptions qui confirment la règle.

Dès les années soixante, le phénomène dit de la " transformation " des dépôts à court terme en crédits à long terme par les banques était au programme des soucis professionnels bancaires. Les études de banque en Brevet professionnel et en enseignement supérieur y consacraient une bonne partie de leurs programmes… D'abord générée par le besoin de rentabilité des banques, restant limitée par la déontologie comme par la réglementation, la " transformation " a augmenté dans des proportions effrayantes dans les années soixante-dix et surtout du fait de MITTERRAND et de la Gauche au pouvoir en France qui réussit l'exploit de mettre en faillite à la fois la Banque de France et les banques en général. Accessoirement le stock d'or de la France est devenu NEGATIF en 1983 ! La proportion de " quasi-monnaie " (monnaie scripturale bancaire) doubla d'abord de 30 à 60% en dix ans en France de 1965 à 1975, puis occupa 95% de l'ensemble de la " masse " monétaire en circulation au cours des années quatre-vingt. Evidemùment tout le monde s'aperçut que ce faisant le " système bancaire " avait marginalisé la Banque de France et était devenu incapable de " compenser " en monnaie légale l'ensemble des règlements interbancaires devenus deux fois supérieurs à la " monnaie centrale " légale en 1986. Le renforcement nécessaire de la solvabilité des banques sur ordre de Bruxelles resta théorique et n'aboutit en fait qu'à une accumulation de trucages surnommés d'un vocable merveilleux : " ingéniérie financière " qui ouvra des perspectives de carrières à pas mal d'imbéciles diplômés, sous la tutelle du ministre communiste Jacques RALITE. Il n'y a qu'à lire le livre de François GILLES sur la manière dont le CREDIT LYONNAIS s'est ainsi restructuré, sans un seul centime d'argent frais, à ce sujet… Ce serait comique si cela ne portait en germe une faillite gigantesque, amplifiée par toutes ces mesures dilatoires, illégales en plus.

Ce à quoi nous assistons aujourd'hui c'est au réajustement naturel prévu par moi et le " Bon Dieu " au bout de toutes ces conneries dignes des pires fous de la planète. Ne trouvant plus le moyen de continuer à augmenter la masse de crédits interbancaire, les banques arrêtent les unes après les autres de monter l'affreuse mayonnaise… Après s'être refilées entre elles des " mistigris ", appelés des " NON valeurs ", a profusion depuis 30 ans sous une multitude de qualifications techniques, donc gorgées d'impayés potentiels, incapables de se régler entre elles depuis 1986, depuis vingt deux ans, des sommes qui n'existent pas en monnaie légale, les banques jettent l'éponge. Les banques Centrales y trouve une relance de leur rôle occulté trop longtemps avec à la clef la remontée attendue depuis si longtemps de la proportion de monnaie légale. Désormais les banques vont être obligées d'attendre d'avoir réellement gagner du vrai " argent " légal avant de pouvoir l'utiliser, comme tout un chacun. Cette énorme révolution dans les comportements, emballés depuis 40 ou 50 ans dans une course effrénée à la croissance des crédits va casser bien des " professionnels " ignorants de leur profession… A ce sujet l'avatar Kerviel illustre bien ce renversement inéluctable de la direction bancaire vers un retour à la banque originale dite " de Papa "… La nature se venge… après qu'il fut chassé, le naturel revient ENFIN au galop !

Nous pouvons donc être sûrs que la raréfaction de l'offre de crédit va entraîner une récession, c'est-à-dire une diminution sans doute assez conséquente des PIB. Lesquels n'ont cessé depuis 35 ans d'être poussés à la hausse par une politique mondiale de " croissance " qui n'était pas autre chose que le dopage de l'économie par des crédits en théorie illimités. Nous avons vu le PIB français grimper de près de 30% en un an sous Jean ARTHUIS, sous l'effet de ce dopage irresponsable. Comme tous les dopages, il peut avoir pour conséquence irrémédiable la mort du sportif. Tous les idiots utiles, les " compagnons de route " de la mafia mondiale qui se sont bien installés dans le conditionnement exercé par la secte noire vont devoir se remettre en cause… Les pauvres petits ! Après tous ces efforts de croissance dopée à la monnaie-crédit, les PIB vont redégringoler dans une récession SALUTAIRE. Nous allons devoir retrouver un niveau de STABILITE qui eut pu procurer une croissance modérée et saine, conséquence d'un travail accentué par la croissance démographique et la productivité raisonnée. Mais tous les records mondiaux dus au dopage seront effacés par le retour à la normale naturelle. L'ascenseur va s'arrêter brusquement procurant une fausse sensation de… descente.

Il ne s'agit donc pas d'une crise dommageable ! Si crise il y a, elle est celle d'un malade drogué, à l'article de la mort, et qui, sevré dans la douleur, va retrouver dans quelque temps, sinon la santé, hélas compromise pour des décennies par la drogue, du moins un état compatible avec une vie presque normale.

Les ménages poussés au surendettement dans la foulée des Etats, à commencer par le pire, l'état français, vont devoir rembourser sans pouvoir se réendetter, donc fournir un effort réel auquel ils ne sont plus habitués. Disons que pour les aider, l'Etat devrait diminuer ses dépenses et la pression générale des prélèvements obligatoires (P.O.) de plus des TROIS QUARTS du " train de vie "  actuel de la collectivité (Etat + locales). Ce qui accentuerait la récession salutaire grâce à laquelle l'Etat pourrait alors, lui aussi, faire l'effort de remettre en circulation une monnaie légale de qualité. Mais évidemment les malades individuels de la drogue générale risquent bien de ne pas comprendre et de se débattre comme des fous-cinglés dans des grèves et autres mouvements dits " sociaux ", ce qui ne fera qu'accentuer leurs dommages individuels et retarder la guérison…

Comment faire comprendre aux gens ce qui arrive ? D'abord en leur disant comme j'essaye de le faire ici la VERITE ! Ensuite en faisant ce que je proposais encore récemment à mon village que seulement 8% des gens ont compris : gérer de nouveau les affaires publiques comme privées " en bon père de famille " et en refusant toute dépense nouvelle… Quand bien même sa nécessité conduisait encore récemment à l'envisager… à crédit, comme d'habitude… Avant de dépenser il faut avoir en caisse accumulé l'épargne pour le faire… C'est bien d'une révolution des comportements imposés par le conditionnement sectaro-politico-économique qu'il s'agit. La providence vient à notre secours, aidons-là à nous sortir du guêpier dans lequel les prétentions des cons maçonniques, fous-cinglés à abattre, nous ont précipités.

Vive la LOI NATURELLE !

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