mercredi 28 mai 2014

NOUS BATTRE pour notre indépendance EST UN DEVOIR :

Pour :
http://www.radio-silence.org/

Chroniques reprises, ou citées, aux liens suivants :
- http://www.midiassurancesconseils.com/Lepilori
- http://www.cncombattants.org
- http://www.francisrichard.net/
- http://www.echodufrioul.eu
- http://wwwhttp://yvesdaoudal.hautetfort.com/
- http://soleil151.free.fr/reconquete/
- etc…

CHRONIQUE ECONOMIQUE « FINANCES – VERITES »
N°126

MERCREDI 28 MAI 2014


Madame,
Mademoiselle,
Monsieur,

Comme plus personne n'en parle, j'ai pensé qu'il fallait donc que je vous en parle moi-même. Le COMMERCE EXTERIEUR de la FRANCE continue d'aller très mal d'où, sans doute, l'occultation du problème ?

Ce que nous avons dit la dernière fois à propos des comptes intérieurs publics rapportés aux privés, s'appliquent prioritairement aux comptes extérieurs globaux de la France entière, privés comme collectifs, additionnés. La consultation du site du gouvernement auquel l'INSEE renvoie : http://lekiosque.finances.gouv.fr révèle la permanence des soldes trimestriels et annuels, toujours beaucoup trop déficitaires avec l'extérieur puisqu'ils doublent le déficit public intérieur pour atteindre… plus de 160 Milliards d'€, soit plus de 1.000 Milliards de FF, lesquels incrémentent annuellement la dette publique de manière honteusement inadmissible ! Pourtant, là non plus, aucun effort n'est réellement fait pour inverser la position respectives des courbes. Les exportations restent obstinément inférieures aux importations. Là aussi, comme à l'intérieur, mais ici pour tout le monde, tous les Français résidents et/ou opérants à partir de la France, publics comme privés additionnés, dépensent plus qu'ils ne produisent ! Il faut donc, soit diminuer les importations en-dessous des exportations, soit augmenter les exportations au-dessus des importations, soit les deux en même temps pour obtenir enfin un solde avec l'extérieur qui soit : POSITIF ! Ceci, à cause bien évidemment, de la nécessité d'emprunter, majoritairement à l'étranger, lequel de fournisseur devient, en sus, financièrement notre : CREANCIER !  

Il faut également constater visuellement l'aplatissement général de l'activité avec l'extérieur, corollaire de l'aplatissement intérieur depuis 2011. Dans ce contexte, le seul choix qui reste est donc de soutenir et d'augmenter les exportations dans toute la mesure du possible et en même temps de diminuer drastiquement les importations par le contingentement, ou toute forme de rationnement, comme dans les années 50 et 60. Ce qui signifie un effort très finement ciblé, mais dur, d'encadrement de ces dernières par les moyens, législatifs, économiques généraux, financiers ou monétaires. Tant que la SOUVERAINETE n'est plus défendue par des prétentieux qui se réfugient dans les couettes européennes, il ne sert à rien à certains de s'offusquer que la Commission de Bruxelles « donne des ordres au « gouvernement » français » ! Nous sommes donc devant la nécessité absolue de faire les efforts nécessaires pour transformer nos déficits en excédents, notre LIBERTE est à ce prix ! D'où mon titre d'aujourd'hui :



« INVERSER les COURBES ou mourir !… »



1) Dans l'ACTUALITE ECONOMIQUE GENERALE : ECO 1 :

« POUSSER ce qui marche ; FREINER ce qui coûte !… »

L'examen des courbes trimestrielles par filières de productions montre d'emblée ce qui marche :
- « C1- Produits des industries agroalimentaires (IAA) » qui réalisent leur meilleur score au 2014-T1, ce depuis 2006 à l'export, malheureusement entamé par une hausse continue depuis lors, du coût des importations, lesquelles doivent donc être freinées impérativement.
- « AZ- Produits agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l'aquaculture » qui souffrent à l'export et doivent donc être aidés, d'autant plus qu'ils arrivent à contenir leurs importations par eux-mêmes.
- « C4- Le Matériel de transport rejoint ses meilleurs scores à l'export et diminue ses importations. BRAVO !
- « JZ-MN,RU- Les Produits divers » travaillent à maintenir leurs soldes sur la ligne… Ce n'est pas suffisant.
- « CE- Les Produits chimiques, parfums et cosmétiques » maintiennent fort leur EXPORT et diminuent leurs importations, replaçant leurs soldes vers les plus positifs depuis 2006. BRAVO ! D'où sans doute les « affaires » soulevées contre l'OREAL par des concurrents mafieux ! Américains ?

Conclusion d'ECO 1 : La France a donc des atouts qu'il faut impérativement développer par des mesures incitatives ne coûtant rien au trésor public. Il faut aider l'export intelligemment, et… freiner les importations, par les contraintes s'il le faut, en expliquant aux Peuples de France la nécessité de se serrer la ceinture en productions étrangères et en favorisant les productions françaises, en France, par des Ouvriers, techniciens, ingénieurs et cadres français. « Fabriqué par des Ouvriers Français » était dailleurs le grand slogan des années soixante, lequel a suffisamment « porté » pour aider au redressement que tout le monde admire depuis. Je dirais que, de là à parler des « trente glorieuses » dans les cours d'économie officiels, il y a un pas que je ne franchis pas !


2) Dans l'ACTUALITE ECONOMIQUE FINANCIERE : ECO 2 :

« Rétablir les COMPTES E.F.AC. !… »

J'ai eu à gérer entre 1966 et 1970 des comptes en FRANCS, CONVERTIBLES en n'importe quelle monnaies cotées sur le « Marché des Changes » officiel de Paris, ouverts chez le CREDIT LYONNAIS, reconnu alors comme intermédiaire agréé par le Ministère des Finances et la Banque de France. C'était les « COMPTES E.F.AC. (EXPORTATIONS : FRAIS et ACCESSOIRES). Régis par la loi, modifiée au JORF du 1er Janvier 1959, page 123, ils permettaient de recueillir une proportion minoritaire des devises obtenues par les entreprises exportatrices, la plus grande partie devant être déposée à la banque de France. C'était, pour les ventes au comptant ou à terme, à cours fixés irrévocables : 12% pour les exportations vers les USA et le Canada (donc en USD et CAND), 8% pour tous les autres pays du monde à monnaies convertibles cotées, réduits à 6% pour les exportations en consignations, effectuées sous le régime de la « vente au mieux ». Les carnets de chèques étaient libellés avec la mention « Francs Convertibles ». Ils étaient rares et très prisés !… NB : Vos chèques actuels sont libellés uniquement en euros !

Il est évident qu'en « régime de contrôle des changes » imposé par la faiblesse des contreparties en devises des émissions en Francs Français d'alors, la possibilité de détenir des « Francs Convertibles » était une incitation forte, pour les entreprises à exporter… plutôt que d'importer ! Rétablir les Comptes EFAC dès le retour au Franc ou à l'ECU, après l'abandon de l'interface Euro, paraît d'une évidente nécessité monétaro-financière et… même dès maintenant avec l'usage d'un Euro-convertible. Ces comptes permettent de limiter l'usage de la monnaie française (même l'Euro-français actuel !) à l'intérieur du Pays, et de préserver les excédents en devises (ou euros) convertibles pour l'usage de la balance des règlements en contrepartie de la balance commerciale. Cela laisserait entre les mains des entreprises exportatrices de quoi vivre et développer leurs exportations sans avoir à attendre les autorisations préalables, toujours difficiles, de la Banque de France ! C'est là que la notion de « frais et accessoires » prend toute sa signification… Que des souvenirs me reviennent…

L'étude de l'analyse trimestrielle du Commerce extérieur sur le site ad'hoc cité plus haut, démontre dailleurs que cet outil financier aurait un impact immédiat positif sur 9 des 11 filières de productions listées ! Mis à part la filière des « C3-Equipements mécaniques et Matériels » et « C4-Industrie Automobile » qui accroissent leurs déficits annuels de 2012 à 2013 où ils s'élèvent à –20,196 et à –4,558 Mds € en toutes monnaies de règlements mondiaux, les 6 qui ont augmenté leurs excédents et les 4 autres qui ont diminué leurs déficits, me paraissent devoir bénéficier de néo-comptes EFAC.
A savoir : en priorité donc, les 6 excédentaires : « AZ-Agriculture,Sylviculture et Aquaculture » ; « C1-Transformations agroalimentaires industrielles » ; « C4-Matériel de transport, hors industrie automobile, mais avec l'Aéronautique » ; « C5-uniquement la pharmacie (et là, c'est une surprise pour moi !) » ; et des divers de faible impact total… Avec une surveillance renforcée sur leurs importations, donc limitées autoritairement, les 3 qui diminuent en 2013 leurs déficits, mais qui les maintiennent : « DE-Hydrocatbures naturels, autres extractions minières, Electricité, déchets » ; « C2- Pétroliers raffinés et Coke » ; « C5-uniquement pour tous les produits non pharmaceutiques industriels ».  
 
Conclusion d'ECO 2 : L'annulation à zéro, ou même la transformation de soldes créanciers dûs à leurs exportations en soldes débiteurs, à leurs risques et périls personnels, venant d'importations non maîtrisées, devrait responsabiliser grandement les entreprises en favorisant le volet export et en freinant le volet import de leurs activités. Un « marché des francs convertibles » a dailleurs déjà existé dans les années soixante et ne serait donc d'aucune difficulté à recréer entre les entreprises titulaires agréées et leurs intermédiaires également agréés. Le solde général devrait s'améliorer et « impacter » positivement les contreparties de la masse monétaire (monnaies convertibles = pouvoir d'achat extérieur, détenu par la Banque Centrale nationale = Banque de France) comme ce fut bien le cas dans les années soixante.


3) Dans l'ACTUALITE ECONOMIQUE MONETAIRE : ECO 3 :

ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM

« L'IMPACT GEO-MONETAIRE !… »

Examiner les comptes extérieurs par zones géographiques équivaut à regrouper les soldes par monnaies de règlements mondiales. Prévoyons donc 2014 et les années suivantes… au vu des comptes de 2013 :
Le déficit avec la Russie s'élève à –2,907 Mds € qu'il va sans doute falloir prévoir de payer à l'avenir, non plus en USD ou en Euros, mais en ROUBLES, vu ses répliques justifiées contre les sanctions otanusiennes et européennes dans lesquelles la France est malheureusement en pointe.
Les déficits additionnés vis-à-vis des deux Amériques et de divers Pays du monde s'élèvent à –9,173 Mds €. Les excédents additionnés avec de grands pays asiatiques dont le Japon et l'Inde, et des pays du Proche et Moyen-Orient s'élèvent à +5,481 Mds €. La sommation des excédents et des déficits de ces Pays de la zone mondiale du dollar US s'élève à –3,692 Mds €, qu'il faut payer en USD !
Par contre, le déficit très élevé avec la CHINE s'élève à –26,281 Mds € qu'il va aussi falloir envisager de payer en YUANS et non plus en USD ou en Euros…
Avec l'Afrique, la pérennité des CFA procure directement en compte du trésor français la somme des excédents qui s'élève à +0,481 Mds € en Euros. Heureusement quand même, car si la balance avec l'UE des 15 s'élève déjà à – 33,333 Mds €, plus les NEM et les autres pays d'Europe hors zone UE ou, A FORTIORI : euro, le total du déficit s'élève à –45,868 Mds € que l'on peut supposer pouvoir être payés en Euros ? Même si une part de l'ordre de 25%, selon mes calculs, sera très vite convertie en dollars, roubles ou Yuans ? Venant alors renforcer les difficultés des contreparties tenues par la BCE.

Le fait que le déficit extérieur soit payé en Euros pour – 45,387 Mds € permet à la France de tirer sur les contreparties monétaires apportées par les autres Pays de la zone Euro, principalement l'Allemagne. Le fait qu'elle n'apprécie plus du tout cette situation est bien comprise de mes lecteurs et auditeurs, de longue date, grâce à mes chroniques. La France ne subit donc qu'indirectement la dévaluation monétaire qu'elle devrait subir directement si elle avait toujours le Franc… De la même manière, la France impose à la BCE de trouver dans ses contreparties les -2,907 Mds € en ROUBLES, les –3,692 Mds € en USD, et pire que tout la perspective de devoir trouver les –26,281 Mds € en YUANS ! C'est donc bien grâce à cette interface monétaire qu'offre la BCE que la France peut continuer ainsi à tirer à découvert pour couvrir les règlements de ses déficits extérieurs sans avoir eu encore à opérer des actes de… VRAI GOUVERNEMENT.

Conclusion d'ECO 3 : Ce différé d'action, pourtant exigée par les événements, est d'un IMPACT Géo-Monétaire terriblement grave pour l'indépendance de la France. 
 


Ma Conclusion Générale du Jour : Il est donc clair qu'il faut faire des excédents là où l'on est en déficits, et consolider voire augmenter nos excédents là où ils existent déjà. C'est là que la gestion économique de la monnaie, l'ECONOMIE-POLITIQUE, rejoint la Politique générale et supérieure du pays avec laquelle elle doit concorder. Comme il est évident que les créanciers sont bien plus contents d'être créanciers que… débiteurs, de la France, avec toutefois des limites qui sont atteintes depuis trop longtemps, et qu'ils ne se privent pas de nous faire sentir, il est évident que le bras de fer avec les concurrents mondiaux de nos productions est terrible ! Nous touchons ici à la fameuse « LOI D'AIRAIN des NATIONS » que tous les Présidents depuis DE GAULLE ont TOUS soulignée… MITTERRAND n'a-t-il pas avoué que la France était en guerre économique, financière et monétaire avec… les Etats-Unis d'AMERIQUE ? Là où la politique actuelle rajoute de nouveaux ennemis puissants, il vaudrait mieux s'en faire des alliés pour bouter les USA et les renvoyer à leur cher « isolationnisme ». Avant cela, il faut faire les efforts que la situation impose…

Aucun commentaire: