dimanche 14 octobre 2012

Le NIVEAU d'ENDETTEMENT des PAYS dits "Riches" ATTEINT le NIVEAU de GUERRE !

Pour :
http://www.radio-silence.org/

Chroniques reprises ou citées aux liens principaux suivants :
- http://www.midiassurancesconseils.com/Lepilori
- http://www.cncombattants.org
- http://www.echodufrioul.eu


CHRONIQUE ECONOMIQUE « FINANCES – VERITES »
N° 89

MERCREDI 17 OCTOBRE 2012


Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Christine LAGARDE vient de constater que « le niveau d'endettement des Pays riches atteignait celui des temps de guerres », lequel USE toujours la valeur de la monnaie, comme nous l'avons explicité, notamment au long de notre histoire de la monnaie de la chronique N°1 à la N°31, appauvrissant les épargnants, les rentiers et les travailleurs, c'est-à-dire tout le monde.

Ce qui m'amène à me pencher pour vous sur les usures naturelles et celles qui ne le sont pas et relèvent de la malveillance humaine envers Autrui. Nous distinguerons donc :


 « Les TROIS USURES !… »


1) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE GENERALE : ECO 1 :


« 1ère USURE : celle, NATURELLE, de tous les BIENS !… »

Nous nous attacherons à celle de l'IMMOBILIER, exemple d'usure à long terme au taux rampant.

La comptabilité nous enseigne qu'un bien immobilier voit sa détérioration progressive mesurable. Sa valeur est donc décroissante en monnaie constante. Cette décroissance est reconnue par le fisc français, pourtant connu pour n'accorder aucun « avantage » aux contribuables, pourchassés pire que des gangsters ! Cette décroissance annuelle de la valeur d'un bien immobilier est chiffrée généralement de – 1 % à – 3% l'an environ, correspondant à une obsolescence finale envisagée au bout de 30 à 90 ans. Depuis fin 1998, depuis 14 ans : - 14 à - 42 %. Le bien immobilier payé 100 en 1998 ne vaut donc plus qu'entre 86 et 58. C'est si vrai que la dotation aux amortissements pour dépréciations des biens immobiliers peut s'élever en franchise d'impôts sur les revenus immobiliers et, pour les entreprises, sur l'ensemble de la décomposition de leur valeur ajoutée à… due concurrence.

L'INSEE vient, entre autres indices, de m'envoyer celui des loyers pour le troisième trimestre 2012. Cet indice s'établit à 123.55 contre 100.00 fin 1998. Soit une hausse de + 23.55 % en 14 ans donc + 1.68 % /an en moyenne. Il augmente cependant de + 2.15 % depuis un an à T3-2012, donc plus que la moyenne. Comme cette augmentation de la quantité de signes monétaires exigibles par les propriétaires-bailleurs de locaux à usage d'habitation principale depuis la Loi du 6 Juillet 1989, apparaît immédiatement plus faible que l'indice des prix à la consommation « ressenti », pour parler comme les météorologues, regardons-y de plus près. Cet indice des loyers est calculé, depuis la loi N°2008-111 du 8 Février 2008 dans son article 9, selon la moyenne de l'IPC général, DOM compris, sauf Mayotte (seulement en 2016), hors tabac et hors loyers… sur les douze derniers mois, publié par trimestres. Comme on le voit, il ne s'agit pas d'un indice calculé strictement sur les loyers pratiqués mais, indirectement, par différences d'agrégats de références dans l'Indice général des Prix à la Consommation français. C'est un indice macro-économique.

L'IPC, (au passage redevenu Indice DES Prix à la Consommation, moins scrupuleux (1)) au même moment, fin Septembre dernier, atteint brut 126.31, même base 100 fin 1998. Ce même IPC hors loyers et hors tabac atteint 124.20, variant de + 1.80 % depuis un an. La composante totale : Loyers, eau et ordures ménagères atteint 137.40… et entre dans l'indice général pour l'augmenter. Les loyers tirent l'IPC vers le haut.

On voit donc que l'exigibilité des quantités de signes monétaires est entraînée mécaniquement dans le sillage direct de l'IPC général Hors Tabac et hors loyers. Concrètement, ce qui était loué 100 fin 1998, est louable actuellement à 123.55.

1) Il y a encore quelques années, l'INSEE parlait de son Indice DE Prix à la consommation, refusant son universalisation et donc montrant des scrupules qui n'existent plus en 2012…

Conclusion d'ECO 1 : Un locataire qui payait 3% de la valeur de 1998 d'un logement à usage d'habitation a payé l'intégralité de la dotation à l'amortissement pour dépréciation (au même taux) du bien concerné entre les mains du propriétaire, voire jusqu'au double. Lequel propriétaire peut donc faire tous les travaux de rénovations exigés par la détérioration due au vieillissement du bien, sa mise aux normes etc… à hauteur de 42% de la valeur de 1998 en 2012 fin Septembre. Qui plus est, le locataire a peut-être payé progressivement chaque année un loyer réévalué à la hauteur de l'inflation indicielle. Le propriétaire ne peut donc pas se plaindre de la hausse des prix sur la période. Ceci d'autant plus que, si l'on compare le rendement nominal chaque année plus élevé, passant de 3% en 1998 à celui de 123,55 % de 3 soit 3,7065 pour une valeur louée réduite progressivement à 58, soit un rendement de 6,39 % versé pour celle-ci en 2012 ! Jamais le Livret A de l'Etat, hors impôt, ne suit une telle courbe… L'USURE du bien que le propriétaire se doit d'amortir en bon gestionnaire se trouve donc couverte par le locataire, ce qui constitue déjà une suffisante compensation à son usufruit réservé, d'autant qu'il doit, en plus, l'usure qu'il aurait lui-même causée, au-delà de l'usage normal, par un mauvais usage du bien. Il est donc clair qu'il convient de ne pas céder aux revendications de certains propriétaires qui voudraient augmenter les loyers pour les aligner sur une valeur augmentée par un soit-disant « marché » de leurs biens immobiliers, alors qu'elle a diminuée en monnaie constante.


2) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE FINANCIERE : ECO 2 :

« 2ème USURE : la CYNIQUE FINANCIERE !… »

La définition même de l'usurier est contenue dans le personnage d' HARPAGON dans la pièce de Molière : « L'AVARE ». Apre au gain, ce père n'hésite pas à exiger de son fils des agios insupportables pour un prêt dont il lui fait reproche d'accepter à de telles conditions. La caractéristique de l'usurier est qu'il va toujours exiger le maximum d'une malheureuse victime d'un accident de la vie, ou d'un autre escroc, voire de décisions bâclées d'une Cour dite « de Justice » ayant même inversé les rôles au bénéfice de « frères de la Secte Noire » contre leur victime, ou simplement d'une mauvaise gestion due à la jeunesse ou à l'ignorance… C'est ainsi qu'il n'y a aucune limite aux exigences des usuriers que celles au-delà desquelles les victimes vont tout de même renoncer… Tout leur effort consiste donc à détecter ces limites du supportable pour leurs victimes. Un prêt d'usurier peut parfaitement dépasser, en agios, les 100% par jour… comme on le voit dans des films et séries US ! Un autre usurier caricaturé dans la fameuse pièce de SHAKESPEARE : « Le MARCHAND de VENISE », SHYLOCK, exige même en sus d'agios financiers insupportables une livre de chair à prélever à l'endroit choisit par la victime, comble de la torture. Cette pièce est interdite en France depuis quelques années car elle stigmatise un… usurier Juif ! Dans les années cinquante, je l'ai reçue en Prix d'Anglais ! ! ! Mesurons donc la distance parcourue dans l'asservissement à la fameuse P.U.T. .
 
L'usure financière, comme son nom l'indique clairement, use toutes les ressources et tous les biens des victimes aux profits d'êtres dangereux : les Usuriers. Si dangereux que notre grand ROI et SAINT : LOUIS IX a imposé dans son édit de 1238 le port d'une étole jaune bien visible par les dangereux personnages…  Du temps de Saint-Louis, « le prêt à intérêt s'apparentait au vol, l'usurier s'enrichissait en dormant, en vendant du temps, or le temps n'appartenait qu'à Dieu. Sur le chantier du progrès humain, il faisait figure de déserteur » selon un blog dont je n'ai pas retenu le nom. Toutes mes excuses. La Chrétienté combat l'usure de tous temps…

Plus récemment, sur :
http://www.blanrue.blogspot.fr/2012/04/les-usuriers-provoquent-des-guerres.html :
"Les usuriers provoquent des guerres pour créer des dettes dont ils jouissent des intérêts, ainsi que des profits résultant des fluctuations de la valeur de l'unité monétaire" (Ezra Pound). "Voici pourquoi se font les guerres : pour créer des dettes qui sont payées dans une monnaie haussée. La guerre est le suprême sabotage ; c'en est la forme la plus atroce. Pour dissimuler l'abondance existante ou virtuelle, les usuriers suscitent les guerres, et ce, pour créer la disette. Car il est plus difficile d'obtenir le monopole de matières qui abondent que de celles qui sont rares. Les usuriers déclenchent des guerres pour établir des monopoles à leur avantage, et pour ensuite étrangler le monde. Les usuriers provoquent des guerres pour créer des dettes dont ils jouissent des intérêts, ainsi que des profits résultant des fluctuations de la valeur de l'unité monétaire " (Ezra Pound, Le Travail et l'Usure, Éditions L'Âge d'Homme, Lausanne, 1968). Nous avons un exemple précis de ce problème dont je vous ai déjà parlé dans de précédentes chroniques dans la soudaine augmentation des dépenses militaires américaines au VIETNAM dès la mort de KENNEDY et son remplacement par le V-P Lyndon Baines JOHNSON. Ces dépenses n'étaient nullement nécessaires… car le seul Porte-Avions atomique ENTERPRISE, croisant au large, suffisait à niveler l'ennemi une fois pour toutes, ce qui fut amplement souligné à l'époque et rappelé par Jean LARTEGUY dans ses livres et ses articles de PARIS-MATCH. Le « LOBBY » militaro-industriel soutenu par les banques a alors gagné le droit de tondre le contribuable américain jusqu'au sang après les manœuvres de 14-18, de 1929 et celles de 39-45, voilà les usuriers désignés à l'origine de la grande dépression économique que nous vivons en 1998-2012.

Conclusion d'ECO 2 : L'usure financière, d'abord le fait d'individus peu recommandables, dangers publics désignés, pécheurs invétérés jamais repentis, exploiteurs de leur prochain, devînt progressivement une industrie. Des « complexes » alliances occultes entre banquiers et industriels convinrent cyniquement d'exploiter le Peuple des naïfs qui croiraient à leurs, officiellement supposées, bonnes intentions, affichées notamment lors de campagnes électorales outrancières de la part de leurs pantins. A mourir de rire… Jaune.


3) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE MONETAIRE : ECO 3 :

ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM

« 3ème USURE : la DELIBEREE, MONETAIRE !… »

Comme toujours les conflits usent les monnaies et les déprécient par un mécanisme que nous avons déjà démonté dans mes précédentes chroniques combinant réévaluations avec dépréciations, la dernière en 1959 en France… Toujours plus de monnaie à trouver pour n'avoir que toujours moins de biens et de services réels. L'usure de la monnaie c'est le pousse au crime subtil de l'oligarchie qui augmente les prix sans cesse aux limites du payable par les Peuples tondus comme des bêtes de sommes et transfère le produit monétaire via les tuyaux bancaires vers les usuriers sus-désignés.

Arrivés au « POINT LIMITE ZERO », où HENRY FONDA, interprétant le rôle du Président des Etats-Unis obligé, pour enrayer la machine infernale, par ailleurs dénoncée par un Dr FOLAMOUR réaliste, d'ordonner le suicide des USA par le bombardement de NEW-YORK par l'un des pilotes de l'USAF, les usuriers mondiaux ont ordonné leur prise du pouvoir global au moyen de la création ex-nihilo de crédit sans monnaie préalablement détenue aux Etats gouvernés par leurs pantins qui viennent sans cesse, sur leurs ordres, leur emprunter à genoux. Les Peuples n'ont plus d'autre choix que de tomber dans l'escarcelle des usuriers comme des olives secouées au verger dans le filet des récoltants. Les Usuriers prélèvent leur livre de chair tels des SHYLOCKS effrayants de mégalomanie criminelle.

Les usuriers mondiaux ont conduit les peuples du monde à ne plus utiliser qu'une monnaie inexistante, virtuelle, uniquement destinée, par la signature de papiers des pantins de gouvernements, à transférer la totalité du produit du travail des esclaves, vers leurs grandes lessiveuses bancaires à recycler leurs dettes en nouvelles dettes sans cesse augmentées, renouvelées à seule fin de maintenir les esclaves dans leur rôle éternel de condamnés à l'abattage comme tout « Cochon de Payant » sui se respecte.

Conclusion d'ECO 3 : L'usure monétaire c'est donc la baisse de pouvoir d'achat, devenue continue, de la monnaie, imposée avec cours forcé en toute illégitimité. C'est aussi fort logiquement, en parallèle, l'interdiction de tout retour à une monnaie réelle, concrète, qui mettrait à nouveau tout le monde, y compris les usuriers que sont devenus les cartels militaro-industriels et les mafias, sur un plan d'égalité avec tout un chacun ! Les AGIOS en remettent une couche qui n'est même plus nécessaire pour entretenir la machine à tondre. Dénoncer les agios de nos jours, c'est tirer à côté de la cible, dans le tas de terre. Ce qu'il faut dénoncer c'est la monnaie imposée comme outil d'asservissement. Ce que je ne cesse de faire pour tenter de sauver au moins ceux qui m'écoutent… .


Conclusion Générale du jour : Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,  « EN VERITE, JE VOUS LE DIS », m'inscrivant dans la ligne droite de la VERITE vers la LUMIERE du SALUT de tous et de chacun, le seul moyen de nous affranchir des usuriers est de nous passer immédiatement de leur fausse monnaie incarnée par la fameuse « PEAU DE CHAGRIN » où le DIABLE nous vend un bien inexistant, et ne peut donc en exiger le prix, que nous sommes trop bêtes de payer sans le devoir, puisqu'escroqués par lui. Revenir aussi à des échanges honnêtes sans chercher à tirer plus d'AUTRUI que le minimum nécessaire et légitime. Le bailleur ne doit jamais louer plus cher que le minimum nécessaire, le vendeur ne doit pas exiger une valeur surestimée, l'employeur ne doit pas sous-payer son employé, le bénévolat doit être illégal car c'est du vol. Bref, il faut en revenir à la BONNE FOI de nos ancêtres du temps de LOUIS IX, celui que le BON PEUPLE a justement surnommé SAINT LOUIS, à la regrettée bonne JUSTICE franche et claire.

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