mercredi 26 septembre 2012

Dépenser ce qu'on aura jamais enterre dans l'esclavage :

Pour :
http://www.radio-silence.org/


Chroniques reprises ou citées aux liens principaux suivants :
- http://www.midiassurancesconseils.com/Lepilori
- http://www.cncombattants.org
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CHRONIQUE ECONOMIQUE « FINANCES – VERITES »
N° 88


MERCREDI 26 SEPTEMBRE 2012



Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Tandis que l'œil du super-cyclone « EURO » nous offre un calme apparent masquant l'aspiration, en coordination avec l'américain « DOLLAR US », de toutes les richesses occidentales vers la CHINE et la Corée du SUD, lesquelles ne manquent pas d'attiser ces tornades en achetant nos vignobles, entreprises, châteaux, avenues, monuments, « marchés » de tout et de rien, je me suis remémoré cette page de l'Histoire de France enracinée dans nos Traditions gasconnes : Lorsque Charles de BATZ-CASTLEMORE d'ARTAGNAN, cousin germain de Pierre de MONTESQIOU d'ARTAGNAN par sa mère, bien mieux introduite à la Cour que son père, rejoint Paris vers 1630, venant du MADIRAN, il emporte dans la poche intérieure de son pourpoint une flasque de la plus ancienne liqueur de vin d'Europe : l'ARMAGNAC. Je suppose même qu'il en but une gorgée au siège de Moëstricht avant d'y mourir au combat. La douceur et l'atmosphère de ce célèbre digestif ont dû le replonger avec délices dans les souvenirs de son Pays natal…

Pour ma part, la dégustation d'un petit verre, lourd, de cristal de Bavière remplit de « La Cuvée du Siècle » (1985) du Château-Garreau de LA BASTIDE d'ARMAGNAC 40240 (1) est un pur délice qui me plonge dans un profond ravissement et transforme n'importe quel dîner, un peu gastronomique tout de même, en un événement mémorable à vie, à la digestion incroyablement facilitée. (2) Son arôme incomparable m'accompagne ensuite jusqu'à mon endormissement pour la nuit et garantit un éveil le lendemain matin en très grande forme.

Mais… vous ayant ainsi placés, du moins je l'espère, dans un état propice à la digestion de mon exposé d'aujourd'hui, revenons à l'arrivée de ce quatrième futur « Mousquetaire du Roi » qui devait, après 14 ans de mérites et d'expériences chez la « Compagnie des Essarts »,  être nommé en 1644, sur la proposition de MAZARIN, en même temps que son ami François de Montlezun, Seigneur de Besmaux (près d'Auch) et futur gouverneur de la Bastille… Les fameux TROIS MOUSQUETAIRES, rendus célèbres dans l'épopée romancée d'Alexandre DUMAS, allaient être quatre ! Trois purs chevaliers, au sens de l'honneur sourcilleux, et au panache incomparable, serviteurs zélés de la Couronne de France, trois VRAIS gentilshommes porte-drapeaux de la civilisation française, qui allaient reconnaître en d'ARTAGNAN le futur CAPITAINE des MOUSQUETAIRES, inné.

C'est ainsi que, dans mon domaine d'aujourd'hui, emporté par le courant de l'histoire désastreuse actuelle, je suis amené à vous parler, me semble-t-il par nécessité, et pour le profit de tous, et surtout des béotiens en économie qui n'y connaissent rien en matière d'économie monétaire, des :

 « TROIS VERITES qui étaient QUATRE !… »

1) BAS ARMAGNAC aux vignobles de 65 Has étendus pour un tiers sur LES LANDES et les 2/3 sur le Gers.
2) Publicité gratuite et personnelle, compliments mérités et sincères de ma part.



1) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE GENERALE : ECO 1 :

« 1ère Vérité… première : »

Lorsque mon épouse se rend au bourg le plus proche… à 5 km, pour y faire ses courses, elle sait deux choses :
1- Il lui faut une quantité de monnaie suffisante préalablement obtenue de nos revenus et disponible en compte bancaire et/ou dans son porte-monnaie (s),
2- Il va lui falloir trouver dans les rayons des détaillants les « biens » désirés, préalablement aussi, disposés à la vente après avoir été, d'abord… produits, puis acheminés jusque-là.

Autrement dit, elle va proposer de la monnaie en paiement de biens et de services jugés par elle, utiles pour la tenue de la maison, notre hygiène et notre nourriture. Il va s'agir d'un échange bien concret de biens préalablement détenus par chacun des deux agents économiques amenés à échanger : le producteur (ou le détaillant) et mon épouse.

A CONTRARIO, si mon épouse arrive sans rien à donner pour chercher quelque chose de concret, l'échange ne se fera pas et elle reviendra bredouille après 10 km Aller-Retour en vélo pour rien… Ou bien, il aura fallu qu'elle bénéficie d'un crédit du producteur ou du commerçant,  inscrivant sa dette sur une « ardoise ». De même, si arrivant avec un bien reconnu dans son sac, ses sacoches ou son porte-monnaie, et d'habitude accepté dans ses échanges ( monnaie ou autre ), elle ne trouve rien de disponible dans les rayons et/ou le coiffeur fermé, elle aura encore fait 10 km A-R pour rien !

Bref, première Vérité élémentaire : si aucun, ou l'un seulement, des deux « agents économiques » ne dispose pas de biens concrets, services ou monnaie, préalablement disponibles, à échanger, l'échange ne se fera pas. Et comment pourrions-nous manger en différé ? De même dailleurs pour le producteur ou le commerçant qui ne serait pas payé « cash » ! ?

Conclusion d'ECO 1 : Donc : L'échange ne peut être que concret ou ne pas être !…   Sauf crédit financier…


2) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE FINANCIERE : ECO 2 :

« 2ème VERITE… première : »

La « FINANCE » commence, et finit, AVANT l'échange concret, rappelé à l'instant, entre deux « agents économiques ».
 
C'est, tout d'abord, le « marché primaire » des capitaux : celui où les épargnants qui renoncent à consommer par l'échange concret de monnaie contre marchandises et/ou services, une partie de leurs revenus, acceptent de « placer » cette « épargne » en obligations d'Etat ou de grands groupes industriels, ou en actions ou parts de sociétés en cours de constitutions (« Tours de tables »).

C'est, ensuite, le « marché secondaire » des capitaux : celui où se rencontrent les épargnants désireux soit de vendre leurs titres de créances ou de capitaux, soit de les acheter aux vendeurs. Un épargnant prenant alors le relais d'un autre, le premier désireux de consommer car ne pouvant plus épargner, ce que peut encore faire le deuxième.

Ces « titres » (Actions ou parts sociales, obligations, warrants, lettres de changes…) véhiculant de l'épargne préalablement constituée à partir de revenus non consommés, représentent, en leur total nominal, ce qu'on appelle la « capitalisation » : primaire et boursière additionnée, principalement. Cette capitalisation suit une production de biens et de services convertis en monnaie et non consommée immédiatement. Cette Capitalisation est donc produite, préalable et disponible, sur le long terme… relayée, pour une part, dans les échanges secondaires des « bourses de valeurs » ouvertes au public, ou dans des échanges privés de parts sociales, ou sur des marchés fermés de type : « salles de marchés » bancaires.

C'est, enfin, le dépôt, plus ou moins stable, chez une banque, un Agent de Change ou un Etablissement de Portefeuille, de l'épargne laissée disponible en compte ouvert au nom de l'épargnant. Ce dépôt permet généralement à l'établissement « tenant compte » de transformer cette monnaie préalablement gagnée et épargnée sous cette forme « disponible » en un crédit de trésorerie, ou à Moyen/long terme, à un emprunteur désireux de gager un revenu futur afin de disposer d'un pouvoir d'achat immédiat. Dans ce cas, la banque prête une monnaie préexistante, préalable et disponible, en opérant, certes, une transformation scabreuse car elle repose entièrement sur une loi naturelle appelée : « Loi des grands nombres », laquelle dispose que, sauf circonstances exceptionnelles, tous les épargnants ne viendront pas en même temps retirer leurs dépôts !… La banque a dailleurs comme habitude professionnelle de « stabiliser ses ressources » à échéances fixées ou moyennes : 15 jours pour les comptes sur livrets, 1, 2 ou 3 mois en comptes à termes fixés, 1 à 5 ans pour les « bons de caisses » etc… Ce qui lui permet de ne faire du crédit qu'assurée de la détention de la provision sur son compte chez « la Banque des Banques » sur des durées comparables aux crédits consentis. Ce qu'on appelle le « portage du crédit ».

Conclusion d'ECO 2 : Donc, jusqu'en 1985, au moins de principe : La PROVISON DOIT ÊTRE PREALABLE ET DISPONIBLE, avant tout placement ou échange financier, ou crédit !…


3) Dans l' ACTUALITE ECONOMIQUE MONETAIRE : ECO 3 :

ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM

« 3ème VERITE… première : »

Dans une société « monétarisée », tous les agents économiques, directement ou indirectement recourent à une marchandise tierce comme tare dans leurs échanges.

Dans une société « bancarisée », la marchandise monétaire tierce est remplacée par le recours à des écritures comptables présupposant le transfert de la monnaie véritable entre établissements tenants les comptes des débiteurs et des créanciers reconnus comme tels dans les échanges. Ces transferts s'effectuaient jusqu'en 1986 environ sur les comptes des intermédiaires ( Banques, Agents de changes et Etablissements de portefeuilles ) ouverts chez la Banque des Banques : la Banque Centrale nationale, en France la Banque de France (BDF).

En 1986, ce qui jusque-là était interdit par la loi, fut autorisé d'abord DE FACTO : la monnaie dite « de compensation », c'est-à-dire la somme quotidienne des transferts purement scripturaux entre les banques qui ne transféraient plus rien via leurs comptes à la banque de France, car leur somme totale était devenue insuffisante pour les permettre. Les Banques commencèrent alors à se reconnaître entre elles des comptes croisés dits NOSTRI-VOSTRI. La supposée monnaie échangée d'un compte à l'autre entre banques est devenue alors supérieure à la totalité de la masse monétaire centrale en circulation, soit la somme des totaux des actifs en comptes des banques chez la BDF + le total nominal des billets et pièces officiels en circulation légale. La déconnection des règlements interbancaires de la monnaie ayant cours légal et forcé, mise en circulation par la BDF, date de là…

Dès lors, l'expansion scripturale sans aucune couverture en monnaie légale se trouva débridée. Nous en sommes arrivés l'an 2000, à la fin du XXème siècle, à plus de 95% de la masse monétaire totale sans couverture en monnaie centrale légale ! Les échanges sont devenus contraints et forcés : scripturaux à 98%.

Cètte expansion de monnaie sans réalité préexistante fut en grande partie la conséquence des crédits consentis par les banques à l'Etat-Providence pour, selon mes relevés, environ 70% du total… Les déficits publics annuels répétés ont fini même par faire « sauter les banques » et compromettre en 2008 la continuation des crédits ce qui mettait l'Etat et ses collectivités subsidiaires en faillites retentissantes en même temps que leurs habituels financiers. D'où, dans l'urgence, l'abandon de l'honnêteté comptable des estimations des créances bancaires et le recours accentué depuis 2009 à l'émission supplémentaire de monnaie centrale, elle-même sans couverture en pouvoir d'achat extérieur et à l'heure actuelle à des crédits sans monnaie préexistante de la BCE aux bénéfices des banques afin de les refinancer des crédits qu'elles accordent aux Etats-Providence de l'Euro-Zone en plus en leur laissant exprès un bénéfice financier par les taux différentiels pratiqués. Mais cette technique n'a qu'une seule logique : repousser la date de la faillite générale devenue inévitable ! Car le total de tous ces crédits bancaires dépasse définitivement toutes les capacités de remboursement de l'économie pour… les siècles à venir. Nous sommes donc coincés avec de la fausse monnaie mise en circulation par les Etats et leurs financiers, jamais ni gagnée préalablement ni, pire encore, gagnable dans le futur, surtout augmentée des agios bancaires. L'économie s'appauvrit chaque jour a essayer de rembourser la gabegie de l'Etat-Providence qui ne sert plus qu'à financer le pouvoir absolu des financiers sur les Peuples à tout jamais asservis à la banqueroute, érigée en système monétaire ( cf. : voir ma chronique précédente consacrée à l'anti-monnaie ).  

Conclusion d'ECO 3 : Donc : La MONNAIE UTILISABLE NE PEUT QU'ETRE PREEXISTANTE !… Sinon la LIBERTE fait place à l'esclavage.


Conclusion Générale du jour : La QUATRIEME VERITE… première, est donc que le régime politique dit de « démocratie populaire » revendiqué par les « Républiques », régicide, génocidaire, terroriste et totalitaire en France depuis 1793-1794, revendiquée comme origine, en plus, par un François HOLLANDE dans son discours électoral de VINCENNES, a fini par obtenir ce qu'il ne pouvait éviter après un délai plus ou moins long : l'esclavage du peuple. Donc, ce contre quoi le Peuple doit se battre c'est son régime politique qui permet, autorise et encourage son esclavage. Car un peuple privé de monnaie libre, car préexistante, et obligé de recourir à une fausse monnaie sans aucune valeur concrète, ayant reçu cours légal et forcé par son régime politique, est devenu un Peuple d'esclaves, que l'étranger pille avec la complicité de son gouvernement et de ses représentants, élus sans information ni débat complet, nécessaire et suffisant. La France est devenue en entrant dans l'EUROLAND en 1999, une « République Démocratique Populaire » de type pire que soviétique.

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