samedi 25 avril 2009

Pour une solution définitive au problème monétaire :

ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM


Toute l'histoire de la monnaie démontre avec constance depuis 3.500 ans que l'humain n'a rien compris en matière d'économie monétaire.

Bien des gens ont tenté de réfléchir au sujet et certains ont même fondé des écoles novatrices en la matière comme le « Créditisme » au Canada. Pourtant personne à ce jour n'a trouvé d'autres solutions que celles habituellement étudiées et utilisées. Et c'est un grand malheur. Car le DIABLE veille en permanence à ce que l'Humanité ne trouve pas.

Cependant, la solution existe.

Voyons d'abord qu'elle fut l'évolution néfaste brièvement rappelée du XXème siècle :
La monnaie qui était jusqu'au 19ème une marchandise tierce utilisée dans les échanges comme une tare dans la double pesée de BORDAS sur une balance de type ROBERVAL, a évolué vers la monnaie-papier, reconnaissance de dette souscrite par la Banque Centrale d'un Etat. Cette mauvaise monnaie a rapidement chassé la bonne conformément aux observations du 18ème de Sir Thomas GREESHAM. Puis ce fut rapidement la démission des Etats devant leurs déficits budgétaires chroniques et l'asservissement général à la monnaie-crédit ! Le manque total de courage politique des Chefs d'Etats usurpateurs, installés par des Républiques pseudo-démocratiques, nous a maintenant, depuis l'Automne 2008, installés dans l'esclavage des banques commerciales. Les Banques Centrales d'Etat ont perdu au passage tout pouvoir… Et ne protègent plus personne !

L'ampleur de la masse monétaire du crédit bancaire commercial est devenue telle depuis 1965, que les monnaies de réserves réputées depuis 1944 « aussi bonnes que l'or » comme la Livre Sterling et le Dollar US sautèrent l'une après l'autre, le dollar US en dernier en 1973. Ce furent les signes précurseurs de l'invasion de la monnaie-crédit jusque dans tous les foyers par des mesures réglementaires (décrets) iniques. La recherche des banques portait sur deux fronts : géopolitique avec l'alimentation du gouvernement mondial en revenus prélevés à la source via l'oligarchie locale (Franc-Maçonnerie) et la rentabilité accrue comme cause d'un futur pouvoir écrasant sur le monde. Cette invasion de la monnaie-crédit ne pouvait cependant trouver sa contrepartie que dans l'existence d'une véritable monnaie, habituellement utilisée dans les échanges de la population qu'elles voulaient remettre au gouvernement mondial. Malheureusement, les exigences d'agios bancaires ont rapidement dépassé la totalité de la masse monétaire, comme en France en 1986. L'ensemble des agios bancaires dépassait alors déjà de deux fois la masse monétaire française ! Et ceci malgré les timides freins mis en place sous forme de taux réputés usuraires au-delà d'un plafond légal. Mais l'usure commence nous enseigne la Chrétienté dès… le premier franc ! Voir à cet égard l'Edit de Saint-LOUIS IX de 1269…

Dès lors, le système a commencé a tourner fou… rendant chaque jour plus insolvables tous les agents économiques et les Etats. L'Etat français est devenu à ce point « hormono-dépendant » du crédit bancaire qu'il vient de démontrer qu'il ne pouvait plus trouver d'autre solution à « la Crise financière » que de faire crédit aux banques avec de la monnaie-crédit qu'il leur emprunte ! DINGUE ! Mais nous en sommes-là ! Car la fameuse supposée « Crise » dite au mieux « financière », ou très mal : « économique », n'est pas autre chose que l'arrivée au plafond mathématique de la possibilité pour les banques commerciales du monde de répandre de la monnaie-crédit !… D'où l'accompagnement de mesures réglementaires brisant tous les freins étatiques à la création de monnaie-crédit en expansion.

La solution était pourtant simple : avoir le courage de reprendre la main, en redonnant à la Banque Centrale TOUT son rôle d'Etat au service de la population. Laisser les banques faire faillite et en contrepartie prendre les mesures d'économies drastiques nécessaires au redressement budgétaire !

Ce faisant l'équilibre budgétaire d'état aurait engendré à nouveau l'équilibre budgétaire des Français avec un temps d'inertie, aujourd'hui enfoncés dans le surendettement privé et collectif par la sommation des agios bancaires depuis 50 ans, impayables autrement qu'à… crédit, de même que les impôts… Puis, la redistribution de la monnaie légale dans les échanges, gratuite, aurait remis les banques qui aurait survécu dans le DROIT COMMUN des entreprises. Dont elles n'auraient JAMAIS dû sortir ! Car, de nos jours, j'ai honte de l'évolution des banques à laquelle j'ai refusé depuis 1984 de m'associer, justement, pour préserver mon honneur en me mettant à 100% du côté des malheureux « clients ». Ceci à l'instar de bon nombre de la profession fiscale qui firent de même pour défendre les assujettis contre l'impôt confiscatoire…

La solution est évidemment dans le retour à la monnaie-marchandise, avec toutes les qualités monétaires exigibles d'une marchandise devant jouer ce rôle : fongible, ductile, malléable, fractionnable, pérenne au fil des millénaires, et… gardant un pouvoir d'achat CONSTANT au fils des millénaires !

Mais ce n'est pas tout, il faut pour assurer ces garanties et notamment la plus importante : le pouvoir d'achat constant, que des dispositions soient prise pour les siècles des siècles, PER OMNIA SAECULA SAECULORUM. Ces dispositions sont de plusieurs ordres :

1) Juridique : LOI FONDAMENTALE INTERDISANT définitivement sans aucune possibilité de changement TOUT DEFICIT BUDGETAIRE D'ETAT !
2) Juridique : LOI FONDAMENTALE PORTANT LIMITATION définitive à 10% MAXIMUM des dépenses collectives totales, rapportées à l'ensemble des dépenses privées annuellement constatées, elles-mêmes ne devant jamais dépasser les revenus légalement constatés conformes à l'échelle sociale des valeurs.
3) Juridique : LOI FONDAMENTALE INTERDISANT définitivement de réclamer des agios sur de la monnaie prêtée, conformément à la LOI DIVINE reprise par SAINT-LOUIS IX en 1269, contre l'USURE et ceci dès le premier franc !
4) Juridique : LOI FONDAMENTALE INTERDISANT définitivement TOUTE AUMENTATION de PRIX de n'importe quoi. Ce qui suppose que la totalité des prix des biens et services mondiaux soient fixés, après étude serrée, dans une quantité de monnaie mondiale précise ! De manière à éviter toutes les distorsions monétaires actuelles, et quelle que soit la monnaie locale, qui doit retrouver une parité fixe ! Toute augmentation de prix doit être sanctionnée par la mort. Une échelle des valeurs des services devra être dressée au plan mondial, totalement et définitivement !
5) Economique : Détention par la Banque Centrale d'une quantité minimale de monnaie égale en pouvoir d'achat nécessaire aux échanges de la population. Ceci étant garanti par le 4 précédent.  
6) Economique : détention d'un stock de monnaie mondiale réparti en permanence, sans aucun frais, par compensation des stocks en fonction de la démographie statistiquement déclarée de chaque Pays rapportée à l'ensemble mondial. Toute fraude statistique portant sanction de la mort des Chefs d'Etat, sauf à ce qu'ils prouvent qu'un autre porte l'entière responsabilité, sinon la mort des responsables.
7) Utilisation de l'Or uniquement comme monnaie mondiale dans tous les échanges. La monnaie locale devant réellement pouvoir être échangée à parité fixe à guichets ouverts de la banque Centrale et à VUE ! Toutefois la détention de Monnaie-Or à titre privée devra toujours être éclarée comme appartenant à l'ETAT, lui-même comptable de cette détention chez lui de n'importe quelle manière vis-à-vis du FMI aux statuts mis en conformité avec son seul rôle de Caisse de Compensation monétaire mondiale.
8) L'ensemble doit fonctionner de telle sorte qu'à tout moment un stock d'Or mondial corresponde aux besoins échelonnés et valorisés de tous les individus, sur la base d'une population mondiale de X individus. A charge pour les Etats de prendre les dispositions non coercitives pour inciter les individus à adopter une masse totale mondiale aussi constante que possible. Le stock de monnaie mondiale au prix de l'Or retenu une fois pour toutes devant correspondre à ce que la planète est estimée pouvoir produire pour l'entretien des vies végétale, animale et humaine additionnées dans de bonnes conditions de santé générale aux bons soins des Etats.

Voilà mes propositions pour une meilleure solution au problème économique et monétaire. J'attends les observations intelligentes, merci de m'épargner les idioties que je ne laisserai pas passer en commentaires.